avril
02avril18h0019h30Conférence citoyenne18h00 - 19h30
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René Dosière, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, président de l'Observatoire de l'éthique publique, donnera une conférence ouverte au grand public sur le
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René Dosière, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, président de l’Observatoire de l’éthique publique, donnera une conférence ouverte au grand public sur le thème de la transparence de la vie publique. Ce sera l’occasion de donner à voir aux citoyens le rôle des archivistes dans la vie de la République.
Pour s’inscrire à cette conférence, vous pouvez adresser un message à archives@saint-etienne.fr ou appeler le 04-77-34-40-41.
Horaire
(Mardi) 18h00 - 19h30
Lieu
Bourse du travail de Saint-Étienne
10, cours Victor Hugo 42000
avril
03avril9h0010h30Ouverture de la 3e édition du Forum des archivistes9h00 - 10h30
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Ouverture officielle par Gaël Perdriau, Maire de Saint-Étienne, de Marc Chassaubene, adjoint aux Affaires culturelles, de Pierre-Frédéric Brau, président de l'Association des archivistes français, et d'Antoine Meissonnier, président du comité
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Ouverture officielle par Gaël Perdriau, Maire de Saint-Étienne, de Marc Chassaubene, adjoint aux Affaires culturelles, de Pierre-Frédéric Brau, président de l’Association des archivistes français, et d’Antoine Meissonnier, président du comité scientifique du Forum des archivistes – édition 2019.
Conférence d’ouverture par Mme Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, lanceuse d’alerte dans l’affaire du Mediator. Elle reviendra sur la manière dont elle a rassemblé progressivement les preuves de ses soupçons, des archives du CHU de Brest jusques à celles d’institutions sanitaires nationales, publiques et privées, nous offrant ainsi un tour d’horizon des principales problématiques posées par la transparence dans notre société.
Horaire
(Mercredi) 9h00 - 10h30
Lieu
Centre de congrès de Saint-Étienne
23 Rue Pierre et Dominique Ponchardier 42100 Saint-Étienne
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L’application du RGPD au sein des MENJ-MESRI : un levier pour l’archivage des données ? Par Anne ROHFRITSCH et Emilie KERDELHUE, Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse
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L’application du RGPD au sein des MENJ-MESRI : un levier pour l’archivage des données ?
Par Anne ROHFRITSCH et Emilie KERDELHUE, Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse – Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
L’application du RGPD depuis le 25 mai 2018 a conduit à la mise en place d’une délégation à la protection des données personnelles au sein de l’administration centrale des ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Composée de 3 personnes (un DPO et 2 DPO-adjoints respectivement chargés de l’enseignement scolaire et de l’enseignement supérieur et de la recherche), cette délégation rattachée directement au secrétariat général a mis en place des procédures d’analyse des traitements de données à caractère personnel pour toutes les maîtrises d’ouvrage de systèmes d’information afin d’établir les registres de traitements ministériels. Cette instruction permet d’associer l’ensemble des acteurs amenés à apporter leur expertise sur ce sujet : délégation à la protection des données, direction des affaires juridiques, fonctionnaire de sécurité des systèmes d’information, mission des archives.
Menée de front avec la mise en place d’une politique d’archivage électronique ministérielle par la mission des archives, la collaboration archivistes-DPO apportera une harmonisation des temps de conservation (DUA et finalités de traitement) et une meilleure visibilité des systèmes d’informations à vocation patrimoniale. Elle formalisera également les moments de purge des données, tout en optimisant la gestion des infrastructures informatiques.
Des instruments de recherche entre transparence et protection des données à caractère personnel
Par Violaine CHALLEAT-FONCK, Archives nationales
Depuis 2013, le département de la Justice et de l’Intérieur des Archives nationales s’est confronté à la question de la nécessaire rédaction d’instruments de recherche donnant facilement accès à des fonds de police et de juridictions jusque là peu décrits, dans le respect du cadre réglementaire existant concernant la protection des données à caractère personnel. La communication restituera les expérimentations menées grâce à l’outil documentaire du système d’information archivistique propre aux Archives nationales, qui permet de gérer des attributions d’audience donc la diffusion des données sur internet ou en intranet. Elle présentera les choix de description retenus pour plusieurs fonds portant sur l’épuration ou la guerre d’Algérie, permettant de multiplier les entrées dans ces dossiers. Elle s’interrogera également sur l’impact que la publication d’inventaires de ce type peut avoir sur les demandes de consultation et sur la recherche.
Archives et protection des données : outils et résultats de la coopération à la ville de Lyon
Par Florence BERNIGAUD, Archives municipales de Lyon et François PALLIN, Délégué à la protection des données, ville de Lyon
Les Archives municipales de Lyon ont notamment pour mission de collecter les archives des quelque 8000 élus et fonctionnaires municipaux. Face à la prolifération des traitements de données, le lien avec le correspondant informatique et libertés (devenu délégué à la protection des données) est devenu au fil des années un partenariat efficace.
La divergence des objectifs est réelle: la protection des données à caractère personnel a pour finalité la défense des libertés individuelles, tandis que les archivistes ont pour mission de préserver la mémoire collective. C’est pourquoi la coopération entre les archivistes et le correspondant informatique et liberté peut nécessiter un temps d’acclimatation réciproque.
Après un rappel de l’historique du rapprochement entre ces deux fonctions, seront présentés les points de convergence méthodologique et les premiers résultats obtenus:
– en termes d’outils,
– en termes de recensement du patrimoine informationnel,
– en termes de rationalisation de la gestion des données dans le temps.
Cette intervention pourrait s’inscrire dans une table ronde, dans la perspective d’une comparaison avec d’autres collectivités et organismes, publics ou privés.
Horaire
(Mercredi) 11h00 - 12h30
Lieu
Salon Passementiers
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42000 Saint Etienne
Intervenant pour cet événement
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Anne ROHFRITSCH
Anne ROHFRITSCH
adjointe au chef de la mission des archives et du patrimoine culturel des ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Anne ROHFRITSCH, ingénieur d’études, est depuis septembre 2018 adjointe au chef de la mission des archives et du patrimoine culturel des ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Auparavant, elle a notamment été chargée des archives du Centre international d’études pédagogiques (2007-2008), responsable du service des archives de l’université de Nanterre (2008-2013) et de celui de l’École française d’Athènes (2013-2016), puis chargée des fonds Éducation nationale au sein de la direction des fonds aux Archives nationales (2016-2018).
adjointe au chef de la mission des archives et du patrimoine culturel des ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
-
Émilie KERDELHUE
Émilie KERDELHUE
délégué adjoint à la protection des données aux ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Émilie Kerdelhué, ingénieur d’études, est depuis juin 2018 délégué adjoint à la protection des données aux ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Auparavant, elle a notamment été chargée d’études documentaires au Centre national de formation et d’études de la protection judiciaire de la Jeunesse (2006-2008), responsable du service des archives de la ville de Sceaux (2008), puis adjointe au chef de la Mission des archives et du patrimoine culturel des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (2008-2018).
délégué adjoint à la protection des données aux ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
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Florence BERNIGAUD
Florence BERNIGAUD
Archives municipales de Lyon
Après une expérience d'archiviste au théâtre des Célestins (Lyon), Florence Bernigaud est chargée depuis 2008 de l'archivage électronique aux Archives municipales de Lyon. Elle conduit le projet de plate-forme d'archivage électronique (@rchipeL) et s'investit dans les problématiques liées à la gestion des documents et à l'archivage pérenne. Elle est formatrice et membre du groupe de travail Amaé, sur l'archivage électronique dans les communes. Après avoir travaillé à la direction chargée de l’informatique de la ville de Lyon, François Pallin est DPD au sein de cette collectivité.
Archives municipales de Lyon
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François PALLIN
François PALLIN
Délégué à la protection des données, ville de Lyon
Délégué à la protection des données, ville de Lyon
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Marie RANQUET
Marie RANQUET
Archives nationales
Archiviste paléographe, conservateur du patrimoine, et docteur en histoire contemporaine, Marie Ranquet a soutenu en 2016 sa thèse de doctorat sur l’histoire de l’accès aux archives publiques en France. Marie Ranquet a été responsable de la communicabilité des archives publiques au Bureau de l’accès aux archives du Service interministériel des Archives de France et a ensuite été adjointe au chef du Bureau du contrôle et de la collecte. Elle exerce depuis octobre 2017 aux Archives nationales, où elle est responsable des archives des Assemblées et du contrôle de l’Etat.
Archives nationales
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Violaine CHALLEAT-FONCK
Violaine CHALLEAT-FONCK
Archives nationales
Archiviste paléographe, conservateur du patrimoine spécialité archives et docteure en histoire contemporaine de l’Université Paris I. Chargée de mission pour les archives audiovisuelles et photographiques à la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la défense (2004-2005), chef du pôle archives de l’établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (2005-2012). Conservateur au sein du département de la Justice et de l'Intérieur aux Archives nationales, responsable du pôle Intérieur. Membre de l'AAF.
Archives nationales
03avril11h0013h00L'archiviste se dévoileSession présidée par Sophie BOUDAREL11h00 - 13h00
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Les freins à l'accès aux archives, entre contraintes métier et régulations sociales Par Margot GEORGES, ASGRALMA, et Damien HAMARD L'appel à communications du forum 2019 pose, dans le libellé de l'axe
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Les freins à l’accès aux archives, entre contraintes métier et régulations sociales
Par Margot GEORGES, ASGRALMA, et Damien HAMARD
L’appel à communications du forum 2019 pose, dans le libellé de l’axe 2, comme une évidence que l’archiviste donne accès aux archives. Pourtant l’archiviste est lui-même soumis à un certain nombre de contraintes autres que juridiques – techniques, hiérarchiques, politiques, financières -, conditionné par sa formation, porteur d’engagements personnels et éthiques, inséré dans des réseaux de sociabilité divers, sensible aux revendications sociétales. Quant aux services d’archives, ce sont des espaces physiques et sociaux en tant que tels.
La table ronde propose d’interroger ce rôle de l’archiviste, gardien du temps et/ou passeur de mémoire. Comment les archivistes mettent en œuvre cette responsabilité de communication ? quels sont les choix effectués ? comment sont-ils justifiés et comment s’articulent-ils avec les attentes plus ou moins explicites de la société ? Pour réfléchir à ces questions, différents angles de vue sont possibles. La figure de l’archiviste peut être interrogée en tant que telle. Des focus sur des types d’archives – archives de la recherche, archives sensibles… – peuvent aussi être éclairants. La table ronde sera également l’occasion de rendre compte des résultats du séminaire de recherche conduit entre 2014 et 2018 par le laboratoire Temos (Temps, Mondes, Sociétés – CNRS Fre 2015) et l’équipe Alma sur les fonds et collections comme espaces de régulation sociale et d’interroger certains pratiques archivistiques, leur priorisation (collecte, classement, publications, indexation, automatisation) et leurs éventuelles conséquences.
Communication préparée avec Bénédicte Grailles (présidente d’Asgralma, maîtresse de conférences en archivistique), Charly Jollivet (docteur en archivistique) et Magalie Moysan (doctorante en archivistique) membres du laboratoire Temos.
Non archivistes, vous n’êtes pas transparents !
Par Rémy ROQUES, Directeur conformité des offres, La Poste, et Antoine MEISSONNIER, département des archives, de la documentation et du patrimoine du ministère de la Justice
Transparence : le mot renvoie à la pureté, la clarté, la limpidité, mais aussi à l’invisibilité. Dans nos structures, bien souvent en quête de rationalisation (tout du moins, est-ce objectif affiché), l’invisible est inutile.
L’archiviste appartient à ces fonctions support dont l’organisme qui les emploie attend d’elles qu’elles soient efficaces sans demander leur reste, sans s’afficher trop ouvertement.
L’historien n’est pas loin de demander la même chose : l’archiviste doit être un passeur d’archives. Qu’il accumule et décrive les documents, l’historien se chargera de l’analyse.
Cette transparence, en tant que compétence professionnelle requise, ne conduit elle pas à un sentiment d’inutilité, de frustration d’une partie des professionnel des archives ? Je souhaiterai apporter, par sondage, des preuves factuelles de ce qui n’est pour l’instant qu’un ressenti (ressenti qui se fonde sur des conversations menées avec des collègues, amis et lors de formations à l’AAF ou de journées d’études).
Si l’intuition se confirme, alors ma communication sera celle d’un ancien archiviste qui peut dire à ces anciens collègues pourquoi ils ne sont pas transparents. Et pourquoi ce que certains d’entre eux voient comme «une politique des petits pas» est socialement utile et qu’elle doit être valorisée, en ne perdant pas de vue que toute valorisation d’une profession amène des compromis.
Autour du goût de l’archive à l’ère numérique: dialogue entre archivistes et historien.ne.s
Par Frédéric CLAVERT, C2DH, Université du Luxembourg, et Céline GUYON, Olkoa
Il y a 30 ans, Arlette Farge publiait « Le goût de l’archive ». Elle y abordait la relation de l’historien.ne aux archives sous l’angle de la culture matérielle: le rapport, physique, intime à l’archive; l’importance de la salle de consultation des archives; les conditions de la copie, manuelle, de l’archive; et, en filigrane, la relation entretenue par l’historien.ne aux personnes évoquées dans les archives dépouillées. Pendant au moins deux décennies, « Le goût de l’archive » a été la matrice du travail des historien.ne.s. Mais qu’en est-il aujourd’hui, à l’ère numérique? Cette table-ronde croisera les regards d’archivistes et historien.ne.s autour des archives à l’ère numérique, sur la base des chapitres déjà publiés du projet « Le goût de l’archive à l’ère numérique » (http://www.gout-numerique.net/) qui tente de reprendre cette question de la culture matérielle liée aux archives à une ère où l’archive tend à se dématérialiser. Les intervenants tenteront de confronter les points de vue parfois divergents sous l’angle croisé des besoins et imaginaires numériques des historiens et des contraintes et aspirations des archivistes.
Au-delà de cette intervention, son enjeu est de participer à enrichir le dialogue entre les deux professions. Ce dernier est parfois difficile, comme l’a montré le débat autour des archives essentielles, il peut reposer sur des fondements communs, notamment sur un sujet, les archives à l’ère numérique, dont l’importance, pour les historien.ne.s comme pour les archivistes, croît depuis plusieurs années.
L’archiviste obscur gardien du secret ou flamboyant communicant ?
Par Sonia DOLLINGER, Direction du Patrimoine culturel et des Archives – Ville de Beaune
Le fait qu’en 2019 se pose encore parfois avec méfiance cette question de la manière dont l’archiviste donne accès aux archives renvoie à des représentations à la fois passéistes et pourtant ancrées dans l’inconscient collectif. La fiction est remplie d’archivistes revêches renvoyant leurs lecteurs d’un regard méprisant ou dissimulant volontairement ou non des informations. Avec l’ouvrage de Sonia Combe en 1994, la profession d’archiviste est directement confrontée à la question et ce stéréotype d’archiviste gardien du secret fait irruption brutalement dans notre réalité, nous permettant un peu douloureusement de nous questionner sur notre rôle. Si le choc est brutal, il n’en est pas moins salutaire, obligeant l’archiviste à sortir de son rôle de gardien du temple pour endosser peu à peu le rôle du pédagogue et du communicant.
Horaire
(Mercredi) 11h00 - 13h00
Lieu
Salon Marengo
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Antoine MEISSONNIER
Antoine MEISSONNIER
département des archives, de la documentation et du patrimoine du ministère de la Justice
Après des études à l’École nationale des chartes, des recherches en histoire politique et juridique du Moyen Âge et une formation à l’Institut national du Patrimoine, Antoine Meissonnier est devenu adjoint au chef du bureau du contrôle et de la collecte au Service interministériel des Archives de France (2012-2016). À ce poste, il a contribué à la politique d’évaluation et de sélection des archives contemporaines et a co-piloté la rédaction du Référentiel général de gestion des Archives (octobre 2013) et du Cadre méthodologique pour l’évaluation, la sélection et l’échantillonnage des archives (juillet 2014). Confronté à des projets nationaux de dématérialisation des processus administratifs, il s’est intéressé aux enjeux juridiques et techniques de la gestion de l’écrit électronique, des questions de valeur probante au défi de la pérennisation de l’information numérique, en passant par la cybersécurité. Il a participé à la réforme du cadre juridique de la valeur probante de l’écrit électronique, en contribuant aux modifications récentes du Code civil et du Code de la santé publique, ainsi qu’à la mise en œuvre du règlement eIDAS. Attaché au partage d’expériences et à la transmission des connaisances, il a été expert aux commissions de l’AFNOR CN 46-11 « Archives / Gestion des documents d’activité » et CN 171 « Applications pour l’archivage et la gestion du cycle de vie du document », ainsi que formateur pour le ministère de la Culture, l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, l’Association des archivistes français ou encore l’École nationale des chartes. Il a été également membre du comité scientifique du salon Documation de 2012 à 2015. Depuis octobre 2016, il a pris la tête du département des archives, de la documentation et du patrimoine du ministère de la Justice.
département des archives, de la documentation et du patrimoine du ministère de la Justice
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Céline GUYON
Céline GUYON
Olkoa
Olkoa
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Damien HAMARD
Damien HAMARD
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Frédéric CLAVERT
Frédéric CLAVERT
C2DH, Université du Luxembourg
Docteur en histoire contemporaine, chercheur senior à l'université du Luxembourg,Frédéric Clavert mène notamment des recherches autour sur les sources de l’historien.ne à l’ère numérique. Avec Caroline Muller, il co-ordonne le livre collaboratif en ligne "Le Goût de l'archive à l'ère numérique" dont les différents chapitres sont écrits par des historien.ne.s et des archivistes.
C2DH, Université du Luxembourg
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Margot GEORGES
Margot GEORGES
ASGRALMA
L’association Asgralma a pour but d’encourager la recherche en archivistique et bibliothéconomie. Créée en 2008, elle rassemble des enseignants chercheurs, des docteurs et des doctorants de l’université d’Angers qui s’intéressent aux archives, livres, manuscrits et à tous les supports de l’information. Elle organise notamment annuellement le prix Valérie Poinsotte, prix du meilleur mémoire de première année des masters Archives et Bibliothèques de l’université d’Angers.
ASGRALMA
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Rémy ROQUES
Rémy ROQUES
Directeur conformité des offres, La Poste
Après un master professionnel métiers des archives (Versailles Saint-Quentin), intègre la Direction des archives du Groupe La Poste (2 ans comme responsable archives en charge de projet d'archivage électronique, puis 3 ans comme responsable du département en charge de la collecte). En 2017, intègre la Direction de la Qualité et Satisfaction client de La Poste. Actuellement Directeur de la conformité des offres, en charge des Revues de Jalons.
Directeur conformité des offres, La Poste
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Sonia DOLLINGER
Sonia DOLLINGER
Direction du Patrimoine culturel et des ArchivesVille de Beaune
Directrice des Archives municipales de Beaune depuis 2000 Directrice du Patrimoine culturel et des Archives municipales de Beaune depuis 2008 Fondatrice et rédactrice du blog Archives et culture pop'
Direction du Patrimoine culturel et des ArchivesVille de Beaune
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Sophie BOUDAREL
Sophie BOUDAREL
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
Après une carrière dans l’industrie à des postes liés à la planification, l’organisation et la gestion de projets, Sophie Boudarel a choisi de mettre ses vingt années d’expérience en recherches généalogiques au service de ses clients (depuis 2012). Généalogiste professionnelle, mais en contact avec les différents “versants” du secteur par sa présence sur internet (La Gazette des ancêtres) et son activité de conseil et de formation, elle promeut l’usage des nouvelles technologies attachées à la pratique généalogique. Elle est également membre du comité scientifique pour l’organisation des Rencontres du Web 1418, au sein de la Mission du Centenaire. Elle a lancé, et anime, le « ChallengeAZ », défi d’écriture auquel participent de plus en plus de services d’Archives départementales, et municipales. Attachée à la valorisation non seulement de l’histoire familiale, mais aussi des Archives, elle s’intéresse aux liens existants, et à leurs développements, entre archivistes et généalogistes.
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
03avril11h0012h00Atelier_Comment rejoindre FranceArchives ?11h00 - 12h00
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Le portail interministériel FranceArchives a pour objectif de favoriser l’accès aux instruments de recherche et aux ressources numérisées des services d’archives français. Contribuer à FranceArchives est simple : chaque service
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Le portail interministériel FranceArchives a pour objectif de favoriser l’accès aux instruments de recherche et aux ressources numérisées des services d’archives français. Contribuer à FranceArchives est simple : chaque service d’archives sélectionne les données qu’il souhaite transmettre et choisit le mode de transmission (moissonnage grâce à un entrepôt OAI-PMH, envoi direct de fichiers XML-EAD ou pdf). L’objectif de l’atelier est d’expliquer comment fonctionne FranceArchives et de montrer toutes les possibilités qu’il offre pour intégrer des données très diverses avec peu de contraintes techniques.
Animatrices :
Manonmani RESTIF, Chef de projet FranceArchives
Camille MONNIER, médiatrice des données FranceArchives
Service interministériel des Archives de France
portail internet|métadonnée|moissonnage|standard|référentiel|
- Mercredi 3 avril de 11h à 12h, salon Jacquard 3
- Vendredi 5 avril de 9h à 10h, salon Jacquard 3
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Mercredi) 11h00 - 12h00
Lieu
Salon Jacquard 3
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42100 Saint Etienne
03avril11h0012h00Atelier_Pour des données de qualité : OpenRefine11h00 - 12h00
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Atelier d'initiation à Open Refine, outil libre permettant le nettoyage en masse de données et leur enrichissement (par exemple dans le contexte du web sémantique), dans le cas de rétro
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Atelier d’initiation à Open Refine, outil libre permettant le nettoyage en masse de données et leur enrichissement (par exemple dans le contexte du web sémantique), dans le cas de rétro conversion d’inventaires et de publication de données en open data
open data|xml|qualité|ouverture|données|
Animateurs :
Maïwenn Bourdic
- Mercredi 3 avril de 11h à 12h, salon Le Corbusier 1
- Mercredi 3 avril de 16h30 à 17h30, salon Jacquard 2
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Mercredi) 11h00 - 12h00
Lieu
Salon Le Corbusier 1
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
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Le dossier du patient : un outil pour la recherche de la vérité ? Par Aurélie Leroy-Frangeul, responsable des archives du CHU de Rennes, et Marie-Laure Kervegant, responsable des archives
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Le dossier du patient : un outil pour la recherche de la vérité ?
Par Aurélie Leroy-Frangeul, responsable des archives du CHU de Rennes, et Marie-Laure Kervegant, responsable des archives au centre hospitalier Bretagne Atlantique
L’objet de cette intervention est de s’interroger sur la communication du dossier patient dans les établissements publics de santé et sur ses usages dans la recherche de la vérité.
Après un rappel sur la notion de dossier patient, ainsi que sur les évolutions de l’accès au dossier médical : celles-ci font passer la communication par un tiers-médecin à l’exercice du droit d’accès par le patient directement. Les intervenants s’attacheront à présenter les différentes catégories de personnes habilitées à consulter ou à accéder au dossier médical du patient à la recherche d’une vérité.
Que ces droits d’accès soient exercés par le patient lui-même ou ses ayants droit ou différents tiers, ils sont tous à la recherche d’une vérité, généralement pour l’application d’un droit. Le médecin qui vient contrôler la tarification à l’activité et la « vérité » de la facturation ; l’expert qui vérifie l’exactitude de dires ; l’assureur qui via le patient vérifie s’il prend le risque d’assurer le patient ou s’il doit lui verser une indemnisation ; une personne à la recherche de ses origines ; la justice qui au travers du dossier médical soit confrontera les dires du « mise en cause » ou établira les dommages subis par la victime, …
Cette intervention ne portera pas exclusivement sur une présentation « réglementaire » du droit d’accès au dossier du patient ni sur l’inventaire de l’ensemble des personnes habilitées à le consulter. De même qu’il ne s’agira pas de faire une description des modalités d’accès (comment fais-je une demande, dans quel délai puis-je espérer une réponse sauf si cela apporte un éclairage à la présentation).
A l’aide d’exemples croisés entre un centre hospitalier et centre hospitalier universitaire et de leurs retours d’expériences, il sera présenté un éventail d’usages dont la finalité est d’établir la / une vérité et qui n’ont, au final, que peu de rapport avec le but premier de la création d’un dossier patient.
Les règles de déontologie mise en œuvre à la HAS au travers du processus d’élaboration d’un avis
Par Frédérique Fleisch, records manager et Elisabeth Gattuli, assistante de gestion, Haute autorité de la santé
Après avoir présenté les grandes missions de la Haute Autorité de Santé, la présentation propose de décliner les règles de déontologie mise en œuvre à la HAS au travers du processus d’élaboration d’un avis sur les médicaments. En effet, afin de garantir l’indépendance de l’expertise dans les travaux de la HAS celle-ci, veille au respect des règles déontologiques par les personnes collaborant aux travaux de la HAS.
Cette déclinaison sera présentée selon les grands axes de la méthodologie de travail de la HAS au regard de la gestion documentaire spécifique mise en place.
1) Explication du processus de sélection des membres et des experts pour la préparation d’un avis
– Présentation du comité de validation des déclarations d’intérêts : composition, rôle, fonctionnement
– Impact documentaire : typologie documentaire, règles de gestion, plan de classement, règles de nommage des fichiers
2) Élaboration de l’avis de la commission de la transparence
– Explication de la composition et du fonctionnement de la commission et du rôle des membres et des experts
– Impact documentaire : règles de gestion et de classement du dossier de séance, typologie documentaire, plan de classement, règles de nommage des fichiers, présentation de la check list du dossier de séance
Horaire
(Mercredi) 11h00 - 12h00
Lieu
Auditorium
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Aurélie LEROY
Aurélie LEROY
responsable des archives du CHU de Rennes
responsable des archives du CHU de Rennes
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Elisabeth GATTULI
Elisabeth GATTULI
Assistante de gestion, Haute autorité de la Santé
Assistante de gestion, Haute autorité de la Santé
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Frédérique FLEISCH
Frédérique FLEISCH
records manager à la Haute autorité de la santé (HAS)
Frédérique FLEISCH, Responsable Records management et Archives. A mis en place un outil d’archivage papier couplé à un système d’archivage électronique à valeur probante. A participé en tant qu’expert aux travaux de la Commission de normalisation CG 46/CN 11 « Management de l'information et des documents - records management » - AFNOR (corpus de normes – ISO 30300 et ISO 15489 révisée). Participe activement depuis plusieurs années aux travaux de la Commission de l’Association des archivistes français relative aux archives électroniques et thématiques associées.
records manager à la Haute autorité de la santé (HAS)
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Marie-Laure KERVEGANT
Marie-Laure KERVEGANT
responsable des archives au centre hospitalier Bretagne Atlantique
responsable des archives au centre hospitalier Bretagne Atlantique
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Alors que de plus en plus de systèmes d’archivage électronique sont en production et que des données commencent à entrer dans ces systèmes, la question de l’accès à ces archives
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Alors que de plus en plus de systèmes d’archivage électronique sont en production et que des données commencent à entrer dans ces systèmes, la question de l’accès à ces archives et des modalités de leur communication reste encore largement à défricher, notamment pour ce qui concerne les données structurées.
A l’occasion du forum, nous proposons de mener une démarche expérimentale en élaborant et en testant, dans les prochains mois, un panel d’outils libres et gratuits autour de ces questions d’accès (présentation des données, exploitation, modalités de recherches et d’interrogation…). Sur la base de jeux de de tests simples mais représentatifs ainsi que de critères de tests et d’évaluation systématiques, l’idée est d’amorcer la réflexion, en se basant sur des démonstrations concrètes et tout en mettant en évidence certaines limites le cas échéant.
La forme de l’atelier permettra :
– de présenter cette démarche expérimentale, la méthodologie et les critères retenus, ainsi que les résultats obtenus, quels que soient ces résultats ;
– de faire manipuler aux participants les outils qui auront été jugés les plus pertinents ou prometteurs ;
– de débattre ensemble des pistes les plus intéressantes à creuser à l’avenir.
archivage numérique|accès|communication|données|données structurées|outils
Animateurs :
Baptiste Nichele, Consultant, Mintika
Stéphanie Roussel, Consultante, Mintika
- Mercredi 3 avril de 11h à 12h, salon Jacquard 2
- Vendredi 5 avril de 11h à 12h, salon Jacquard 2
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Mercredi) 11h00 - 12h00
Lieu
Salon Jacquard 2
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
03avril11h3014h00Déjeuner11h30 - 14h00
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MERCREDI 3 AVRIL Gâteau de courgette au basilic, chutney de tomate Fines tranches de rôti de dinde, sauce génoise et haricots verts à la truffe Bûchette de Ste maure de Touraine Finger chocolat-caramel Des plateaux
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MERCREDI 3 AVRIL
Gâteau de courgette au basilic, chutney de tomate
Fines tranches de rôti de dinde, sauce génoise et haricots verts à la truffe
Bûchette de Ste maure de Touraine
Finger chocolat-caramel
Des plateaux différents sont réservés à ceux qui ont signalé avoir un autre régime
alimentaire lors de l’inscription, il n’est pas possible de changer pendant l’événement.
Des gobelets produits par une entreprise stéphanoise et à l’effigie d’Archives et transparence vous sont offerts aux déjeuners.
Horaire
(Mercredi) 11h30 - 14h00
Lieu
Grand salon
Détails
Table ronde animée par Pierre-Frédéric BRAU La question de la déontologie de l’archiviste fait partie des problématiques mise en exergue par cette 3e édition du Forum des archivistes. Elle s’est trouvée
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Table ronde animée par Pierre-Frédéric BRAU
La question de la déontologie de l’archiviste fait partie des problématiques mise en exergue par cette 3e édition du Forum des archivistes. Elle s’est trouvée récemment ravivée dans la profession par le décès récent d’une collègue, Brigitte Lainé, dont le témoignage dans le procès opposant Maurice Papon et Jean-Luc Einaudi en 1999 avait alors fortement divisé la profession : devait-elle ainsi révéler des informations couvertes par des secrets protégés par la loi ?
Pour aborder ces questions toujours d’actualité, le comité scientifique du Forum des archivistes, en lien avec le Conseil d’administration de l’AAF, souhaite organiser lors du forum une table-ronde pour en discuter. Si la présence d’archivistes à une telle table-ronde s’impose, il était également intéressant d’avoir le point de vue d’un spécialiste des enjeux juridiques de la déontologie afin de répondre à des questions pratiques souvent méconnues des collègues : que recouvrent le devoir de réserve du fonctionnaire ou la loyauté vis-à-vis de l’employeur du salarié du privé ? Quels sont les conditions pour se voir reconnu lanceur d’alerte ? Quelles conséquences de la nouvelle législation sur le secret des affaires ?
Participants :
– Mme Sylvie CLAIR
– Mme Marie RANQUET
– Jean-François KERLÉO
Horaire
(Mercredi) 12h00 - 13h00
Lieu
Auditorium
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Jean-François KERLÉO
Jean-François KERLÉO
professeur de droit public à l’Université d\'Aix-Marseille
directeur scientifique de l’Observatoire de l’éthique publique, thèse sur La transparence en droit - Recherche sur la formation d'une culture juridique
professeur de droit public à l’Université d\'Aix-Marseille
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Marie RANQUET
Marie RANQUET
Archives nationales
Archiviste paléographe, conservateur du patrimoine, et docteur en histoire contemporaine, Marie Ranquet a soutenu en 2016 sa thèse de doctorat sur l’histoire de l’accès aux archives publiques en France. Marie Ranquet a été responsable de la communicabilité des archives publiques au Bureau de l’accès aux archives du Service interministériel des Archives de France et a ensuite été adjointe au chef du Bureau du contrôle et de la collecte. Elle exerce depuis octobre 2017 aux Archives nationales, où elle est responsable des archives des Assemblées et du contrôle de l’Etat.
Archives nationales
-
Pierre-Frédéric BRAU
Pierre-Frédéric BRAU
Président de l\'Association des archivistes français
Président de l\'Association des archivistes français
-
Sylvie CLAIR
Sylvie CLAIR
Directrice des archives municipales de Marseille
Représentante syndicale CFDT depuis longtemps, qui a vécu en outre en direct l’affaire Einaudi. Son rôle privilégié dans la table-ronde sera de nous faire un retour sur sa riche expérience des questions déontologiques de la profession au travers de sa carrière.
Directrice des archives municipales de Marseille
03avril14h0017h30Droit d'accèsSession présidée par Bruno RICARD14h00 - 17h30
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Actualités du droit d'accès Par Perica SUSEVIC, Directeur adjoint d’Etalab, et Jean-Charles BEDAGUE, SIAF Difficultés d'accès aux informations - Table-ronde Animée par Antoine MEISSONNIER Avec Antoine DELTOUR, lanceur d’alerte à
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Actualités du droit d’accès
Par Perica SUSEVIC, Directeur adjoint d’Etalab, et Jean-Charles BEDAGUE, SIAF
Difficultés d’accès aux informations – Table-ronde
Animée par Antoine MEISSONNIER
Avec Antoine DELTOUR, lanceur d’alerte à l’origine des Luxleaks, Raymond AVRILLIER, militant écologiste français, principalement connu pour avoir provoqué la mise en examen en 1994 d’Alain Carignon, et Xavier BERNE, journaliste
Après avoir fait le tour du cadre juridique qui permet aujourd’hui en France l’exercice du droit d’accès aux informations, il était nécessaire de se pencher sur l’application concrète de ces règles. Cette table-ronde réunit pour ce faire trois usagers du droit d’accès, journaliste et lanceurs d’alerte, qui viendront parler de leurs différentes expériences de l’accès aux informations dans la sphère publique mais aussi dans le monde de l’entreprise. Comment s’exerce concrètement le droit d’accès aujourd’hui ? Quelles difficultés rencontre-t-on ? Quel regard peut-on porter sur l’évolution de l’attitude des organisations face au besoin grandissant de transparence de la société civile ? Autant de questions qui seront abordées et qui permettront de replacer l’action de l’archiviste dans le contexte plus large qu’implique son rôle de passeur, entre producteurs d’information et usagers.
Ouvrir les archives ? Le défi des archivistes des Trente glorieuses (1950-1980)
Par Marie RANQUET, Archives nationales
La question de l’ouverture des archives est régulièrement le sujet de débats internes à la profession ; les délais de communicabilité ne sont pas nés d’eux-mêmes, mais sont le résultat d’une réflexion professionnelle qui n’a pas attendu leur inscription dans la loi du 3 janvier 1979.
À l’occasion de la préparation du décret du 19 novembre 1970, la Direction des Archives de France lance une enquête auprès des Archives départementales ; elle les interroge sur les documents qui devraient, selon eux, faire l’objet de délais particuliers, et sur les délais qui devraient être appliqués. L’étude des réponses conservées révèle la diversité des sentiments des archivistes et de leurs réactions, allant de l’ouverture générale sur la plupart des documents à la fermeture de corpus parfois inattendus.
Le réseau associatif se saisit lui aussi de la question : l’Association amicale professionnelle des archivistes français inscrit comme sujet mis à l’étude pour l’année 1967 les communications au public. Les comptes rendus des réunions régionales de l’Association donnent à voir une photographie de la façon dont les archivistes de toute la France envisagent l’évolution de la communication au public.
La question de l’accès aux archives de la Seconde guerre mondiale se pose dès la fin des années 1960 ; en 1975, à la suite de la polémique surgie à l’occasion de la parution en 1972 de l’ouvrage La France de Vichy de Robert Paxton, une nouvelle enquête est menée par la Direction des archives de France auprès des services d’Archives départementales, afin de recueillir leur avis sur une éventuelle ouverture des fonds concernant le conflit. Là encore, les positions sont partagées, et montrent la lenteur du processus ayant abouti avec les arrêtés du 29 avril 2002 et du 24 décembre 2015.
Cette communication propose d’exposer les explorations menées par la profession des archivistes, qui, dès les années 1950, s’interroge sur la réponse à apporter à la montée de la revendication sociale et historienne d’ouverture des archives.
Les dérogations générales : mesures à étendre ou mesures exceptionnelles ?
Par Jeanne MALLET, Archives départementales de la Creuse
Les dérogations générales sont régulièrement présentées comme un modèle de transparence, à étendre ou à généraliser : ce constat se fait rapidement à la lecture des différents rapports évoquant l’accès aux archives et rendus aux ministres de la Culture successifs, de Charles Braibant à Christine Nougaret. L’idée est que ces mesures d’ouverture particulières contribuent à la bonne marche de la démocratie et de l’accès des citoyens à des corpus importants pour la recherche historique, à un âge où la transparence est érigée par tous les gouvernements en principe de société et en devise politique.
Mais au-delà des principes et des souhaits avancés de toutes parts, que ce soit par les politiques, les historiens et l’administration, force est de constater que les arrêtés de dérogation générale restent une mesure exceptionnelle : depuis la loi sur les archives de 1979, seuls 20 textes ont été adoptés par les ministères de la Culture et de la Défense.
Rendre accessible le droit d’accès : genèse et mise en œuvre de l’application @docs
Par Jean-Charles BEGAGUE, SIAF
Au début de l’année 2019, les Archives de France lanceront un outil numérique destinée à simplifier l’accès à l’information publique. Baptisé @docs, son principe est d’orienter de manière simple et rapide les usagers, peu au fait du « maquis » que constitue le droit d’accès aux archives. Il ne s’agit pas d’entrer dans des subtilités juridiques, mais d’apporter une réponse simple aux questions précises qu’ils se posent, du type : « Est-ce que je peux consulter et avoir une copie du plan cadastral de ma commune ou du jugement de divorce de mes parents ? »
@docs se veut donc un outil d’orientation général, simple et innovant, sous forme d’’arbre de décision », amenant l’usager d’une typologie documentaire (acte de naissance, dossier d’adoption, etc.) à l’information relative à son accès (communication, reproduction, recours possible en cas de refus) en fonction de sa « qualité » (personne intéressée, ayant-droit, tiers).
La communication se propose de revenir sur la genèse de l’outil et sur les étapes de sa mise en œuvre. Elle pourra donner lieu à une démonstration en direct.
Horaire
(Mercredi) 14h00 - 17h30
Lieu
Auditorium
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Antoine MEISSONNIER
Antoine MEISSONNIER
département des archives, de la documentation et du patrimoine du ministère de la Justice
Après des études à l’École nationale des chartes, des recherches en histoire politique et juridique du Moyen Âge et une formation à l’Institut national du Patrimoine, Antoine Meissonnier est devenu adjoint au chef du bureau du contrôle et de la collecte au Service interministériel des Archives de France (2012-2016). À ce poste, il a contribué à la politique d’évaluation et de sélection des archives contemporaines et a co-piloté la rédaction du Référentiel général de gestion des Archives (octobre 2013) et du Cadre méthodologique pour l’évaluation, la sélection et l’échantillonnage des archives (juillet 2014). Confronté à des projets nationaux de dématérialisation des processus administratifs, il s’est intéressé aux enjeux juridiques et techniques de la gestion de l’écrit électronique, des questions de valeur probante au défi de la pérennisation de l’information numérique, en passant par la cybersécurité. Il a participé à la réforme du cadre juridique de la valeur probante de l’écrit électronique, en contribuant aux modifications récentes du Code civil et du Code de la santé publique, ainsi qu’à la mise en œuvre du règlement eIDAS. Attaché au partage d’expériences et à la transmission des connaisances, il a été expert aux commissions de l’AFNOR CN 46-11 « Archives / Gestion des documents d’activité » et CN 171 « Applications pour l’archivage et la gestion du cycle de vie du document », ainsi que formateur pour le ministère de la Culture, l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, l’Association des archivistes français ou encore l’École nationale des chartes. Il a été également membre du comité scientifique du salon Documation de 2012 à 2015. Depuis octobre 2016, il a pris la tête du département des archives, de la documentation et du patrimoine du ministère de la Justice.
département des archives, de la documentation et du patrimoine du ministère de la Justice
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Bruno RICARD
Bruno RICARD
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
Diplômé de l’École nationale des chartes (1992) et de l’Institut national du Patrimoine (1993) – chef du centre des archives diplomatiques de Nantes de 1993 à 2000, directeur des archives départementales de l’Oise de 2000 à 2013, chargé de mission pour les affaires juridiques puis sous-directeur de la communication et de la valorisation des archives au service interministériel des archives de France depuis 2013. Dans le cadre de ses missions au service interministériel des archives de France, il a accompagné plusieurs processus législatifs et réglementaires : loi Liberté de la création, architecture et patrimoine ; loi relative à la gratuité et aux modalités de la réutilisation des informations du secteur public (loi Valter) ; loi pour une République numérique (loi Lemaire) ; arrêtés d’ouverture anticipée d’archives de la Seconde Guerre mondiale (24 décembre 2015) et du procès Klaus Barbie (30 juin 2017). Il suit actuellement l’élaboration du décret sur la diffusion en ligne des documents comportant des données à caractère personnel et le projet de loi relatif à la protection des données personnelles. Il est membre de la commission d’accès aux documents administratifs (CADA) depuis 2012 et du comité du secret statistique depuis 2015, et traite régulièrement des dossiers avec la Commission nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). Il est rédacteur en chef du carnet de recherches “Droit(s) des archives”, créé en 2015 avec Marie Ranquet. Hors champ normatif, la sous-direction qu’il pilote au sein du SIAF est maître d’ouvrage du portail francearchives.fr et du Grand Mémorial ; elle gère également les dossiers et programmes de politique des publics.
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
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Jean-Charles BEDAGUE
Jean-Charles BEDAGUE
Service interministériel des archives de France
Archiviste paléographe, docteur en histoire, Jean-Charles Bédague a été responsable des archives présidentielles aux Archives nationales de 2010 à 2015. Il est désormais chef du bureau des études et des partenariats scientifiques au Service interministériel des Archives de France, chargé notamment des questions d'accès aux archives (communicabilité, diffusion, réutilisation).
Service interministériel des archives de France
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Jeanne MALLET
Jeanne MALLET
Archives départementales de la Creuse
Archiviste paléographe, Jeanne Mallet est chargée de l'accès aux archives (communication, diffusion, réutilisation) au sein des Archives de France depuis 2015 et jusqu'au 28 septembre 2018. Elle a pris ensuite la direction des Archives départementales de la Creuse.
Archives départementales de la Creuse
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Marie RANQUET
Marie RANQUET
Archives nationales
Archiviste paléographe, conservateur du patrimoine, et docteur en histoire contemporaine, Marie Ranquet a soutenu en 2016 sa thèse de doctorat sur l’histoire de l’accès aux archives publiques en France. Marie Ranquet a été responsable de la communicabilité des archives publiques au Bureau de l’accès aux archives du Service interministériel des Archives de France et a ensuite été adjointe au chef du Bureau du contrôle et de la collecte. Elle exerce depuis octobre 2017 aux Archives nationales, où elle est responsable des archives des Assemblées et du contrôle de l’Etat.
Archives nationales
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Perica SUCEVIC
Perica SUCEVIC
Directeur adjoint d’Etalab
Directeur adjoint d’Etalab
03avril14h0016h00Archives et droits humainsSession présidée par Agnès DEJOB14h00 - 16h00
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Le cas de l'Ofpra, le défi de l'ouverture d'archives protégées Par Aline ANGOUSTURES et Adélaïde CHOISNET, Office français de protection des réfugiés et apatrides La Mission histoire et valorisation des
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Le cas de l’Ofpra, le défi de l’ouverture d’archives protégées
Par Aline ANGOUSTURES et Adélaïde CHOISNET, Office français de protection des réfugiés et apatrides
La Mission histoire et valorisation des archives de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) propose un retour d’expérience sur la mise en place de l’accès à des fonds d’archives restés fermés pendant de longues années. En effet, établissement public chargé en toute indépendance de l’application de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, créé par la loi n° 52-893 du 25 juillet 1952, l’Ofpra s’est longtemps appuyé sur un article de cette même loi pour refuser tout accès à ses archives.
Ce retour d’expérience se fera à deux voix, en s’appuyant sur l’expérience de la créatrice et actuelle cheffe de la mission, et sur le point de vue de l’archiviste chargée du classement des fonds administratifs. Le cas des archives de l’Ofpra permet d’aborder différents défis pour les archivistes en matière de transparence, d’accès aux fonds et d’innovations.
D’abord, il sera nécessaire d’expliquer comment l’enchainement de la création d’une institution conçue comme un « consulat des réfugiés » (Karen Akoka, 2017), et de décisions jurisprudentielles et européennes sur la protection des demandeurs d’asile a conduit à voir ces archives comme « interdites » (Sonia Combe, 1994). Sera ensuite abordée la question de la communication de ces archives en retraçant les grandes étapes de la création du service dédié, en montrant quelles ignorances et quelles méfiances substituent en dépit de cette nouvelle volonté de transparence, et quelles limites sont posées par les archives elles-mêmes, documents « à protéger » en raison de leur valeur juridique et légale, géopolitique et patrimoniale. On mettra enfin en parallèle les évolutions de la notion de protection des données et des techniques de valorisation des archives, notamment sur Internet, pour exposer comment la Mission histoire a réussi à concilier, grâce à un nouveau portail d’archives en ligne, les exigences de protection de la vie privée et les attentes des nombreux lecteurs et généalogistes, pour offrir une première porte d’entrée dans ses fonds.
Retracer le passé de victimes de la société: la gestion de l’impact émotionnel sur les archivistes
Par Anouk DUNANT GONZENBACH et Pierre FLUCKIGER, Archives d’État de Genève
Jusqu’au début des années 1980 en Suisse, des mesures de coercition à des fins d’assistance et de placements extrafamiliaux ont été prises à l’encontre d’enfants et de jeunes. Ces enfants ont été très souvent maltraités dans les institutions ou familles d’accueil dans lesquelles ils ont été placés. Depuis quelques années, nous avons assisté à une prise de conscience de l’opinion publique, qui a amené le Parlement à adopter en 2016 une loi qui prévoit entre autres que les victimes de ces placements puissent bénéficier d’une contribution de solidarité. Cette loi donne pour mission aux archives cantonales de reconstituer les parcours individuels de ces personnes afin de fournir les preuves de ces placements.
Les archivistes se retrouvent ainsi en contact avec des personnes qui ont été placées dans leur enfance et qui cherchent à combler les trous de leurs passé; ils effectuent les recherches permettant d’étayer les dossiers de demandes d’indemnité. Ils sont ainsi confrontés très régulièrement à des situations émotionnelles particulièrement impactantes, qui peuvent, parce qu’elles sont très fréquentes, déclencher des symptômes post-traumatiques.
Le métier d’archiviste ne forme pas à la gestion de ces situations particulières. Ce retour d’expérience présentera comment il est possible de développer des compétences qui aident à préserver la santé à court et moyen terme des archivistes confrontés à ces situations et comment à l’avenir notre profession peut et doit s’y préparer.
Intensifier un conflit en détruisant des archives : le cas de la Commission de vérité et réconciliation du Canada
Par Jennifer DEKKER, University of Ottawa
Les commissions de vérité sont le plus souvent établies dans des pays qui connaissent depuis longtemps des violations des droits de la personne. Il est extrêmement rare d’établir une commission de vérité dans une démocratie libérale telle que le Canada. Pourtant, le Canada a mis sur pied une commission de vérité et réconciliation en 2008 pour régler une poursuite collective importante de la part des anciens élèves des pensionnats autochtones. Les victimes ont allégué de multiples formes de violence physique et psychologique au cours des 150 années de fonctionnement de ces établissements.
Bien qu’il existe des milliers de documents textuels et photographiques dans le nouveau Centre national pour la vérité et la réconciliation (voir https://nctr.ca/fr/map.php), ils représentent en grande partie le point de vue de l’État en ce qui a trait aux événements survenus pendant l’époque d’assimilation d’enfants autochtones. Les conséquences des pensionnats sur les peuples autochtones sont beaucoup moins bien documentées. Cependant, en octobre 2017, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur de la destruction d’une collection d’archives (recueillies dans le cadre du Processus d’évaluation indépendant) détaillant les agressions les plus atroces subies par les jeunes pensionnaires.
Cette conférence portera sur la Commission de vérité et réconciliation et analysera les effets de la décision de la Cour suprême du Canada. Je comparerai cette décision à la loi allemande sur les archives de la Stasi, qui abordait les mêmes défis, mais de manière très différente. Je toucherai également sur les questions concernant les conséquences probables de la destruction des archives, de ce qui aurait pu être fait différemment, et de la manière dont les communautés de victimes ont été divisées par cette décision.
Une communauté d’ego-consultants : des usagers à la recherche de leurs dossiers d’enfant placé
Par Adélaïde LALOUX, Université d’Angers
Cette proposition découle du travail de doctorat en cours qui étudie les dossiers individuels en protection de l’enfance, sur l’ensemble de leur cycle de vie et dans plusieurs domaines de production, que ce soit dans la sphère judiciaire, administrative ou associative, de la fin des années 1970 à nos jours. Lors de cette étude, nous avons identifié une « communauté d’égo-consultants » comme un concept applicable aux dossiers établis dans le cadre de la protection de l’enfance. Cette idée découle directement de la notion « d’égo-archives ». C’est un système au sein duquel les usagers partagent un vécu similaire qui a engendré la création d’archives les concernant. Tels que nous les envisageons, les membres sont liés par une fragilité commune qui les amène, à travers la consultation, à des pratiques identitaires comparables. Une volonté d’entraide s’organise face au monde des archives : les usagers se regroupent, par le biais d’internet ou d’associations, pour se questionner et avancer ensemble dans leurs démarches. Ce système permet alors d’envisager la lecture du dossier, à l’encontre des représentations spontanées, comme un acte social et non comme une activité purement individuelle. Par ailleurs, cette communauté souhaite optimiser la puissance de réparation des archives. Ainsi, la volonté de pouvoir modifier eux-mêmes le contenu du dossier permet aux usagers d’investir et de mettre en évidence la puissance symbolique et identitaire des archives. Finalement, au-delà d’une valeur historique ou administrative, la valeur personnelle se trouve au centre de l’attention. C’est pourquoi de nouvelles logiques d’usage se dégagent et sont à prendre en considération dans le déroulement du traitement archivistique. La question du rôle de l’archiviste se pose. De notre point de vue, c’est bien la liberté que prend l’État d’intervenir dans la vie familiale des personnes concernées qui induit une obligation certaine de rendre les briques d’une histoire personnelle complexe aussi compréhensible et transparente que possible pour l’usager, tout en sachant le protéger.
Horaire
(Mercredi) 14h00 - 16h00
Lieu
Salon Passementiers
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42000 Saint Etienne
Intervenant pour cet événement
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Adélaïde CHOISNET
Adélaïde CHOISNET
Office français de protection des réfugiés et apatrides
Adélaïde Choisnet, archiviste, est diplômée du master professionnel de l'Université d'Angers en 2015 et travaille à la Mission histoire et valorisation des archives de l'Ofpra depuis juillet 2016
Office français de protection des réfugiés et apatrides
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Adélaïde LALOUX
Adélaïde LALOUX
Université d\\\'Angers
Adelaïde Laloux est doctorante en archivistique à l'université d'Angers dans le cadre du programme de recherche EnJeu[x] (Enfance-jeunesse). Son sujet de thèse porte sur le dossier individuel en protection de l'enfance : "Le dossier personnel de l'enfant dans le secteur sanitaire et social : constitution, conservation, accès.". Elle a également accompli plusieurs missions comme archiviste en collectivités territoriales et comme ingénieure d'études, notamment dans le cadre d'une analyse des pratiques des internautes généalogistes.
Université d\\\'Angers
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Agnès DEJOB
Agnès DEJOB
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
Spécialités : pratique du métier d’archiviste dans les Archives régionales, archives du milieu militant, archives et citoyenneté, insertion professionnelle et référentiels métiers dans les archives. Parcours professionnel : diplômée en archivistique ; responsable des Archives régionales de la Région Pays de la Loire (depuis 1998). Parcours associatif : Conseil, classement et valorisation d’archives du monde associatif nantais et national. Adhérente et impliquée sur de nombreux projets dans plusieurs associations professionnelles d’archivistes : Collectif A8 (de 2003 à 2010), Association des archivistes français (depuis 2004 ; j’ai notamment été secrétaire et chef de projet référentiel métiers) ; Conseil international des archives (chef du projet Modèle de compétences pour les archives de 2009 à 2011).
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
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Aline ANGOUSTURES
Aline ANGOUSTURES
Office français de protection des réfugiés et apatrides
Aline Angoustures, historienne, est cheffe de la Mission histoire et valorisation des archives de l'Ofpra. Elle a co-dirigé récemment l'ouvrage "Réfugiés et apatrides. Administrer l'asile en France (1920-1960), PUR, juin 2017.
Office français de protection des réfugiés et apatrides
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Anouk DUNANT GONZENBACH
Anouk DUNANT GONZENBACH
Archives d’État de Genève
Anouk Dunant Gonzenbach est directrice adjointe des Archives d’Etat de Genève depuis 2017 ; elle y travaille depuis 2002. Elle est notamment responsable des projets numériques : archivage électronique; gouvernance des documents et données électroniques; outils numériques et médiation numérique. Elle est membre du groupe Records Management de l'Association des archivistes suisses. Elle tient un blog professionnel « le présent d’hier et de demain »: www.hieretdemain.ch
Archives d’État de Genève
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Jennifer DEKKER
Jennifer DEKKER
University of Ottawa
ANGLAIS: I am an academic librarian whose current research interest is political agency through archives. For the last several years, I have been focused on the Indian Residential School archives collected by the Truth and Reconciliation Commission in Canada. FRANCAIS: Je suis une bibliothécaire académique, et je m'intéresse actuellement à l’affirmation politique à travers les archives. Au cours des dernières années, je me suis concentrée sur les archives des pensionnats autochtones recueillies par la Commission de Vérité et Réconciliation au Canada.
University of Ottawa
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Pierre FLUCKIGER
Pierre FLUCKIGER
archiviste d\\\'Etat (Genève)
archiviste d\\\'Etat (Genève)
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Sincérité et droit du numérique Table ronde animée par Pascal AGOSTI Avec l'ANSSI (sous réserve) L’association de la sincérité à la confiance, pour le moins inédite, renvoie plus généralement à la
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Sincérité et droit du numérique
Table ronde animée par Pascal AGOSTI
Avec l’ANSSI (sous réserve)
L’association de la sincérité à la confiance, pour le moins inédite, renvoie plus généralement à la prise en compte du numérique par le Droit : comment des moyens numériques peuvent-ils être sincères ? Il est vrai que l’avènement récent des échanges électroniques a considérablement modifié le paysage juridique français, mais aussi européen et international. La flexibilité de certains concepts leur permet de s’adapter à ce nouvel environnement sans pour autant remettre en cause leur essence. La notion de sincérité fait partie de ces concepts.
Bien que la sincérité ne soit pas une notion ou un qualificatif utilisé dans le Droit du numérique, on comprend bien le lien existant entre la sincérité et la fiabilité des moyens numériques ou leur auditabilité (certification, labellisation…).
La sincérité d’un moyen numérique est liée à sa vérification, au contrôle par le biais d’une homologation/certification/labellisation. En effet, dans l’électronique, la sincérité peut être prouvée, ce qui sous-entend qu’elle est soumise à un contrôle et donc à une vérification.
Dans le cadre de cet Axe, nous tenterons de faire le lien entre les moyens numériques (identification électronique, signature et écrit électroniques, documents sous forme électronique, lettre recommandée électronique) et contrôle de leur fiabilité par le biais de procédures d’audit (homologation/certification/qualification/labellisation). Pour ce faire, nous effectuerons un panorama des textes législatifs et réglementaires, nationaux ou européens, voire internationaux, en la matière, des questions relatives à l’homologation/certification/qualification de sécurité.
Enfin, nous analyserons les initiatives européennes en matière de sécurité avec les Règlements concernant les flux de données et l’EU CyberAct.
Les apports de la normalisation pour le numérique : confiance ou défiance ?
Par Charlotte MADAY, représentante de l’AAF dans le groupe CN46-11 de l’AFNOR et Nourreddine LAMRIRI, responsable du ad hoc group 1/CN46 « gouvernance de l’information »
Comment la normalisation peut intervenir comme complément à la loi ? Dans le domaine de la gestion des archives et des documents, qu’est-ce que la normalisation apporte pour améliorer la confiance dans le numérique ?
Cette contribution proposera trois perspectives d’analyse :
1) le processus normatif est-il vecteur de transparence?
Traditionnellement jugée obscure, la normalisation est pourtant la résultante d’un consensus ou la communauté métier est invitée à largement se prononcer sur l’orientation et les textes. Destinée à harmoniser les processus métiers, ou encore à combler des vides laissés par le législatif et le réglementaire, la norme est aussi d’adoption volontaire. Ceci peut cependant trouver ses limites, dans le sens ou l’accessibilité des textes de normes est encore dépendant du modèle économique de l’ISO/AFNOR et ou nulle contrainte régit leur adoption.
2) Les objectifs des textes normatifs dans le domaine de l’information et la communication : renforcer la confiance et la sincérité des technologies?
La prise en compte du numérique est désormais actée dans les textes révisés, et l’on s’attardera à en préciser quelques exemples. Il convient également de mesurer les impacts des évolutions technologiques au prisme des fondamentaux archivistiques : dans ce cas, le texte normatif devient un outil pédagogique qu’il convient de rendre accessible à tous les acteurs de l’information et la documentation.
3) A des fins d’illustration, seront évoqués un retour d’expérience d’utilisateurs implémentant des normes ,et le travail du groupe ad hoc 1 de la CN46, sur la gouvernance de l’information. Dans ce contexte, la normalisation devient un espace d’incubation et un vecteur de confiance et de transparence dans la définition de modes innovants d’organisation de l’information et dont de nombreux experts au niveau mondial constituent le premier contingent d’utilisateurs. L’approche choisie par ce groupe sera détaillée et présentée au public afin de détailler concrètement la démarche.
Intervenant associé à la préparation de l’intervention : Chloé Toledano, expert AFNOR CG46
Horaire
(Mercredi) 14h00 - 15h30
Lieu
Salon Marengo
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Charlotte MADAY
Charlotte MADAY
Représentante de l\'AAF dans le groupe CN46-11 de l\'AFNOR
Archiviste depuis 2005, j'ai travaillé aussi bien dans le secteur public que privé. Je représente l'AAF depuis 2010 à l'AFNOR dans le groupe CN46-11.
Représentante de l\'AAF dans le groupe CN46-11 de l\'AFNOR
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Maitre Pascal AGOSTI
Maitre Pascal AGOSTI
Associé du Cabinet Caprioli & Associés
Docteur en droit, Avocat au barreau de Nice DEA de droit des contrats d'Affaires. Responsable des Pôle droit des contrats informatiques et électroniques et dématérialisation Spécialiste en droit de l’informatique et des technologies de l’information et de la communication Réussite à l’examen Lead Auditor 27001. Membre de la Commission de Normalisation SSI de l’AFNOR (notamment pour les questions relatives à la « privacy »). 15 ans d'expérience en droit des nouvelles technologies Chargé d’enseignement dans le Master 2 Professionnel Droit des technologies de l’information et de la communication à l’Université de Nice Sophia Antipolis (Cours Contrats informatiques) et intervenant dans le Master 2 Professionnel Tiers de Confiance à l’Université de La Rochelle. Dans le cadre de ses missions, Pascal AGOSTI a été confronté à la transparence technologique sous toutes ses formes (interopérabilité des plateformes, open data, archivage et portabilité des données…).
Associé du Cabinet Caprioli & Associés
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Nourreddine LAMRIRI
Nourreddine LAMRIRI
Responsable du ad hoc group 1/CN46 \"gouvernance de l\'information\"
Responsable du ad hoc group 1/CN46 \"gouvernance de l\'information\"
03avril14h3015h30Atelier_Archives et Wikidata14h30 - 15h30
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Introduction par des archivistes pour des archivistes à l'utilisation de Wikidata. Pour plus d'informations : http://archiveswikidata.ch/ Wikidata|LOD|GLAM|innovation|mutualisation|Open data Animateurs : Baptiste de Coulon, conseiller en gestion de l'information, Le lieu imaginaire Gilliane Kern,
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Introduction par des archivistes pour des archivistes à l’utilisation de Wikidata. Pour plus d’informations : http://archiveswikidata.ch/ Wikidata|LOD|GLAM|innovation|mutualisation|Open data
Animateurs :
Baptiste de Coulon, conseiller en gestion de l’information, Le lieu imaginaire
Gilliane Kern, archiviste suisse de profession, wikimédienne à titre personnel, membre du comité de l’Association des archivistes suisses (AAS), le tout avec passion.
- Mercredi 3 avril de 14h30 à 15h30, salon Jacquard 2
- Vendredi 5 avril de 9h à 10h, salon Jacquard 2
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Mercredi) 14h30 - 15h30
Lieu
Salon Jacquard 2
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
03avril14h3015h30Atelier_Un outil pour traiter les vracs bureautiques : OCTAVE14h30 - 15h30
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Cet atelier a pour objectif de présenter l'outil de préparation des versements OCTAVE développé par le Service interministériel des Archives de France et d'en proposer une rapide prise en main. Bureautique|vracs|archives
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Cet atelier a pour objectif de présenter l’outil de préparation des versements OCTAVE développé par le Service interministériel des Archives de France et d’en proposer une rapide prise en main.
Bureautique|vracs|archives électroniques|OCTAVE.
Animatrices :
Marion Humbert, chargée du développement de l’archivage électronique dans les services publics d’archives territoriaux, Service interministériel des Archives de France.
Dominique Naud, chargée des questions de pérennisation et de description archivistique, Service interministériel des Archives de France
- Mercredi 3 avril de 14h30 à 15h30, salon Jacquard 3
- Vendredi 5 avril de 14h à 15h, salon Le Corbusier 1
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Mercredi) 14h30 - 15h30
Lieu
Salon Jacquard 3
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42100 Saint Etienne
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En prévision de la séance du 5 avril consacrée aux nouveaux usages de la salle de lecture, les archives municipales de Saint-Étienne proposent une pré-session de réflexions, sous forme
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En prévision de la séance du 5 avril consacrée aux nouveaux usages de la salle de lecture, les archives municipales de Saint-Étienne proposent une pré-session de réflexions, sous forme d’atelier/séance de créativité. Avec l’aide du designer qui accompagnera le projet de futur bâtiment des archives municipales et métropolitaines, il s’agira d’imaginer ensemble à quoi ressemblera ou devrait ressembler la salle de lecture de demain tant en termes d’aménagement que d’organisation et de fonctionnalités. Devant le développement des salles de lecture virtuelles et des usages numériques, une fréquentation moindre des lecteurs physiques et parfois la nécessité de mutualiser des espaces, que restera-t-il de la salle de lecture que nous connaissons aujourd’hui ? Priorité à donner aux originaux, lieu de médiation à la donnée, tiers-lieu ? Quel sens et quelle âme donner à cet espace, lieu de rencontre entre les documents et le public ? Comment imaginer et permettre l’évolution et la modularité des usages ?
Venez partager vos réflexions et construire ensemble la salle de lecture du futur. Les premières pistes de réflexions qui émergeront de ces échanges seront présentées lors de la séance consacrée aux nouveaux usages de la salle de lecture, puis pourraient faire l’objet d’un article dans Archivistes !.
Principe : 15 personnes, sur inscription
Il n'y a plus de places disponibles.
Horaire
(Mercredi) 14h30 - 15h30
Lieu
Salons Le Corbusier 3.4
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint Etienne
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La généralisation des outils informatiques et la multiplication des outils de partage et de stockage dans les organisations contribuent à une multiplication des données non structurées, parfois redondantes, dans des
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La généralisation des outils informatiques et la multiplication des outils de partage et de stockage dans les organisations contribuent à une multiplication des données non structurées, parfois redondantes, dans des formats divers dont le contenu ne se retrouve plus forcément sur des supports papier ou dans des applications. La dette de ces documents bureautiques produits, stockés et non triés explose, tant sur les ordinateurs isolés que sur les disques durs externes ou les serveurs dont la capacité de stockage ne fait qu’augmenter (proportionnellement à la diminution du coût). Les archivistes peuvent se sentir démunis face à ce défi que représentent la sélection, la description et la conservation de cette production qu’ils ne peuvent pas ignorer.
ArchiFiltre est un projet mené au sein des ministères sociaux par le bureau des archives. Il a pour objectif d’outiller les archivistes confrontés à cette production particulière que représentent les fichiers bureautiques. L’outil développé permet à toute personne amenée à découvrir une arborescence de fichiers informatiques de mieux en appréhender le contenu de manière globale en un coup d’œil. Il sera ensuite possible d’approfondir la constitution des répertoires à auditer ou à traiter puis de renommer les éléments (documents ou dossiers), de les taguer et de les commenter pour apporter des éléments de description supplémentaires. Enfin, les documents enrichis de leurs nouvelles métadonnées pourront être constitués en SIP afin d’être versés et conservés dans un système d’archivage.
Les ateliers ArchiFiltre proposeront une présentation de l’outil développé par l’équipe ArchiFiltre et un test en réel des fonctionnalités qu’il offre pour réaliser des audits d’arborescences de fichiers ou pour préparer des paquets de documents à verser.
Les participants pourront procéder à des tests à partir d’arborescences de fichiers proposés par les animateurs de l’atelier ou à partir de répertoires de fichiers qu’ils auront apportés sur clé USB.
Bureautique|Audit|Analyse|Données|Fichiers|
Animateurs :
Chloé Moser, Adjointe à la cheffe ou Anne Lambert, cheffe de la mission des archives de France auprès des ministères sociaux
Jean-Baptiste Assouad, ingénieur sur le projet ArchiFiltre ou Emmanuel Gautier, ingénieur et data scientist sur le projet ArchiFiltre
- Mercredi 3 avril de 14h30 à 15h30, salon Le Corbusier 1
- Vendredi 5 avril de 11h à 12h, salon Le Corbusier 1
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Mercredi) 14h30 - 15h30
Lieu
Salon Le Corbusier 1
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
03avril15h3016h30Présentation des posters15h30 - 16h30
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Huit posters seront exposés sur la mezzanine du Centre de congrès. Vous pourrez rencontrer leurs auteurs durant les pauses qui sont prévues de
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Huit posters seront exposés sur la mezzanine du Centre de congrès.
Vous pourrez rencontrer leurs auteurs durant les pauses qui sont prévues de :
- mercredi 3 avril de 15h30 à 16h30
- jeudi 4 avril de 9h45 à 10h45
Au programme:
- À deux, c’est mieux
Par Aude Seillan, Directrice des Archives départementales, Archives départementales des Deux-Sèvres et Gaël Chenard, directeur des Archives départementales de la Vienne
- Transparence en bibliothèques d’archives : fenêtre ouverte sur le prêt
Par Sabine SOUILLARD, Responsable de la bibliothèque, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
- Pas d’archivage électronique sans nettoyage numérique
Par Coline VIALLE, Archives de Brest Métropole et Ville et Valérie HUGEL, Archives de la Ville et de l’eurométropole de Strasbourg
- Les témoignages de guerre, une lecture sensible des archives
Par Alexandre Chevaillier, Agent d’archives, en charge de la bibliothèque, Archives départementales de Meurthe-et-Moselle
- Le RGPD serait-il le meilleur ami de l’archiviste ?
Par Anne-Laure DONZEL
- Normalisation en information-documentation : pour quoi faire et qu’y fait-on ?
Par Stéphanie Roussel, présidente de la CN46 de l’Afnor
- Valence-Paris, Paris-Valence, valoriser des fonds de l’exil républicain
Par Sandrine SAULE, étudiante Master 2 Archives Paris 8/ stagiaire à la Biblioteca Valenciana
Horaire
(Mercredi) 15h30 - 16h30
Lieu
Mezzanine du centre de congrès
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On utilise très souvent dans les traitements de texte, les tableurs ou les éditeurs de texte la fonction "Rechercher/Remplacer", qui consiste à trouver une chaîne de caractères puis la remplacer
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On utilise très souvent dans les traitements de texte, les tableurs ou les éditeurs de texte la fonction « Rechercher/Remplacer », qui consiste à trouver une chaîne de caractères puis la remplacer par une autre. Par exemple, on a besoin de remplacer une expression par une autre, ou encore de modifier et nettoyer des portions de code dans les instruments de recherche XML (suppression de balises, modifications d’attributs, changement du mode d’écriture des dates, etc.).
Les expressions régulières permettent d’utiliser cette fonction à un niveau supérieur : en effet, elles proposent des caractères génériques qui vont rechercher et sélectionner en une seule opération des chaînes de caractères ayant des valeurs différentes, sans que celles-ci soient connues à l’avance. En d’autres termes, elles offrent la possibilité de sélectionner non pas un contenu précis mais des types de contenu (par exemple toutes les dates d’un inventaire, ou encore toutes les occurrences d’un élément ou d’un attribut XML, indépendamment de leur valeur). Outre la sélection, les expressions régulières sont utiles pour modifier les contenus, car elles peuvent utiliser les chaînes de caractères sélectionnées en s’en servant comme motif de remplacement.
Souvent méconnues, les expressions régulières offrent pourtant un gain de temps considérable pour toiletter et mettre à jour des fichiers texte, les instruments de recherche notamment. On peut modifier en quelques clics des milliers de ligne de texte, et s’épargner de fastidieuses et répétitives opérations de copier-coller qui finissent par décourager. Elles sont également très utiles pour restructurer des documents bureautiques, comme un instrument de recherche sous forme bureautique que l’on voudrait convertir en tableau en vue de l’importer dans un logiciel métier.
Cet atelier pratique propose une initiation aux expressions régulières, pour en comprendre le principe, puis pour montrer quelques exemples de manipulation de texte.
Expressions régulières|REGEX|Code|Encodage||
Animateur :
Jean-François Moufflet, Responsable de fonds, Archives nationales
- Mercredi 3 avril de 16h30 à 17h30, salon Jacquard 2
- Vendredi 5 avril de 9h à 10h, salon Le Corbusier 1
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Mercredi) 16h30 - 17h30
Lieu
Salon Jacquard 2
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
03avril16h3017h30Politique des services d'archivesSession présidée par Agnès VATICAN16h30 - 17h30
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La transparence aux Archives nationales : une nécessité qui s'impose de plus en plus Par Béatrice HEROLD, Archives nationales Depuis quatre ans, la question de la transparence aux Archives nationales
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La transparence aux Archives nationales : une nécessité qui s’impose de plus en plus
Par Béatrice HEROLD, Archives nationales
Depuis quatre ans, la question de la transparence aux Archives nationales s’est posée de plusieurs manières. Son objectif principal est, d’une part, de donner plus de visibilité à notre institution (ouverture totale pour permettre leur ré-utilisation de nos ressources archivistiques libres de droits), d’autre part de mieux rendre compte de nos actions (publication du registre de nos entrées d’archives annuelles publiques, privées, sous format papier ou numérique, publication de l’état de nos fonds non classés et de nos priorités de classement à court et moyen terme) et enfin de mieux connaître les besoins de nos usagers, par exemple à travers l’enquête sur la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales (SIV). Il s’agit de savoir si les actions que nous lançons, sont comprises, appréciées ou au contraire décalées, et inversement de mieux faire comprendre à ces usagers, nos propres limites et difficultés, par exemple avec l’ouverture des fonds de la seconde guerre mondiale et la question complexe de la déclassification des archives. Le développement des partenariats scientifiques, ainsi que des contributions collaboratives, permettent également de faire participer les usagers aux choix de descriptions des archives ou encore de numérisation. C’est ainsi que nous avons mis en place un comité des usagers des Archives nationales pour échanger tant sur les modalités de fonctionnement des salles de lecture, que des évolutions de la SIV, des programmes de numérisation ou encore des politiques de ré-évaluation des archives. C’est également dans ce contexte que nous avons initié fin 2017 un barcamp et prévu pour fin 2018 un hackathon sur la thématique de la citoyenneté afin de mieux comprendre quels usages pourraient être faits de nos ressources numériques et quels types de services en tirer. C’est une démarche à la fois passionnante, exigeante et parfois délicate, car elle peut mettre en lumière la distance parfois grande entre les attentes et nos offres actuelles, ou encore susciter des malentendus. Elle est dans tous les cas riche d’enseignements.
Le Projet scientifique, culturel et éducatif, vecteur de transparence ?
Par Hélène MAURIN, directrice des archives départementales de la Haute-Savoie
Les Archives départementales de la Haute-Savoie ont élaboré entre fin 2017 et 2018 leur Projet scientifique, culturel et éducatif pour la période 2018-2021. Il s’agit de proposer un retour d’expérience sur la construction de ce projet et de se demander si et comment le PSCE permet davantage de transparence non seulement au sein de l’équipe mais aussi vis-à-vis des décideurs, des usagers et du grand public.
Horaire
(Mercredi) 16h30 - 17h30
Lieu
Salon Marengo
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
-
Agnès VATICAN
Agnès VATICAN
Archives départementales de la Gironde
Archives départementales de la Gironde
-
Béatrice HEROLD
Béatrice HEROLD
Directrice de l\\\\\\\'appui scientifique des Archives nationales
Directrice de l\\\\\\\'appui scientifique des Archives nationales
-
Hélène MAURIN
Hélène MAURIN
directrice des Archives départementales de la Haute-Savoie
directrice des Archives départementales de la Haute-Savoie
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Transparence choisie, transparence retrouvée des archives minorisées : les fonds queer et féministes Par Elodie HOPPE, archiviste à l'Université Lyon 2, et Roméo ISARTE, co-fondateur de l’association Mémoires minoritaires Le
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Transparence choisie, transparence retrouvée des archives minorisées : les fonds queer et féministes
Par Elodie HOPPE, archiviste à l’Université Lyon 2, et Roméo ISARTE, co-fondateur de l’association Mémoires minoritaires
Le questionnement récent autour des archives essentielles est particulièrement sensible lorsqu’il touche les traces de groupes sociaux marginalisés. Les groupes féministes et les communautés LGBTQI sont aujourd’hui au centre de débats de société et la demande de vérité autour de ces questions accompagne un mouvement relativement récent de collecte institutionnelle.
Pour autant, faire l’histoire queer et féministe suppose de savoir où chercher. L’hypothèse serait qu’il existe bien entendu des traces mais que ces traces seraient invisibles, voire invisibilisées dans les archives institutionnelles.
Dans une perspective comparative, deux initiatives de collecte et valorisation de fonds d’archives féministes et queer à Lyon seront présentées, l’une associative, la seconde initiée à l’intérieur d’une université.
L’association Mémoires minoritaires incarne cette pratique alternative de collecte et valorisation. Elle recueille ces traces parfois en déshérences et diffuse une culture de l’archive proche des réflexions menées au sein du Collectif Archives LGBTQI de Paris. Son action est motivée par l’affirmation que la conservation d’archives sur les sexualités et les minorités de genre dans des institutions publiques n’est pas une pratique neutre dénuée d’effet sur la société.
En écho, les archives du Centre Louise Labé, conservées à l’Université Lyon 2, témoignent d’une transparence retrouvée. Convergence entre militantisme et recherche, ce fonds a souffert du déclin des études qui l’ont initié. Ce retour d’expérience permet de mettre en évidence le rôle central du service d’archivage intermédiaire de l’Université, jouant à plein son rôle de l’intérieur, par la coordination entre productrices du fonds, réseaux militants et institutions d’archivage définitif. A rebours d’une collecte sèche, son action a permis l’ouverture d’une nouvelle phase de collecte (et d’un enrichissement du fonds) et la mise à disposition des documents communicables. Autant d’éléments qui invitent à repenser la stratégie globale de sélection et conservation, pour une meilleure transparence.
Déplacardisons nos archives ! Les archives LGBTQI+ en France
Par Patrick COMOY, Collectif Archives LGBTQI
Des projets d’archives LGBTQI+ (lesbiennes, gay, bi, trans, queer et intersexes) sont en pleine affirmation en France et au-delà. Leur développement témoigne d’une prise de conscience par ces communautés de l’importance de préserver et de transmettre leurs mémoires. Ces initiatives s’accompagnent de plus en plus d’une reconnaissance des pouvoirs publics et institutions patrimoniales.
Le collectif Archives LGBTQI+ est une émanation citoyenne qui milite depuis 2017 pour la création d’un centre d’archive et des mémoires LGBTQI+ qui devrait doit voir le jour prochainement à Paris. De tels lieux offrent de nouveaux regards sur les archives.
1- Les « communautés sources » revendiquent de gérer « leurs » archives, et d’en définir les contours (refus des distinctions classiques entre ce qui serait « patrimonial » et aurait la valeur d’être conservé, et des archives considérées comme « mineures » mais fondamentales par les communautés), et les épistémologies (mise en valeur d’une conception de l’archive « vive », qui refuse la sacralisation des artefacts et leur mise à distance du présent, qui valorise chacun.e comme foyer d’archive,…). Elles s’estiment légitimes pour proposer une autre forme d’expertise, située, accompagnée parfois d’autres pratiques, pour leurs archives; leurs approches de la collecte, du classement, de la valorisation, de toutes les étapes la chaine archivistique, peuvent agir comme un « trouble », et ouvrir à d’autres manière de voir et de faire.
2- Ce faisant, ces archives LGBTQI+, autonomes, apparaissent comme autant de révélateurs et (de nouvelles approches) pour toutes les autres archives notamment publiques. Les premières amènent les secondes à reconsidérer comment se sont constitués leurs propres fonds (archives de la répression, de la coercition, de l’action de l’État…), ce qu’ils contiennent et qui n’était pas analysé (par ex. au regard d’un thesaurus élargi aux concepts nécessaires pour des fonds LGBTQI+ ou de description spécifique), le statut d’expertise de l’archiviste professionnel.le et les modalités envisageables pour la valorisation.
[slideshare id=149303754&doc=presentationaafarchiveslgbtqi-190612133208]
» Mes archives sont-elles queer ? «
Par Bénédicte GRAILLES, Maîtresse de conférences en archivistique – Université d’Angers – laboratoire Temos (Temps, mondes, sociétés) CNRS-Fre 2015
Des besoins d’archivage et de communication spécifiques aux militant.e.s
La communication part de l’hypothèse, établie à partir de recherches autour du don et de la transmission d’archives, que les associations militantes et les activistes ont une définition des archives et une relation à la mise en archives singulières et en évolution d’où découlent des besoins et des demandes particulières. La publication des archives par la diffusion en ligne est d’ailleurs une forme contemporaine aboutie de l’action militante, le mot archives devant ici être pris dans son acception la plus large. Ces besoins spécifiques déterminent la géométrie des fonds, les documents confiés et la communicabilité. L’ ouverture des fonds à un public plus ou moins large est fonction du type de militantisme. Des logiques d’affiliation orientent le choix du lieu de conservation.
Suivant les configurations, les acteurs/actrices peuvent être mu.e.s par un besoin identitaire, voire communautaire, ou par un irrésistible élan de partage, un besoin de transmission intergénérationnelle. L’action d’archiver apparaît alors comme un militantisme continué.
Ces deux mouvements concomitants et/ou contradictoires – transmission et affiliation – ont diverses conséquences. Ces caractéristiques paramètrent les lieux de conservation, les traitements archivistiques, les modalités juridiques en fonction des degrés d’ouverture et de conformité idéologique.
La communication s’appuiera sur des études de cas, en particulier dans la sphère féministe et LGBTQ.
[slideshare id=149303076&doc=bgmesarchivessontellesqueer20190324diaposv2-190612131352]
Horaire
(Mercredi) 16h30 - 17h30
Lieu
Salon Passementiers
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42000 Saint Etienne
Intervenant pour cet événement
-
Bénédicte GRAILLES
Bénédicte GRAILLES
Maîtresse de conférences en archivistique - Université d\'Angers - laboratoire Temos (Temps, mondes, sociétés) CNRS-Fre 2015
Bénédicte Grailles est docteure en histoire, conservatrice du patrimoine, maîtresse de conférences en archivistique, responsable du master Archives de l'université d'Angers. Membre du laboratoire Temos et du groupe Alma, Archives, livres, manuscrits et autres supports, ses recherches portent sur les pratiques développées autour des archives, sur l’émergence de patrimoines archivistiques sociaux et militants, sur les usages du matériau archivistique comme espace de construction des individualités et de fabrication sociale des individus et des groupes.
Maîtresse de conférences en archivistique - Université d\'Angers - laboratoire Temos (Temps, mondes, sociétés) CNRS-Fre 2015
-
Claire LEMERCIER
Claire LEMERCIER
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
Diplômée de l’IEP de Paris, agrégée et docteure en histoire, Claire Lemercier, entrée au CNRS en 2003, y est actuellement directrice de recherche, rattachée au Centre de sociologie des organisations, après une première phase de carrière à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine. Dans le cadre du master recherche en sociologie de Sciences Po, elle enseigne l’usage de sources écrites, notamment archivistiques. Principalement ancrées dans un dialogue entre histoire et sociologie, mais faisant aussi appel à la science politique, au droit et à l’économie, ses recherches portent sur les relations entre État, entreprises et marchés, principalement en France, de 1750 à nos jours. Elles sont souvent centrées sur des institutions, sans négliger les trajectoires des personnes qui les font vivre. Elle s’est ainsi intéressée aux chambres de commerce, tribunaux de commerce, instances d’arbitrage commercial et conseils de prud’hommes et, dans le cadre de recherches collectives, aux correspondances négociantes des xviiie et xixe siècles, aux dirigeants des plus grandes entreprises françaises du xxe siècle et au devenir de l’apprentissage après la Révolution française. (voir son CV) Parallèlement, Claire Lemercier a dévéloppé avec Claire Zalc une activité d’expérimentation et de vulgarisation de nouvelles méthodes quantitatives – ou de nouveaux usages d’anciennes méthodes – appliquées à l’histoire (voir le site associé à leur manuel et à leur atelier). Les archives les plus massives, en particulier les dossiers nominatifs (de carrière, de contentieux, de suivi par les services sociaux, etc.) se prêtent particulièrement bien à ce type de démarches, mais posent de délicates questions d’échantillonnage, que la vogue des big data n’a nullement rendues obsolètes. Ces questions rencontrent celles de l’évaluation et la sélection des archives, ce qui a amené Claire Lemercier à participer régulièrement, depuis 2014, à des formations destinées aux archivistes. Membre élue du Conseil scientifique du CNRS, Claire Lemercier y participe activement à un groupe de travail consacré à l’information scientifique et technique, qui a récemment organisé une journée dédiée aux questions de conservation et de partage des données de la recherche. Elle est également membre du comité de suivi de la Loi pour une République numérique mis en place en 2017 au ministère de la Recherche. Dans ces instances, elle s’attache à promouvoir l’open science tout en rappelant l’importance des savoir-faire professionnels et disciplinaires – dont ceux des archivistes – que la nouveauté supposée de la « science des données » ne doit pas conduire à dévaluer.
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
-
Elodie HOPPE
Elodie HOPPE
archiviste à l\'Université Lyon 2
archiviste à l\'Université Lyon 2
-
Patrick COMOY
Patrick COMOY
Collectif Archives LGBTQI
Le collectif Archives LGBTQI est un collectif citoyen de lesbiennes, gays, bi·es, trans, queers et intersexes, et de leurs associations. Il s'est constitué en 2017 pour promouvoir et rassembler les moyens de la création, enfin, d'un lieu dédié aux archives et mémoires LGBTQI+ en France. Il a été désigné en juillet 2018 par les pouvoirs publics pour porter la préfiguration d'un tel centre à Paris.
Collectif Archives LGBTQI
-
Roméo ISARTE
Roméo ISARTE
Co-fondateur de l’association Mémoires minoritaires
Co-fondateur de l’association Mémoires minoritaires
03avril16h3017h30Atelier_Pour des données de qualité : OpenRefine16h30 - 17h30
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Atelier d'initiation à Open Refine, outil libre permettant le nettoyage en masse de données et leur enrichissement (par exemple dans le contexte du web sémantique), dans le cas de rétro
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Atelier d’initiation à Open Refine, outil libre permettant le nettoyage en masse de données et leur enrichissement (par exemple dans le contexte du web sémantique), dans le cas de rétro conversion d’inventaires et de publication de données en open data
open data|xml|qualité|ouverture|données|
Animateurs :
Maïwenn Bourdic
- Mercredi 3 avril de 11h à 12h, salon Le Corbusier 1
- Mercredi 3 avril de 16h30 à 17h30, salon Jacquard 3
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Mercredi) 16h30 - 17h30
Lieu
Salon Jacquard 3
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42100 Saint Etienne
Détails
Peu de services d'archives, hormis les Archives nationales, se sont intéressés aux possibilités de valorisation offertes par les outils de la "galaxie Wiki", notamment Wikipédia et la base Wikimédia Commons. Depuis
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Peu de services d’archives, hormis les Archives nationales, se sont intéressés aux possibilités de valorisation offertes par les outils de la « galaxie Wiki », notamment Wikipédia et la base Wikimédia Commons.
Depuis 2016, les Archives du Rhône ont noué un partenariat avec Wikimédia France et bénéficié de l’appui des contributeurs bénévoles lyonnais pour se former à la rédaction d’articles et au versement d’images numérisées. Cette pratique est apparue comme un bon moyen de faire connaître l’existence de certains fonds, de diffuser plus largement le travail de recherche historique réalisé notamment pour les instruments de recherche, et de valoriser directement les fonds d’archives par le versement d’images numérisées sur la base Wikimédia Commons.
L’objectif de l’atelier sera donc d’expliquer la démarche menée aux ADRML mais aussi d’initier des collègues intéressés à la rédaction et aux possibilités de diffusion et de valorisation des fonds par les outils de la galaxie Wiki.
diffusion|valorisation|numérique|||
Animateurs :
Damien Richard, Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon
Un ou plusieurs membre(s) de la communauté des contributeurs bénévoles à Wikipédia
- Mercredi 3 avril de 16h30 à 17h30, salon Le Corbusier 1
- Vendredi 5 avril de 11h à 12h, salon Jacquard 3
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Mercredi) 16h30 - 17h30
Lieu
Salon Le Corbusier 1
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
03avril18h3019h30Cocktail offert par la mairie de Saint-Étienne18h30 - 19h30
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La mairie de Saint-Étienne nous offre un cocktail de bienvenue au Musée de la Mine, salle "les grands lavabos". Les
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La mairie de Saint-Étienne nous offre un cocktail de bienvenue au Musée de la Mine, salle « les grands lavabos ».
Les espaces d’exposition permanente seront accessibles.
Horaire
(Mercredi) 18h30 - 19h30
Lieu
Musée de la Mine - Parc Couriot
Parc Joseph Sanguedolce 3 bd Franchet d'Esperey 42000 Saint-Étienne
avril
04avril8h3010h00Assemblée générale de la section des Archivistes régionaux8h30 - 10h00
04avril8h3010h00Préparation de l'Assemblée générale8h30 - 10h00
04avril8h3010h00Assemblée générale de la section des Archivistes départementaux8h30 - 10h00
04avril8h3010h00Assemblée générale de la section Aurore8h30 - 10h00
04avril9h3011h00Visiter les Archives départementales de la Loire9h30 - 11h00
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Visite des AD 42 et présentation du projet d’extension Lignes de tramway T1 et T2 arrêt Chaléassière
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Visite des AD 42 et présentation du projet d’extension

Crédit AD42
Lignes de tramway T1 et T2 arrêt Chaléassière
Horaire
(Jeudi) 9h30 - 11h00
Lieu
Archives départementales de la Loire
6 rue Barrouin - 42000 Saint-Étienne
04avril9h4510h45Présentation des posters9h45 - 10h45
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Huit posters seront exposés sur la mezzanine du Centre de congrès. Vous pourrez rencontrer leurs auteurs durant les pauses qui sont prévues de
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Huit posters seront exposés sur la mezzanine du Centre de congrès.
Vous pourrez rencontrer leurs auteurs durant les pauses qui sont prévues de :
- mercredi 3 avril de 15h30 à 16h30
- jeudi 4 avril de 9h45 à 10h45
Au programme:
- À deux, c’est mieux
Par Aude Seillan, Directrice des Archives départementales, Archives départementales des Deux-Sèvres et Gaël Chenard, directeur des Archives départementales de la Vienne
- Transparence en bibliothèques d’archives : fenêtre ouverte sur le prêt
Par Sabine SOUILLARD, Responsable de la bibliothèque, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
- Pas d’archivage électronique sans nettoyage numérique
Par Coline VIALLE, Archives de Brest Métropole et Ville et Valérie HUGEL, Archives de la Ville et de l’eurométropole de Strasbourg
- Les témoignages de guerre, une lecture sensible des archives
Par Alexandre Chevaillier, Agent d’archives, en charge de la bibliothèque, Archives départementales de Meurthe-et-Moselle
- Le RGPD serait-il le meilleur ami de l’archiviste ?
Par Anne-Laure DONZEL
- Normalisation en information-documentation : pour quoi faire et qu’y fait-on ?
Par Stéphanie Roussel, présidente de la CN46 de l’Afnor
- Valence-Paris, Paris-Valence, valoriser des fonds de l’exil républicain
Par Sandrine SAULE, étudiante Master 2 Archives Paris 8/ stagiaire à la Biblioteca Valenciana
Horaire
(Jeudi) 9h45 - 10h45
Lieu
Mezzanine du centre de congrès
04avril10h0012h00Exposition Inventaire ! Casino et Saint-Étienne10h00 - 12h00
Détails
EXPOSITION AUX ARCHIVES MUNICIPALES DE SAINT-ÉTIENNE Visite guidée à 10h (20 personnes maximum, sur inscription à archives@saint-etienne.fr), visites libres de 9h à
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EXPOSITION AUX ARCHIVES MUNICIPALES DE SAINT-ÉTIENNE
Visite guidée à 10h (20 personnes maximum, sur inscription à archives@saint-etienne.fr), visites libres de 9h à 12h.
À Saint-Étienne, les témoignages du lien intime entre Casino, la ville et les habitants sont nombreux.
Des traces matérielles autant qu’immatérielles, qui se déploient dans le paysage urbain, dans les représentations mentales et les mémoires des Stéphanois. L’exposition Inventaire ! réalisée à l’occasion du dépôt exceptionnel des archives historiques du groupe Casino à la Ville de Saint-Étienne, invite à découvrir la ville au prisme de
l’aventure Casino, à vivre des moments qui ont marqué les esprits, à ouvrir des tiroirs remplis d’archives, pour comprendre en quoi ces éléments composent l’identité du territoire.
Horaire
(Jeudi) 10h00 - 12h00
Lieu
Archives municipales de Saint-Etienne
164 cours Fauriel, 42100 Saint-Etienne
04avril10h3012h30Assemblée générale de l'Association des archivistes français10h30 - 12h30
04avril11h3014h00Déjeuner11h30 - 14h00
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JEUDI 4 AVRIL Bayaldide légumes grillés Rosbif piqué au thym, macédoine liée à l’estragon Rigotte aux deux laits de la ferme du Prieuré Tartelette façon crème brûlée Des plateaux différents sont réservés à ceux qui
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JEUDI 4 AVRIL
Bayaldide légumes grillés
Rosbif piqué au thym, macédoine liée à l’estragon
Rigotte aux deux laits de la ferme du Prieuré
Tartelette façon crème brûlée
Des plateaux différents sont réservés à ceux qui ont signalé avoir un autre régime
alimentaire lors de l’inscription, il n’est pas possible de changer pendant l’événement.
Des gobelets produits par une entreprise stéphanoise et à l’effigie d’Archives et transparence vous sont offerts aux déjeuners.
Horaire
(Jeudi) 11h30 - 14h00
Lieu
Grand salon
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Les archives au service de l'information du citoyen : l'expérience tunisienne Par Myriam FAVREAU, région Nouvelle Aquitaine et Hasna TRII, directrice aux Archives nationales tunisiennes En Tunisie, la Constitution de
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Les archives au service de l’information du citoyen : l’expérience tunisienne
Par Myriam FAVREAU, région Nouvelle Aquitaine et Hasna TRII, directrice aux Archives nationales tunisiennes
En Tunisie, la Constitution de 2014 a consacré le principe d’accès des citoyens à l’information. La bonne gestion des archives s’est imposée comme un préalable indispensable à la mise en œuvre de ce principe.
Le programme national de gestion des archives mis en œuvre par l’Institution des Archives nationales de Tunisie et le Ministère de l’Intérieur à partir 1988, restait largement inconnu et inappliqué dans les collectivités dépourvues d’archivistes. Depuis la décentralisation adoptée dans la Constitution en 2014, les collectivités locales en Tunisie sont au nombre de 354 dont au moins 80 sont nouvellement créées (après 2015). Chaque collectivité gère les archives produites depuis sa création mais également les fonds d’archives de l’état civil auparavant gérés par les Gouvernorats. L’obligation de transparence et de mise à disposition des archives à tout citoyen en faisant la demande a fait de la question des archives une des premières préoccupations des secrétaires généraux de ces collectivités.
Le Centre de Formation et d’Appui à la Décentralisation (CFAD), ayant pour mission entre autres la formation des cadres et agents des gouvernorats et des communes ou des agents de l’administration centrale en rapport avec l’action régionale et communale, soutenu par la GIZ, agence de coopération internationale allemande, a constitué une équipe projet pour la création et l’animation de modules de formation destinés aux secrétaires généraux des nouvelles communes. J’y ai participé en tant qu’experte pour créer le module de formation en archivistique, avec Mme Hasna Trii des Archives nationales et Lamia Chahed du CFAD. Une phase d’audit en juillet 2017 a permis de recenser le besoin.Le module élaboré sur la base de cet audit a ensuite été testé en août 2017 auprès de secrétaires généraux de mairies. Nous proposons de vous présenter cette expérience. Elle se déroulerait autour d’une présentation de la notion d’archives et de droit d’accès à l’information dans le contexte spécifique de la Tunisie, d’une présentation du travail de création du module de formation et d’un bilan global du projet.
Intervention préparée avec Lamia CHAHED, chef du bureau des recherches et de la documentation au CFAD.
Archives parlementaires : quand l’exigence démocratique influe sur la pratique archivistique
Par Hélène LHOUMEAU, Parlement européen – archives historiques
L’affirmation du principe de transparence en tant que « valeur » européenne constitutive du concept de bonne gouvernance est portée depuis plusieurs décennies par un Parlement européen fort de sa pratique de publicité de ses travaux, et comme l’affirmation de ses pouvoirs – le Parlement depuis les années 1970 lie constamment sa défense du droit à l’information en tant que liberté fondamentale à son propre droit à bénéficier de l’information nécessaire pour exercer ses fonctions législatives et de contrôle de l’exécutif communautaire. Étroitement associée dès l’origine aux archives, et bien qu’ayant très largement dépassé ce seul cadre depuis la mise en place du règlement (CE) n° 1049/2001 du 30 mai 2001 relatif à l’accès du public aux documents du Parlement européen, du Conseil et de la Commission, la notion de transparence leur demeure attachée et influe directement sur les structures organisationnelles d’archivage autant que sur les modalités pratiques du traitement et de la mise à disposition des archives parlementaires.
A travers l’exemple des Archives historiques du Parlement européen, cette communication aborde la question de la position de l’archiviste dans cet âge de l’accès et de la transparence ou comment les exigences démocratiques des citoyens, le besoin de fournir des informations publiques complètes et transparentes, couplés aux possibilités offertes par Internet, déterminent déjà en définitive, nos pratiques archivistiques.
Case of Mexico: The Constitutional Reform of two thousand fourteen and its legislative development
Par José Guadalupe Luna Hernández, Comisionado del Instituto de Transparencia, Acceso a la Información Pública y Protección de Datos Personales del Estado de México y Municipios
La présentation sera faite en anglais.
The case of Mexico: The constitutional reform of 2014 and its legislative development.
In February 2014, the most recent constitutional reform on transparency and access to public information was issued, designing a homogeneous and common standard to protect this human right in our country, within the framework of the 2011 constitutional reform regarding humans rights.
Human rights require guarantees that allow for their full exercise and effectiveness. For that reason, the constitutional reform of 2011 not only indicated that people enjoy the rights recognized in the Constitution and international treaties of which the Mexican State is a part, but also of the guarantees that protect them, since, without these, the rights end up being only political promises. In this sense, several writers have proposed a binary classification of this figure: as primary guarantees, all those immediate obligations of the authorities, directly related to rights; and, as secondary guarantees, understood as remedies of justiciability to sanction the violation of primary guarantees.
The right of access to public information was recognized in Mexico as equal opportunities for people to seek, receive and disseminate any information that is in the possession of the obligated subjects, catalog of those responsible that was also expanded in the 2014 reform, including universities, political parties, trade unions, individuals or corporations that receive and exercise public resources or perform acts of authority.
That constitutional reform determined the obligation, the Congress of the Union to issue three general laws, which have already been approved: The General Law of Transparency, Access to Public Information (published on May 4, 2015), the General Protection Law of Personal Data in Possession of Obligated Subjects (published on January 26, 2017), and the General Law of Archives (published on June 15, 2018).
On several occasions, I have already indicated which are, from my point of view, the primary guarantees of the right of access to public information: the obligation to document everything that the obligated subjects carry out in the exercise of their faculties, competences or functions, to preserve the documents in up-to-date administrative files, to publish their obligations (common and specific) of transparency and attention to requests for access to public information. On the other hand, the secondary guarantees are the appeals of review, that are presented before the answers of the obligated subjects, the one of nonconformity and the trial of amparo, both to review the resolutions of the guarantor bodies.
During the intervention, the content of this right and its guarantees will be explained in greater detail, with special emphasis on aspects related to document management. Sharing Mexico’s experiences in the implementation of laws, the most important challenges.
El caso de México: La reforma constitucional de 2014 y su desarrollo legislativo.
En febrero de 2014 se emitió la reforma constitucional más reciente en materia de transparencia y acceso a la información pública, diseñando un estándar homogéneo y común para proteger este derecho humano en nuestro país, en el horizonte de la reforma constitucional de 2011 en materia de derechos humanos.
Los derechos humanos requieren de garantías que permitan su pleno ejercicio y efectividad. Por esa razón, la reforma constitucional de 2011 no sólo señaló que las personas gozan de los derechos reconocidos en la Constitución y en los tratados internacionales de los que el Estado Mexicano forma parte, sino también de las garantías que los protegen, ya que, sin estas, los derechos terminan siendo solo promesas políticas. En este sentido, diversos tratadistas han propuesto una clasificación binaria de esta figura: como garantías primarias, todas aquellas obligaciones inmediatas, de las autoridades, relacionadas directamente con los derechos; y, como garantías secundarias, entendidas como remedios de justiciabilidad para sancionar la violación a las garantías primarias.
El derecho de acceso a la información pública quedó reconocido en México como la igualdad de oportunidades de las personas para buscar, recibir y difundir cualquier información que se encuentre en posesión de los sujetos obligados, catálogo de responsables que también se amplió en la reforma de 2014, incluyendo a universidades, partidos políticos, sindicatos, personas físicas o morales que reciban y ejerzan recursos públicos o realicen actos de autoridad.
Esa reforma constitucional determinó la obligación, al Congreso de la Unión para expedir tres leyes generales, las que ya se aprobaron: La Ley General de Transparencia, Acceso a la Información pública (publicada el 04 de mayo de 2015), la Ley General de Protección de Datos Personales en Posesión de Sujetos Obligados (publicada el 26 de enero de 2017), y la Ley General de Archivos (publicada el 15 de junio de 2018).
Ya en distintas ocasiones he señalado cuáles son, desde mi punto de vista, las garantías primarias del derecho de acceso a la información pública: la obligación de documentar todo lo que los sujetos obligados realizan en el ejercicio de sus facultades, competencias o funciones, la de preservar los documentos en archivos administrativos actualizados, la de publicar sus obligaciones (comunes y específicas) de transparencia y la atención de las solicitudes de acceso a la información pública. Por su parte, las garantías secundarias son los recursos, de revisión que se interponen ante las respuestas de los sujetos obligados, el de inconformidad y el juicio de amparo, ambas para revisar las resoluciones de los órganos garantes.
Durante la intervención se explicará, con mayor detalle, el contenido de este derecho y sus garantías, poniendo especial énfasis en los aspectos que se relacionan con la gestión documental. Compartiendo las experiencias de México en la implementación de las leyes, los retos más importantes y sus desafíos
Transparence en Amérique latine: devoir de mémoire et renforcement démocratique
Par Grégoire CHAMPENOIS, Centre international pour la promotion des droits de l’homme (Centre catégorie 2 Unesco-Argentine)
L’Amérique latine est reconnue internationalement comme un continent à l’avant-garde de l’accès à l’information publique. La Colombie a initié le mouvement en 1985 et depuis, presque tous les pays de la région ont approuvé à des degrés différents des lois garantissant la transparence de l’information publique.
Deux pays émergent quant à la qualité de leurs lois en la matière et leur bonne application: le Mexique et le Chili.
La loi chilienne garantit l’accès à l’information à travers une transparence active et une procédure de demande simple. Un organisme autonome évalue le degré d’atteinte à la vie privée d’une personnalité publique à travers un « test de dommage » et détermine à travers un « test d’intérêt public » si les informations demandées compromettent le respect de la vie privée.
Au Mexique, la loi permet aux citoyens de chercher des informations officielles depuis plus de 15 ans. Cette loi a été reconnue par une ONG comme la 1ère au niveau mondial en termes de droit d’accès, de procédures, de sanctions et de recours.
Deux grands facteurs expliquent l’intérêt de ces pays pour la transparence:
Avec le retour des démocraties d’Amérique du sud dans les années 1980, la question de l’accès des archives de la répression est devenue incontournable. À des degrés différents, la plupart de ces pays ont ouvert les archives liées aux années de terreur.
Cependant l’institutionnalisation de la transparence a été surtout pensée pour lutter contre la corruption. Par exemple au Pérou, la loi sur la transparence a été adoptée à la suite d’un mouvement déclenché contre les actes de corruption dévoilés au sein du gouvernement Fujimori.
Dans les deux cas, la mobilisation de la société civile latino-américaine a été déterminante. Le cas du SERPAJ en Uruguay constitue, dans ce sens, un vrai symbole. Cette ONG de défense des droits de l’homme, créée pendant la dernière dictature militaire, fait partie du réseau Groupe Archives et Accès à l’Information Publique qui a rédigé et défendu la loi sur l’accès à l’information en Uruguay en 2008.
Horaire
(Jeudi) 13h30 - 15h30
Lieu
Salon Marengo
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Grégoire CHAMPENOIS
Grégoire CHAMPENOIS
Centre international pour la promotion des droits de l\'homme (Centre catégorie 2 Unesco-Argentine)
Après un Master en archivistique, Grégoire Champenois s’est installé en Argentine où il a travaillé aux Archives nationales de la mémoire sur des fonds d’archives traitant des violations des droits de l’homme. De retour en France, il a été en charge du service des archives de la MDPH du 92 et du secteur des archives publiques aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis. Depuis 2015, il travaille comme spécialiste en gestion du patrimoine culturel au sein de Centre international pour la promotion des droits de l’homme en Argentine.
Centre international pour la promotion des droits de l\'homme (Centre catégorie 2 Unesco-Argentine)
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Hasna TRII
Hasna TRII
directrice aux Archives nationales tunisiennes
directrice aux Archives nationales tunisiennes
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Hélène LHOUMEAU
Hélène LHOUMEAU
Parlement européen - archives historiques
Archiviste-paléographe, Hélène Lhoumeau a dirigé pendant douze ans la mission des Archives de France auprès des ministères sociaux avant de rejoindre en 2013 le Parlement européen en tant qu'archiviste senior, responsable du secteur Archives historiques de l'Institution.
Parlement européen - archives historiques
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José Guadalupe Luna Hernández
José Guadalupe Luna Hernández
Comisionado del Instituto de Transparencia, Acceso a la Información Pública y Protección de Datos Personales del Estado de México y Municipios
Comisionado del Instituto de Transparencia, Acceso a la Información Pública y Protección de Datos Personales del Estado de México y Municipios
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Myriam FAVREAU
Myriam FAVREAU
Région Nouvelle Aquitaine
Responsable de l'Unité Etudes et Ressources documentaires - Service Patrimoine et Inventaire - site de Poitiers "Myriam Favreau Après mon « DESS Histoire et Métier des Archives » j’ai démarré ma carrière comme archiviste en communes dans le Maine-et-Loire, dans le réseau des archivistes itinérants. Le succès au concours d’attaché de conservation du Patrimoine en 2000 m’a permis d'intégrer le service des Archives départementales. Après divers postes en Vendée j'ai intégré la Région Poitou-Charentes comme chargée de mission sur l'archivage électronique puis chef du service des Archives. Depuis le mois de mai 2018 j'ai intégré le service Patrimoine et Inventaire sur un poste de chercheur."
Région Nouvelle Aquitaine
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Venez découvrir le projet de l’AAF, présenté par Denise Desplan, stagiaire en master Master 2 Sciences de l’éducation Parcours Ingénierie Pédagogique Multimédia
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Venez découvrir le projet de l’AAF, présenté par Denise Desplan, stagiaire en master Master 2 Sciences de l’éducation Parcours Ingénierie Pédagogique Multimédia
Horaire
(Jeudi) 14h00 - 17h00
Lieu
Salon Jacquard 3
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42100 Saint Etienne
04avril14h0017h30Archives et open dataSession présidée par Sarah LABELLE14h00 - 17h30
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La pensée archivistique au sein du mouvement international pour la transparence Par James LOWRY, Liverpool University Centre for Archive Studies, et Céline FERNANDEZ Sur le plan international, le mouvement de
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La pensée archivistique au sein du mouvement international pour la transparence
Par James LOWRY, Liverpool University Centre for Archive Studies, et Céline FERNANDEZ
Sur le plan international, le mouvement de l’open government n’a pas reconnu l’importance de la gestion des documents pour la transparence et la responsabilité, entraînant des effets dommageables sur les plans stratégique et technique. Pour résoudre ce problème et améliorer la qualité des données ouvertes gouvernementales, les acteurs de la société civile ont travaillé sur plusieurs niveaux pour intégrer la prise de conscience de l’importance des archives dans ce mouvement d’ouverture.
Cette intervention présentera les travaux réalisés au niveau international pour mettre en évidence le rôle des documents et des archives dans l’ouverture du gouvernement, et notamment les efforts de la société civile au Royaume-Uni pour créer une place pour les archives dans le mouvement de l’open government, la collaboration avec le Conseil International des Archives et la Banque Mondiale pour inclure les questions liées aux archives dans les Plans d’Action Nationaux du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert, les dialogues relatifs aux archives ouvertes dans les anciens pays soviétiques et la recherche sur les questions archivistiques techniques liées aux données ouvertes authentiques.
Cette perspective internationale donnera un contexte à de nombreuses discussions qui pourraient découler des thèmes du forum, socialement importants et opportuns.
De l’Open Data comme Commun : défi éthique et expérimentations en bibliothèques
Par Paul VILLA, ENSSIB
Cette communication est un exposé des conclusions de mon mémoire Enssib de Conservateur des bibliothèques portant sur l’Open Data au prisme des Communs. Ce mémoire, dirigé par Lionel Maurel, analyse les enjeux professionnels et éthiques qui apparaissent à partir de cette conception. La communication proposée aborde les profondes mutations de la notion de service public impliquées par l’Open Data et propose des pistes concernant des initiatives et des services émergents en bibliothèques centrés sur l’Open Data. Cette communication se veut un retour d’expériences et d’expérimentations permettant d’établir un panorama qui, espérons-le, rencontrera des échos dans le monde des archives.
Les services d’archives et l’Open data – table-ronde
Depuis le 7 octobre 2018, l’ouverture des données publiques est devenu une obligation pour toutes les institutions et collectivités locales de plus de 3500 habitants et 50 agents. Selon l’observatoire open data des territoires de l’association OpenDataFrance, seules 343 collectivités locales avaient entrepris une démarche d’open data en octobre 2018 alors que 4150 collectivités sont concernées. Nombreux sont encore les territoires et les services qui ne répondent pas aux obligations liées à l’open data. Les archivistes peuvent pourtant une contribution majeure au développement de l’open data en France en s’appuyant sur leurs outils comme les tableaux de gestion qui fournissent un panorama des données indispensable à l’ouverture des données ou encore par leur culture de la donnée. Mais ces compétences sont encore peu reconnues des élus et des décideurs. Quelle place pourrait occuper les archivistes dans les projets open data ? Quels outils et compétences mobiliser dans l’ouverture des données ? Comment penser l’articulation entre le temps court voire l’instantanéité de l’open data avec le temps long de l’archivage ? Faut-il développer la médiation des données pour étendre l’open data au sein des services et aider le public à se saisir des données ? Voici quelques unes des questions qui seront évoquées dans cette table ronde animée par Samuel Goëta, chercheur en sociologie et co-fondateur de la coopérative Datactivist, où témoigneront :
- Julien Benedetti, archiviste
- Cyril Longin, directeur des archives de Saint-Etienne
- Séverine Ménet, archiviste au Conseil Régional des Pays de la Loire
L’open data : source d’injonctions contradictoires pour le partage des données d’enquêtes en SHS?
Par Emilie FROMONT et Valentin BRUNEL, Centre de données socio-politiques (Sciences Po)
Le contexte d’open data initié, à la fois par les politiques gouvernementales et européennes, incite les institutions à rendre accessibles leurs données à différentes fins (transparence et validité des résultats scientifiques, réutilisation, etc.).
Le Centre de données socio-politiques (CDSP), unité mixte de service de Sciences Po et du CNRS, propose depuis 2006 à la communauté scientifique des services de documentation et de diffusion de matériaux d’enquêtes en sciences sociales (transcriptions d’entretiens, notes d’observations ethnographiques, brouillons de chercheurs, bases de données, résultats d’élections etc.). En 2012, le CDSP a étendu son offre de services avec l’équipement d’excellence DIME-SHS (Données Infrastructures et Méthodes d’Enquête en Sciences Humaines et Sociales) qui vise à doter la France d’une structure en matière de collecte, d’enrichissement et de diffusion des données pour la recherche en sciences humaines et sociales. DIME-SHS propose des ressources aux chercheurs pour produire ou réutiliser des sources dont la qualité repose sur une grande rigueur méthodologique.
Pour effectuer ce travail de documentation, de diffusion et d’archivage de ces archives d’enquêtes différents profils (archiviste, documentaliste, survey managers, data managers, développeurs) interviennent au cours du cycle de vie des données et tentent ainsi de répondre aux défis du numérique et de la mise à disposition.
Cette communication propose un retour d’expérience sur le travail commun effectué au CDSP afin de répondre aux défis de l’open data (rendre accessible à tous des données compréhensibles et intelligibles dans des formats pérennes) tout en respectant des injonctions pouvant parfois sembler contradictoires (mise en place du RGPD, protection des données personnelles ou sensibles).
Ouvrir les archives dans une perspective d’open data : le projet open archives
Par Guillaume LEBORGNE et Agnès D’ANGIO-BARROS, SNCF
Avec 212 jeux de données ouverts, SNCF est l’entreprise leader en matière d’open data en France. Lancée en 2014, la démarche de transparence SNCF vise à ouvrir le plus grand nombre de documents et données d’entreprise en open data, par esprit de redevabilité de grande entreprise publique, et surtout pour montrer la réalité de ce qu’est SNCF, et générer le changement.
Le site Open Archives a été lancé en septembre 2016 avec un millier de documents. Ce site permet un accès facilité, à une part des collections du services d’archives de la SNCF (SARDO) dont les archive historiques sont conservées au Mans et les images et vidéos à la Médiathèque à Saint Denis. La valorisation numérique des fonds du SARDO permet de montrer l’importance du travail de conservation et de rendre accessibles nos archives à un public de passionnés et de spécialistes du train.
En permettant l’accès en Open Data à une partie des fonds conservés par les Archives SNCF, le site Open archives accompagne la démarche de Transparence de l’entreprise et encourage les réutilisations. L’internaute peut en effet télécharger les documents et les réutiliser librement (à l’exception d’une utilisation commerciale).
Ce travail de valorisation a été mené de manière scrupuleuse, collaboration fructueuse entre archivistes, communiquants et spécialistes de l’ouverture des données.
Horaire
(Jeudi) 14h00 - 17h30
Lieu
Auditorium
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Agnès D'ANGIO-BARROS
Agnès D'ANGIO-BARROS
directrice du SARDO, SNCF
directrice du SARDO, SNCF
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Céline FERNANDEZ
Céline FERNANDEZ
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Emilie FROMONT
Emilie FROMONT
Centre de données socio-politiques (Sciences Po)
Diplômée en 2015 du Master « Métiers de la Culture, spécialité Archives » de l’Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, Émilie Fromont est chargée d’archives et de documentation au CDSP depuis mars 2017. Elle participe au traitement des enquêtes qualitatives collectées en vue de leur mise à disposition sur le site de beQuali et sur le portail du réseau quetelet. En lien avec cette mission, elle participe aux activités de développement de la banque d’enquêtes qualitatives ainsi qu’au réseau ArchiPolis.
Centre de données socio-politiques (Sciences Po)
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Guillaume LEBORGNE
Guillaume LEBORGNE
SNCF
Guillaume LEBORGNE, Directeur du programme transparence et de l’open data SNCF Guillaume Leborgne travaille depuis 2014 à l’ouverture et à la diffusion des données de SNCF (chemins de fer français) dans une volonté de transparence. En quatre ans, il a fait passer l’Open data SNCF de 18 à 215 jeux de données ouverts. Il est également à l’origine du projet open archives de numérisation des archives SNCF, et d’un partenariat avec l’INA de valorisation des archives audio-visuelles liées au chemin de fer. Il est diplômé de Sciences-po Lille et du Celsa.
SNCF
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James LOWRY
James LOWRY
Liverpool University Centre for Archive Studies
James est chargé de cours au Centre for Archive Studies de l’Université de Liverpool, Président de l’Association of Commonwealth Archivists and Records Managers et ancien Directeur adjoint de l’International Records Management Trust. Le volume Displaced Archives (Routledge, 2017) fait partie de ses récentes publications. Il a longuement travaillé sur les questions liées au gouvernement ouvert au Royaume-Uni et dans le monde.
Liverpool University Centre for Archive Studies
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Paul VILLA
Paul VILLA
ENSSIB
Ancien élève de classe préparatoire au Lycée Henri IV, Paul Villa poursuit des études de littérature et d'anglais. Tout d'abord professeur certifié de Lettres Modernes, il enseigne pendant neuf ans. Il fait ensuite un bref passage en détachement au Département des Métadonnées à la BnF qui est suivi par la réussite au concours d'Etat de Bibliothécaire en 2016. A la sortie de l'Enssib, il entre à la Médiathèque Musicale de la Ville de Paris en tant que Chargé de valorisation des archives sonores. Il est lauréat du concours d'Etat de Conservateur des bibliothèques en 2017.
ENSSIB
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Sarah LABELLE
Sarah LABELLE
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
Depuis 2010, Sarah Labelle s’intéresse aux discours et pratiques sur l’« ouverture » et les données. Elle réalise des observations participantes au sein de diverses organisations (FING, Etalab, OpenDataFrance). Elle étudie les diverses médiations mises en œuvre pour impliquer les publics, et porte un intérêt particulier aux médiations documentaires : la redocumentarisation sur les portails open data (Labelle, Le Corf, 2012), la création de modèles documentaires de la contribution (Labelle et al., 2017). En 2017, elle a coordonné la création d’un jeu sérieux pour former à la culture des données dans le cadre du programme open data locale : Les explorateurs des données territoriales. Sarah Labelle est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris 13 : elle est responsable du master 2 Politiques et Stratégies des Médias et des Industries Créatives et membre du LabSIC (EA 1803). Elle est entrée en recherche à la fin du XXème siècle en s’intéressant aux transformations médiatiques et aux politiques publiques sur le numérique. Elle a réalisé une thèse au CELSA (Université Paris-Sorbonne) sur les formes de réquisition mise en place par les politiques de développement de « la société de l’information » : elle y met en évidence l’existence d’une panoplie, un ensemble de dispositifs protéiformes et aux intentions hétérogènes, qui visent à mobiliser tant les acteurs publics que privés, les citoyens comme les habitants.
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
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Valentin BRUNEL
Valentin BRUNEL
Centre de données socio-politiques (Sciences Po)
Centre de données socio-politiques (Sciences Po)
04avril14h3017h30Usages innovantsSession présidée par Maïwenn BOURDIC14h30 - 17h30
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Retour sur le premier hackathon dans le monde des archives ! Par Pauline BERNI et Jean-François MOUFFLET, Archives nationales Le hackathon organisé par les Archives nationales les 8 et 9
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Retour sur le premier hackathon dans le monde des archives !
Par Pauline BERNI et Jean-François MOUFFLET, Archives nationales
Le hackathon organisé par les Archives nationales les 8 et 9 décembre est le premier événement de ce type dans la sphère des services d’archives en France.
Avec ce hackathon, les Archives nationales ont souhaité s’inscrire dans la logique d’ouverture mais aussi dans une démarche d’analyse de leurs pratiques professionnelles au regard des nouveaux usages qui se développent dans le monde des humanités numériques et dans le monde numérique en général.
Les résultats du hackathon leur permettent de confirmer et/ou orienter leurs stratégies archivistiques et leur choix d’outils informatiques pour les années à venir.
Nous expliquerons tout d’abord pourquoi les Archives nationales ont organisé un hackathon ? Comment cet événement a-t-il été préparé ? Puis, nous reviendrons sur la solution lauréate. Enfin, nous finirons en rappelant l’intérêt de la solution gagnante pour l’institution et les perspectives.
Intervention préparée par Pauline Berni et Gaetano Piraino, pilotes de l’événement et Jean-François Moufflet, mentor pour les jeux de données.
Retour d’expériences et perspectives, Archives départementales de l’Hérault et Wikimédia France
Par Carole RENARD, conservatrice-stagiaire du patrimoine et Xavier CAILLEAU, chargé de mission partenariats et GLAM au sein de Wikimédia France
Intervention type « retour d’expérience », où j’interviendrais sur la convention passée en 2016 entre les Archives de l’Hérault et Wikimédia France, les actions mises en place (mises à jour d’articles sur Wikipédia, ateliers de formation et de contribution, téléversement de données….), et le travail de diffusion et valorisation effectué sur les projets Wikimedia au sein des Archives départementales de l’Hérault.
Xavier Cailleau interviendrait quant à lui sur l’aspect projets Wikimedia, sur la construction d’un projet/réseau GLAM avec les institutions en reprenant les exemples de contributions déjà développés dans d’autres institutions patrimoniales ou culturelles.
Pour respecter le prisme de la transparence nous proposons en fil rouge l’aspect collaboratif des projets Wikimedia, la philosophie de transparence inhérente à ce mouvement (pages de discussion pour création d’articles, historique des modifications, etc.) et l’ouverture puis diffusion des richesses culturelles des Archives départementales, dont celles de l’Hérault, sur des projets numériques libres à très forte audience qui est à la fois une démarche de diffusion de valorisation et de transparence.
Vers une lecture automatique des répertoires de notaires des XIXe et XXe siècle? Le projet LECTAUREP
Par Marie-Françoise LIMONT-BONNET, Archives nationales
Dans le cadre d’un programme de recherche et développement soutenu par le département de l’innovation numérique du Ministère de la culture, les Archives nationales (Minutier central des notaires de Paris et département de la maîtrise d’ouvrage des systèmes d’information) se sont associées à INRIA pour explorer les possibilités de segmentation automatique et de reconnaissance d’écriture des répertoires de notaires, au moins pour les XIXe et XXe siècle, dans le but d’optimiser l’utilisation de ces derniers comme source d’accès aux actes notariés, bien sûr, mais aussi d’en permettre des exploitations nouvelles de type statistique ou autre. L’objectif de la communication est de présenter le projet dans son état d’avancement en avril 2019.
Une transformation numérique au service de l’usage : évolution du traitement des fonds de l’Ina
Par Eleonore ALQUIER, Institut national de l’audivisuel
Suivant un double régime de collecte (archivage des radios et télévisions publiques d’une part, et dépôt légal de la radio, de la télévision et d’une partie du web français, d’autre part), l’Institut national de l’audiovisuel enrichit aujourd’hui ses collections au rythme annuel d’un million d’heures nativement numériques. Mais disposer d’un fonds pléthorique n’a jamais suffi : il s’agit de proposer aux usagers le(s) contenu(s) précis les intéressant, du réalisateur en attente d’un gage d’authenticité dans une fiction historique, jusqu’au journaliste rêvant de l’illustration qui donnera un peu d’originalité aux « marronniers » annuels du JT, en passant par le grand-oncle dont on cherche le visage dans un jeu télévisé, ou encore l’étudiant souhaitant incarner sa problématique (historique, sociale, …) dans un corpus qu’il pourra décortiquer en quelques mois.
Les possibilités offertes par les outils numériques se situent en entrée et en sortie de chacun de ces usages. En aval, ils permettent d’interroger les métadonnées et de filtrer les résultats, jusqu’au visionnage « augmenté », qui permettra à l’usager de s’approprier le média (annotation personnalisée). En amont, les possibilités de transcription et de reconnaissance visuelle et vocale permettent d’envisager la production automatisée de métadonnées, sans qu’un professionnel n’ait eu à visionner ni à analyser « humainement » les contenus.
Quelle organisation, quelle place pour les contrôles de qualité, une fois que l’humain n’est plus le seul acteur à intervenir en production de métadonnées sur les archives dont il assure la conservation ? les modèles de description doivent-ils évoluer de manière à ne plus répondre forcément à des standards définis a priori, mais plutôt à des modes de consultation déterminés en aval par les moteurs d’interrogation ? C’est aux questions structurelles soulevées par le recours au numérique et à l’intelligence artificielle que cet exposé propose de s’intéresser, en partant des outils en vigueur et des projets en cours à l’Ina.
Comment, chez Vitam, réfléchit-on à construire l’atelier de l’archiviste dans le numérique ?
Par Mélanie REBOURS, Directrice de la Diffusion et des Partenariats, et Marion VILLE, Programme Vitam
Cette intervention est un retour d’expérience des archivistes de l’équipe Vitam sur la manière dont nous transposons l’atelier de l’archiviste dans le numérique. Ceci recouvre plusieurs aspects :
- La méthode : Le programme Vitam est mené en « méthode Agile ». Cette méthode projet informatique impose de s’interroger de manière récurrente sur les besoins des utilisateurs, de décrire et transposer ces besoins sous forme de « user stories » compréhensibles et réalisables par des développeurs. Au vu de cette expérience, nous nous interrogerons sur la transposition, possible ou non de cette méthode dans le quotidien des archives.
- Les processus métiers et leur transcription dans le numérique : nous ferons état de nos réflexions sur nos notions et pratiques métier existantes et les choix effectués pour les « digitaliser » : granularité plus fine de ce qu’est une archive, notions d’arborescence (plans de classement), vision métier sur les fonds numériques collectés, conservés et éliminés (registres des entrées), notion de service producteur face à celle d’application, gestion des métadonnées (riches, parfois mêmes foisonnantes), administration des référentiels, usage du SEDA (standard de données pour l’archivage), communication des archives conservées et contrôle des accès… Nous aborderons les difficultés rencontrées pour la transposition de certains processus métier dans le numérique, par exemple les éliminations.
- L’innovation et l’expérimentation : Nous évoquerons ce que le numérique peut apporter à notre métier : recherches plus fines, meilleure vision des statistiques et des indicateurs…
- Le savoir et le savoir-faire : Nous ferons état de constats issus de notre expérience pratique sur les compétences à acquérir pour les archivistes dans le monde du numérique.
- La collaboration : Enfin, nous aborderons la question du travail collaboratif avec d’autres corps de métiers, les informaticiens ou les bibliothécaires par exemple, pour développer de nouvelles communautés archivistiques afin de définir nos besoins, de nouvelles pistes de collaboration et une vision prospective.
Horaire
(Jeudi) 14h30 - 17h30
Lieu
Salon Passementiers
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42000 Saint Etienne
Intervenant pour cet événement
-
Carole RENARD
Carole RENARD
conservatrice-stagiaire du patrimoine
conservatrice-stagiaire du patrimoine
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Eleonore ALQUIER
Eleonore ALQUIER
Chef du service Développement et Missions (direction déléguée aux collections), INA
"Diplômée de l'Ecole nationale chartes et de l’Institut national du patrimoine. Après un passage aux Archives nationales puis à la mission des archives de France auprès des ministères sociaux (Travail, Santé, Jeunesse et Sports), Eleonore Alquier est aujourd’hui responsable du service Développement et Missions au sein de la direction déléguée aux collections de l’Institut national de l’audiovisuel (Ina), où elle assure la direction de programme MOA du système de gestion des collections, et définit la stratégie de développement des collections."
Chef du service Développement et Missions (direction déléguée aux collections), INA
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Jean-François MOUFFLET
Jean-François MOUFFLET
Archives nationales
Après avoir travaillé aux Archives de France où il suivait les questions relatives à la numérisation, l'informatisation et l'archivage électronique, puis à l'Institut national du patrimoine en tant que responsable de la formation initiale des conservateurs du patrimoine, Jean-François Moufflet est aujourd'hui responsable de fonds aux Archives nationales, où il s'attache à rapprocher traitement des fonds anciens et innovations technologiques.
Archives nationales
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Maïwenn BOURDIC
Maïwenn BOURDIC
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
Archiviste férue de numérique
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
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Marie-Françoise LIMON-BONNET
Marie-Françoise LIMON-BONNET
Archives nationales
Responsable du Minutier central des notaires de Paris Conservateur aux Archives nationales, archiviste paléographe
Archives nationales
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Marion VILLE
Marion VILLE
Programme Vitam
Programme Vitam
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Mélanie REBOURS
Mélanie REBOURS
Directrice de la Diffusion et des Partenariats, Programme Vitam
Mélanie Rebours, conservateur du Patrimoine est directrice de la diffusion et des partenariats du Programme interministériel d'archivage numérique Vitam depuis 2015. Elle a été auparavant responsable du service des archives modernes et contemporaines aux Archives départementales de l’Eure-et-Loir (2004-2010), puis adjointe au chef du bureau des Missions et de la coordination interministérielle au Service interministériel des Archives de France (2011-2015). Elle est également formatrice occasionnelle pour l’AAF.
Directrice de la Diffusion et des Partenariats, Programme Vitam
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Pauline BERNI
Pauline BERNI
Archives nationales
Pauline Berni est responsable des médias sociaux aux Archives nationales depuis 2012. Elle s'occupe du développement des réseaux sociaux des Archives nationales, de la gestion et de l'animation des comptes Facebook, Twitter, Pinterest, Dailymotion, Viadéo, ainsi que des blogs de l’institution. Elle est en charge de l'organisation de réunions «usages numériques » et pilote également le partenariat entre les Archives nationales et Wikimédia France.
Archives nationales
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Xavier CAILLEAU
Xavier CAILLEAU
chargé de mission partenariats et GLAM au sein de Wikimédia France
chargé de mission partenariats et GLAM au sein de Wikimédia France
04avril16h0017h30Transparence et archives privéesSession présidée par Arnaud LAMY16h00 - 17h30
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Point de vue d’un historien Par Matthieu DE OLIVEIRA, maître de conférences en histoire contemporaine, responsable du Master Archivistique et monde du travail, Université de Lille - IRHiS UMR
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Point de vue d’un historien
Par Matthieu DE OLIVEIRA, maître de conférences en histoire contemporaine, responsable du Master Archivistique et monde du travail, Université de Lille – IRHiS UMR 8529
Les archives d’entreprises ont longtemps fait partie des fonds difficilement accessibles pour les chercheurs, au nom du nécessaire secret des affaires. Pour des raisons économiques, comptables et stratégiques, les firmes industrielles et commerciales entendaient protéger leurs actifs.
Ce n’est que relativement tardivement que la transparence s’est affirmée comme une ambition à la fois culturelle et patrimoniale, en parallèle à la mise en œuvre d’une politique de communication. Le temps est ainsi devenu une ressource sur laquelle il devenait rentable de capitaliser. Pour les chercheurs, l’ouverture croissante des fonds a permis de relancer l’histoire d’entreprises et d’accéder selon les cas à des « archives-piscine » ou des « archives-trampoline ».
Archives d’entreprises et service public : déposer c’est ouvrir ? table-ronde
Animée par Pierre-Régis DUPUY, Archives municipales de Saint-Étienne
L’objectif de cette table ronde est de questionner la pratique du dépôt d’archives d’entreprises encore en activité dans un service territorial d’archives.
En partant des exemples de Casino et de l’Asse, deux entreprises phares de la ville de Saint-Etienne, il semble intéressant d’échanger sur les raisons stratégiques et les conséquences en terme d’accès du choix, relativement peu répandu, du dépôt.
Cette table ronde pourrait se structurer autour de 2 axes :
– Stratégies d’entreprise
Quels sont les éléments qui peuvent expliquer ces choix (financiers, scientifiques, citoyen, de communication)?
Confiance dans les institutions publiques ou désintérêt interne?
– Accessibilité des fonds aux citoyens et aux chercheurs
Peut-on (et comment peut-on) avoir accès à l’information de ce qui est conservé? (inventaires, bases de données, site internet…)
Entre le secret industriel ou commercial et les éliminations involontaires, quels choix de conservation patrimoniale? (ou comment expliquer les lacunes?)
Au delà du dépôt, quelles suites envisagées pour les archives historiques en constitution?
Deux intervenants sont pressentis pour participer à cette table ronde :
M. Gilbert DELAHAYE, directeur des projets transverses pour le groupe Casino
M. Philippe GASTAL, Conservateur du Musée des Verts
Horaire
(Jeudi) 16h00 - 17h30
Lieu
Salon Marengo
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Arnaud LAMY
Arnaud LAMY
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
Titulaire d’un DEA en Histoire des Relations Internationales, Arnaud LAMY a passé près de 2 années au sein du Service Historique des Armées au cours desquels il s’est consacré à l’étude des minutes de jugement des conseils de guerre de de la Première guerre mondiale. Après un DESS en Archivistique, Il a alterné les missions dans différents domaines publics ou privés. Depuis une quinzaine d’années il œuvre principalement dans le secteur de la santé en tant que Responsable des Archives de l’ANSM (2003-2008) puis des Laboratoires Pharmaceutiques et Dermo- Cosmétiques Pierre FABRE à partir de 2008. Dans ce cadre il a été confronté aux problématiques de longue conservation des documents à caractère médical (AMM, recherche Biomédicale, Vigilances), de leur pérennisation dans un contexte de dématérialisation, afin de répondre aux exigences de transparences des autorités de santé ou des patients. Membre de l’AAF depuis 2000, il s’est investi dans différents groupes de travail et fut notamment l’un des premiers membres du Groupe de travail sur l’archivage électronique (2004 à 2007) devenu par la suite « Commission Archives Electroniques ». Enfin, il a été membre du bureau de la section des « Archives d’entreprises » de 2013 à 2016.
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
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Gilbert DELAHAYE
Gilbert DELAHAYE
directeur des projets transverses pour le groupe Casino
directeur des projets transverses pour le groupe Casino
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Philippe GASTAL
Philippe GASTAL
Conservateur du Musée des Verts
Conservateur du Musée des Verts
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Pierre-Régis DUPUY
Pierre-Régis DUPUY
Archives municipales de Saint-Etienne
Responsable des fonds et collections aux archives de Saint-Étienne depuis 2016. Avant : archives de l'Assemblée nationale
Archives municipales de Saint-Etienne
04avril19h301h00Soirée de gala19h30 - 1h00
Détails
Dans le Salon 1933, accès par l’entrée des joueurs, traversée des vestiaires, sortie par le tunnel d’accès au terrain et bord de pelouse
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Stade Geoffroy-Guichard © SEM-Chaix et Morel
Repas complet:
Animation musicale et dansante par l’orchestre Ok Fred

Horaire
(Jeudi) 19h30 - 1h00
Lieu
Stade Geoffroy Guichard
14 rue Paul et Pierre Guichard 42028 Saint-Etienne CEDEX 1
avril
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Vers un modèle conceptuel pour la description des archives Par Hélène ZETTEL, Service interministériel des archives de France Cette communication a pour objectif de présenter l'avancée des travaux portant sur
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Vers un modèle conceptuel pour la description des archives
Par Hélène ZETTEL, Service interministériel des archives de France
Cette communication a pour objectif de présenter l’avancée des travaux portant sur la nouvelle norme de description archivistique, intitulée « Records in contexts » , élaborée au sein du Conseil international des archives. Elle s’attachera à présenter le modèle conceptuel (RIC-CM), qui constitue la première partie de cette norme. L’intervention est conçue en complémentarité avec l’intervention proposée par Florence Clavaud sur la partie « ontologie » de la norme (RIC-O).
L’ontologie Records In Contexts (RiC-O) du CIA : point d’étape et premiers cas d’utilisation
Par Florence CLAVAUD, Archives nationales
Quelques mois après la publication d’un appel à commentaires sur la version beta de l’ontologie RiC-O, cette communication présentera le dernier état de RiC-O, une synthèse des commentaires reçus, et quelques cas concrets d’utilisation, afin de donner une idée des modalités de mise en œuvre et des nouvelles possibilités offertes par cette mise en œuvre, à la fois pour ce qui concerne la mise en relation des métadonnées archivistiques (inventaires, notices d’autorité, vocabulaires) avec d’autres jeux de données, et la recherche et la consultation de ces données par l’usager.
Cette communication est à mettre en relation avec celle qui est proposée par Hélène Zettel (SIAF) sur le modèle conceptuel RiC-CM, que RiC-O transpose en modèle ontologique.
Description archivistique et Linked Open Data: vers quelle convergence ?
Par Alain DUBOIS, Archives de l’État du Valais et Tobias WILDI, Docuteam GMbH
Dans le cadre de son travail quotidien, l’archiviste se pose sans doute très régulièrement la question de savoir si les standards de description du Conseil international des archives sont encore adaptés à sa réalité professionnelle, alors que les outils de gestion de l’information permettrait, par exemple, de rendre la description archivistique beaucoup plus précise et d’améliorer ainsi de manière significative la contextualisation des dossiers et documents décrits. Le Conseil international des archives est du reste conscient de cette nécessité, puisqu’il élabore actuellement un nouveau modèle de données (Records in Context).
Parallèlement, les technologies de l’information et de la communication ont poursuivi leurs développements en direction notamment du Linked Open Data. Cette technologie permet non seulement de mieux relier des ressources entre elles, mais surtout de les relier à des ensembles plus vastes, améliorant ainsi de manière significative la description de ces ressources.
Le « Matterhorn RDF Data Model » entend répondre à ce double défi en proposant une meilleure contextualisation des archives à l’aide des technologies sémantiques. Dans le cadre de nos réflexions, nous avons ainsi développé un nouveau modèle de données qui se base sur des ontologies déjà existantes (DC Terms, RDA ou Premis), qui connaissent un très haut niveau de diffusion, une base d’utilisateurs importante et des processus de maintenance bien établis. En cela, notre approche se distingue de celle de l’EGAD, qui propose une nouvelle ontologie dans le cadre du « Records in Context ».
Nous présenterons deux exemples de dossiers d’archives décrits en Matterhorn RDF Data Model: des dossiers d’archives électroniques tirés du processus décisionnel du Conseil d’Etat du Canton du Valais et des dossiers d’archives papier tirés d’archives d’entreprises suisses.
Nous pourrons ainsi montrer des convergences innovantes et concrètes entre description archivistique et Linked Open Data et apporter une contribution à une meilleure communication des fonds d’archives en direction de nos publics.
Horaire
(Vendredi) 8h30 - 10h00
Lieu
Salon Marengo
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Alain DUBOIS
Alain DUBOIS
Archives de l\'Etat du Valais
Après l'obtention d’un diplôme d'archiviste paléographe, Alain Dubois été nommé archiviste auprès des Archives de l'Etat du Valais, puis, dès octobre 2014, archiviste cantonal et directeur des Archives de l'Etat du Valais. Il a notamment co-développé un standard d'échange entre les systèmes de gestion de l'information et les plateformes de pérennisation et d'archivage (Matterhorn METS Profile) et travaille actuellement au développement d'un modèle de données Linked Open Data fondé sur le RiC (Matterhorn RDF Data Model).
Archives de l\'Etat du Valais
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Benoît JEGOUZO
Benoît JEGOUZO
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
Benoît Jegouzo est conservateur du Patrimoine et archiviste. Titulaire d’un D.E.A. en histoire ancienne (Université de Nice-Sophia-Antipolis), il découvre la conservation du patrimoine en devenant technicien-archéologue à l’AFAN. En 1998, il est chargé de constituer et de conserver la mémoire orale et photographique de la commune de Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes). Il développe son goût pour la préservation et la valorisation des archives en intégrant les Archives départementales du Var, en 2001. Il y exerce depuis 2010 les fonctions de responsable du Département des Publics et de la Valorisation. Il est aussi chargé de mettre en œuvre une ambitieuse politique de numérisation et intervient régulièrement comme formateur et concepteur de formations pour le CNFPT. Féru de nouvelles technologies, il a pleinement participé à la conception et la réalisation du site Internet des Archives départementales. Il en a piloté la refonte en 2013 et s’attache aujourd’hui à le doter de fonctionnalités avancées. Il est également chef de projet pour la refonte du système d’information des Archives départementales. La structuration et la valorisation numérique des données sont au cœur de sa réflexion.
Membre du comité scientifique du 3e Forum des archivistes
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Florence CLAVAUD
Florence CLAVAUD
Responsable de la Mission référentiels, Archives nationales
Conservateur en chef, responsable de la Mission référentiels aux AN depuis 2013. Responsable des services de reproduction des documents puis des nouvelles technologies aux AN, site de Paris (1990-2004). Consultante dans le secteur privé (2004-2007). Responsable pédagogique du Master 2 Technologies numériques appliquées à l'histoire et responsable de projets d'humanités numériques à l'Ecole nationale des chartes (2007-2013). Membre de l'équipe de recherche de l'ENC. Membre du groupe d'experts sur la description archivistique (EGAD) du CIA, responsable du développement de l'ontologie RiC-O.
Responsable de la Mission référentiels, Archives nationales
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Hélène ZETTEL
Hélène ZETTEL
Adjointe au chef du bureau de l\'archivage numérique, des normes et des référentiels, Service interministériel des archives de France
Archiviste paléographe, je fais partie depuis deux ans du Bureau de l'archivage numérique, des normes et des référentiels (SIAF). Je représente à ce titre les Archives de France dans les instances de normalisation, nationales et internationales, dans le domaine de la description archivistique.
Adjointe au chef du bureau de l\'archivage numérique, des normes et des référentiels, Service interministériel des archives de France
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Tobias WILDI
Tobias WILDI
Docuteam GMbH
co-directeur de l’entreprise Docuteam GMbH, active dans le domaine du records management et de l’archivage papier et électronique et co-développeur du Matterhorn RDF Data Model
Docuteam GMbH
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La préservation numérique, un enjeu crucial de l'archivage à long-terme - table-ronde Animée par Edouard VASSEUR, Programme Vitam Participants à la table ronde : un représentant du CINES, Nicolas BEL
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La préservation numérique, un enjeu crucial de l’archivage à long-terme – table-ronde
Animée par Edouard VASSEUR, Programme Vitam
Participants à la table ronde : un représentant du CINES, Nicolas BEL (ministère des Armées), Marion HUMBERT (SIAF, ministère de la Culture)
L’intervention abordera les enjeux de pérennisation numérique, cette problématique devenant cruciale pour la profession : comment assurer la conservation et la lisibilité des archives numériques sur le temps long ?
De nombreuses actions sont actuellement entreprises afin de pouvoir assumer cet enjeu. Les intervenants de cette table ronde font partie des acteurs de la préservation et participent au Programme Vitam. En effet, les membres du Programme (équipe projet, ministères porteurs, partenaires) travaillent depuis mi-2017 sur le sujet dans le cadre d’un chantier fonctionnel dédié (travaux évoqués dans plusieurs articles de la revue Archivistes!).
Dans la continuité du chantier fonctionnel Vitam, des actions complémentaires ont été impulsées. Le ministère des Armées a lancé des ateliers sur la préservation qui ont déterminé des organisations, processus et outils. Le SIAF a piloté avec l’équipe VITAM, en partenariat avec les ministères porteurs, une AMO sur le sujet de la préservation des données numériques afin de faire un bilan de l’existant et de définir des pistes organisationnelles et stratégiques pour mettre en œuvre une politique sur le sujet.
Le CINES mène depuis plusieurs années des politiques de conservation et préservation numériques (liste de formats préconisés et acceptés…).
Les intervenants feront état de leur expérience et des leçons qu’ils en ont tiré. Ils s’interrogeront sur les mutations à mettre en œuvre pour les archivistes : les organisations à mettre en place, les savoir-faire et expertises à acquérir ou développer et les chantiers prioritaires à mettre en œuvre… Ils exposeront également la perspective d’une mise en réseau et la création d’une communauté d’experts sur le sujet.
Transmettre la connaissance sur le (très) long terme: des manuscrits à l’âge moderne
Par Michel JACOBSON, CNRS et Nicolas LARROUSSE
L’IRHT, créé en 1937, associe à sa mission première de recherche sur les manuscrits, la préservation de ses objets de recherche. La technologie utilisée, qui au début du projet était le microfilm, a bien sûr changé et les données sont maintenant stockées sur des supports numériques. Ces données, accessibles par ailleurs dans un format plus léger via le site de l’IRHT, étaient stockées sur l’infrastructure de Huma-Num.
Compte-tenu de leur fort volume, 2 millions de fichiers, le risque de se transformer progressivement en « nécropole numérique » était important : un projet de préservation sur l’infrastructure du CINES a donc été lancé. Le volume atypique de données posait la question du financement de cette préservation, mais la possibilité de passer du format d’origine (TIFF) à un format plus léger (JPG2000) en tenant compte de l’expérience de la BnF a permis de lancer l’opération.
La description d’un point de vue technique des pages des manuscrits numérisés existait à l’IRHT, et s’accompagnait pour certains manuscrits de résultats d’études scientifiques. Logiquement, afin de préserver l’intelligibilité des données, il a été décidé de rassembler toutes ces informations.
Toutes les conditions semblaient réunies pour entamer le projet : nous disposions des ressources techniques nécessaires, les différents acteurs étaient motivés, etc.
La réalité nous a rattrapé rapidement, pas moins de deux ans ont été nécessaires pour préparer les données. Même si les données et les métadonnées étaient organisées, le temps de la collecte, sur plusieurs dizaines d’années, a produit des variations qui ne sont simples ni à identifier ni à corriger sur un tel volume de données. Il nous a fallu pour mener à bien ce projet réunir une équipe de personnes aux compétences très diverses et les faire travailler ensemble. Les aspects quantitatifs ont fortement conditionné les choix technologiques et les traitements ont dû être planifiés très finement. On ne pouvait pas utiliser la même approche avec ces volumes qu’avec des corpus de taille plus modeste. Enfin sans le souvenir encore vivant du projet de collecte, il aurait été impossible de prendre certaines décisions, dont certaines étaient irrévocables.
L’accès aux bases de données : enjeux, orientations et expérimentations aux Archives nationales
Par Violette LEVY et Isabelle PEREZ-BASTIE, Archives nationales
Les Archives nationales ont acquis une expérience de 35 ans de conservation d’archives électroniques. Le principe retenu, en concertation avec les grands producteurs de données structurées comme l’INSEE et l’INED, a été celui d’un archivage des données à plat, liées aux métadonnées de représentation et à la documentation associée.
Cette méthodologie est actuellement questionnée, d’une part avec l’ouverture en novembre 2018 d’une nouvelle plateforme d’archivage électronique, d’autre part pour faire face à l’augmentation de la demande sociale en termes d’accès à ces archives. C’est pourquoi dans le cadre du projet ADAMANT, les Archives nationales ont lancé un chantier pour définir de grandes orientations en matière d’accès et de diffusion des archives numériques.
La table ronde présentera les enjeux spécifiques de l’accès aux bases de données et les pistes de réflexion des Archives nationales. Elle révélera les expérimentations en cours, à travers l’exemple du Fichier national des allocataires, base d’informations statistiques qui retrace l’historique de toutes les personnes inscrites comme demandeur d’emploi et de tous les bénéficiaires d’une allocation versée ou d’une aide accordée par le Pôle emploi (ex-Assédic/Anpe) depuis 1993. Elle fera également état des échanges fructueux que les Archives nationales ont initiés depuis l’été 2018 avec une communauté de chercheurs utilisateurs de données structurées.
L’intervention fera entendre la voix de l’archiviste responsable aux Archives nationales de la collecte et de la gestion de données structurées, et celle de l’archiviste responsable de l’accès et de la diffusion de ces archives.
Programme VITAM : Comment a-t-il séduit un tiers archiveur ?
Par Hervé STREIFF, Locarchives
Le programme VITAM porte ses fruits avec la première version dite « de production » livrée dans les temps. Après réalisation d’un prototype concluant, un tiers archiveur LOCARCHIVES a choisi VITAM pour sa nouvelle offre d’archivage électronique. Retour d’expérience sur cette implémentation privée de VITAM et éléments de décisions pour les modes d’exploitation du SAE (SaaS vs mutualisation vs intégration).
Le Cleaning Day dans l’univers numérique : une méthode partagée entre l’archiviste et l’informaticien
ParMartine FREVAL et Estelle BROSSET, Conseil départemental d’Indre-et-Loire
*Intervention proposée par la section des archivistes départementaux*
Dans le cadre du projet mis en place par au Conseil départemental d’Indre-et-Loire par la Direction des systèmes d’information et les Archives départementales sur l’accompagnement des services aux usages des outils numériques, des séances de cleaning days ont été programmées dans les services métier, afin de les aider à organiser leurs arborescences bureautiques, à mettre en place les bonnes pratiques au regard de la sécurité informatique et de la protection des données, et les aider à transposer au numérique les méthodes éprouvées pour la gestion du papier. Un an, 47 interventions et 400 interlocuteurs plus tard, il est possible de dresser un bilan de la démarche, tant sur les volumes de données et documents traités que sur la méthode de travail partagée entre les archivistes et les informaticiens, et le résultat de la sensibilisation des agents aux problématiques nouvelles de l’administration numérique.
Horaire
(Vendredi) 8h30 - 12h00
Lieu
Salon Passementiers
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42000 Saint Etienne
Intervenant pour cet événement
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Céline GUYON
Céline GUYON
Olkoa
Olkoa
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Edouard VASSEUR
Edouard VASSEUR
Directeur fonctionnel, programme Vitam
Directeur fonctionnel, programme Vitam
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Estelle BROSSET
Estelle BROSSET
Informaticienne au Conseil départemental d\'Indre-et-Loire
Informaticienne au Conseil départemental d\'Indre-et-Loire
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Hervé STREIFF
Hervé STREIFF
Directeur R&D solutions Digitales, Locarchives
Qualiticien de formation, Hervé Streiff est un actif contributeur dans le domaine de la normalisation pour l'archivage physique, numérique et la numérisation. Il pilote actuellement de groupe d'expert pour la révision de la norme NF Z42-013 à l'AFNOR pour FNTC. En charge de la R&D chez le tiers archiveur Locarchives, il met en oeuvre un projet d'implémentation privé du programme VITAM. Hervé Streiff enseigne à la Faculté de Droit de La Rochelle et à l'université de Corté.
Directeur R&D solutions Digitales, Locarchives
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Isabelle PEREZ-BASTIE
Isabelle PEREZ-BASTIE
cheffe de projet pour la conduite du changement , Archives nationales
cheffe de projet pour la conduite du changement , Archives nationales
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Marion HUMBERT
Marion HUMBERT
Service interministériel des archives de France
Service interministériel des archives de France
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Martine FREVAL
Martine FREVAL
Archives départementales d\'Indre-et-Loire
Archiviste chargée du pôle social Déléguée à la protection des données du Conseil départemental d'Indre-et-Loire
Archives départementales d\'Indre-et-Loire
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Michel JACOBSON
Michel JACOBSON
CNRS
Après un parcours d'études en psychologie, en linguistique et en informatique et un début professionnel dans le privé, Michel Jacobson rejoint le CNRS en 2001 où il développe des outils et une plateforme pour la gestion des corpus oraux. Chef de projets sur l'archivage numérique à la Direction des Archives de France (Ministère de la culture et de la communication) pendant 6 ans, il passe ensuite 3 ans au département des collections sonores de la BnF, avant d'intégrer en 2018 l'équipe de la TGIR Huma-Num.
CNRS
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Nicolas BEL
Nicolas BEL
Ministère des Armées
Ministère des Armées
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Nicolas LARROUSSE
Nicolas LARROUSSE
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Violette LEVY
Violette LEVY
Experte fonctionnelle pour l\'accès et la diffusion des ressources numériques, Archives nationales
Après avoir dirigé pendant 8 ans les Archives départementales des Ardennes, j'ai rejoint l'équipe interministérielle du programme Vitam au moment de son lancement en 2015. Dans ce cadre, j'ai été amenée à réfléchir aux enjeux de l'accès aux archives numériques. Depuis octobre 2017, je travaille au département de l'archivage électronique et des archives audiovisuelles des Archives nationales. En tant qu'experte fonctionnelle au sein du projet ADAMANT - conception d'un nouveau système d'archivage électronique -, je pilote un chantier pour l'accès et la diffusion des archives numériques.
Experte fonctionnelle pour l\'accès et la diffusion des ressources numériques, Archives nationales
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On utilise très souvent dans les traitements de texte, les tableurs ou les éditeurs de texte la fonction "Rechercher/Remplacer", qui consiste à trouver une chaîne de caractères puis la remplacer
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On utilise très souvent dans les traitements de texte, les tableurs ou les éditeurs de texte la fonction « Rechercher/Remplacer », qui consiste à trouver une chaîne de caractères puis la remplacer par une autre. Par exemple, on a besoin de remplacer une expression par une autre, ou encore de modifier et nettoyer des portions de code dans les instruments de recherche XML (suppression de balises, modifications d’attributs, changement du mode d’écriture des dates, etc.).
Les expressions régulières permettent d’utiliser cette fonction à un niveau supérieur : en effet, elles proposent des caractères génériques qui vont rechercher et sélectionner en une seule opération des chaînes de caractères ayant des valeurs différentes, sans que celles-ci soient connues à l’avance. En d’autres termes, elles offrent la possibilité de sélectionner non pas un contenu précis mais des types de contenu (par exemple toutes les dates d’un inventaire, ou encore toutes les occurrences d’un élément ou d’un attribut XML, indépendamment de leur valeur). Outre la sélection, les expressions régulières sont utiles pour modifier les contenus, car elles peuvent utiliser les chaînes de caractères sélectionnées en s’en servant comme motif de remplacement.
Souvent méconnues, les expressions régulières offrent pourtant un gain de temps considérable pour toiletter et mettre à jour des fichiers texte, les instruments de recherche notamment. On peut modifier en quelques clics des milliers de ligne de texte, et s’épargner de fastidieuses et répétitives opérations de copier-coller qui finissent par décourager. Elles sont également très utiles pour restructurer des documents bureautiques, comme un instrument de recherche sous forme bureautique que l’on voudrait convertir en tableau en vue de l’importer dans un logiciel métier.
Cet atelier pratique propose une initiation aux expressions régulières, pour en comprendre le principe, puis pour montrer quelques exemples de manipulation de texte.
Expressions régulières|REGEX|Code|Encodage||
Animateur :
Jean-François Moufflet, Responsable de fonds, Archives nationales
- Mercredi 3 avril de 16h30 à 17h30, salon Jacquard 2
- Vendredi 5 avril de 9h à 10h, salon Le Corbusier 1
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Vendredi) 9h00 - 10h00
Lieu
Salon Le Corbusier 1
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
05avril9h0010h00Atelier_Comment rejoindre FranceArchives ?9h00 - 10h00
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Le portail interministériel FranceArchives a pour objectif de favoriser l’accès aux instruments de recherche et aux ressources numérisées des services d’archives français. Contribuer à FranceArchives est simple : chaque service
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Le portail interministériel FranceArchives a pour objectif de favoriser l’accès aux instruments de recherche et aux ressources numérisées des services d’archives français. Contribuer à FranceArchives est simple : chaque service d’archives sélectionne les données qu’il souhaite transmettre et choisit le mode de transmission (moissonnage grâce à un entrepôt OAI-PMH, envoi direct de fichiers XML-EAD ou pdf). L’objectif de l’atelier est d’expliquer comment fonctionne FranceArchives et de montrer toutes les possibilités qu’il offre pour intégrer des données très diverses avec peu de contraintes techniques.
Animatrices :
Manonmani RESTIF, Chef de projet FranceArchives
Camille MONNIER, médiatrice des données FranceArchives
Service interministériel des Archives de France
portail internet|métadonnée|moissonnage|standard|référentiel|
- Mercredi 3 avril de 11h à 12h, salon Jacquard 3
- Vendredi 5 avril de 9h à 10h, salon Jacquard 3
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Vendredi) 9h00 - 10h00
Lieu
Salon Jacquard 3
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42100 Saint Etienne
05avril9h0010h00Atelier_Archives et Wikidata9h00 - 10h00
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Introduction par des archivistes pour des archivistes à l'utilisation de Wikidata. Pour plus d'informations : http://archiveswikidata.ch/ Wikidata|LOD|GLAM|innovation|mutualisation|Open data Animateurs : Baptiste de Coulon, conseiller en gestion de l'information, Le lieu imaginaire Gilliane
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Introduction par des archivistes pour des archivistes à l’utilisation de Wikidata. Pour plus d’informations : http://archiveswikidata.ch/
Wikidata|LOD|GLAM|innovation|mutualisation|Open data
Animateurs :
- Baptiste de Coulon, conseiller en gestion de l’information, Le lieu imaginaire
- Gilliane Kern, archiviste suisse de profession, wikimédienne à titre personnel, membre du comité de l’Association des archivistes suisses (AAS), le tout avec passion.
- Mercredi 3 avril de 14h30 à 15h30, salon Jacquard 2
- Vendredi 5 avril de 9h à 10h, salon Jacquard 2
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Vendredi) 9h00 - 10h00
Lieu
Salon Jacquard 2
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
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Affaire Maurice Audin : la recherche de la vérité et les archives - table-ronde Animée par Sylvie THENAULT, CNRS Avec Michèle AUDIN, fille de Josette et Maurice AUDIN, Nathalie FUNES,
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Affaire Maurice Audin : la recherche de la vérité et les archives – table-ronde
Animée par Sylvie THENAULT, CNRS
Avec Michèle AUDIN, fille de Josette et Maurice AUDIN, Nathalie FUNES, journaliste à L’Obs, et Jean-Charles BEDAGUE, Siaf
En 1957, Maurice Audin a disparu après avoir été arrêté, à Alger, par les parachutistes français en lutte contre les partisans de l’indépendance de l’Algérie. Militant communiste, il venait en aide, dans la clandestinité, aux dirigeants du Parti communiste algérien (PCA), dissous depuis 1955. En dépit de toutes les démarches accomplies, le plus tôt possible, Josette Audin n’a jamais pu savoir ce qui était arrivé à son mari. En 2012-2013, elle a obtenu de consulter des archives publiques, émanant de l’armée mais aussi de la Justice et d’autres organismes. Le 13 septembre 2018, Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de l’État dans la mort de Maurice Audin. Bien que la vérité sur les circonstances de sa mort n’ait pu être établie, il est prouvé que sa disparition résulte d’un système répressif découlant de la loi des pouvoirs spéciaux. Aussi la reconnaissance de la responsabilité de l’État est possible du point de vue historique. La déclaration présidentielle annonce également une dérogation générale sur les archives concernant les disparus de ce conflit.
Cette table ronde se propose de revenir sur la quête de la vérité et sur les attentes de divers acteurs de cette Affaire envers les Archives : interviendront Michèle Audin, fille de Josette et Maurice Audin, ainsi que Nathalie Funès, journaliste à L’Obs, qui a enquêté sur les circonstances de la mort de Maurice Audin. Jean-Charles Bédague sera invité à dialoguer avec eux, au nom du SIAF. Sylvie Thénault, historienne, modérera les débats.
Archives et mensonge d’État
Par Armelle MABON, Université Bretagne Sud et laboratoire TEMOS CNRS FREE 2015
Après avoir travaillé sur des documents falsifiés et avoir mis au jour un mensonge d’État avec un massacre d’ex-prisonniers de guerre maquillé en rébellion armée, mon rôle d’historienne étant de m’approcher de la vérité, j’ai mis en place une stratégie de recherche afin de pouvoir consulter les archives « secrètes » mais aussi pour obtenir le libellé d’archive caviardée : saisine de la CADA, du TA, du Conseil d’État. De plus l’enjeu des archives permettant de faire aboutir un procès en révision est important. Dans la mesure où j’ai pu comprendre que la fraude scientifique à partir d’omission d’archives a servi la poursuite du mensonge d’État, un débat est nécessaire sur l’impact de l’omerta institutionnelle.
Quand la transparence n’était pas à l’ordre du jour : l’opacité du rapatriement des archives coloniales
Par Charly JOLLIVET, chercheur associé, Laboratoire TEMOS (CNRS FRE 2015)
La compréhension de la répartition des archives au moment des indépendances africaines est un réel enjeu. Par des actions décidées le plus souvent unilatéralement, la France fait main basse sur une partie des traces de sa présence en Afrique. En contrôlant l’accès aux archives, elle bénéficie alors de facto, par la combinaison de facteurs archivistiques (délais de traitement, mise en service d’inventaires) et règlementaires (communicabilité des fonds), d’un pouvoir d’orienter la recherche. La maîtrise des archives et d’une partie de la mémoire contribuent alors à ce que subsiste une forme de domination coloniale.
Il est intéressant de noter que la répartition des archives coloniales a très peu été questionnée par les archivistes français qui semblent la considérer comme normale et acquise. Le discours archivistique vient même souvent la justifier. Le devoir de réserve auquel sont soumis les quelques archivistes s’exprimant sur le sujet explique probablement pour partie cette situation.
Il est pourtant compliqué de légitimer des transferts opérés vers la France à la fois dans la précipitation, le plus grand secret et surtout sans même que la question des archives ne soit abordée avec les autorités locales dans le cadre du processus d’indépendance.
Les archivistes justifient pourtant rapidement ces transferts en affirmant que le sujet avait été réglé par le précédent indochinois, en référence à la convention signée avec le Vietnam en 1950. Ainsi, en 1961, lors de la 6e conférence internationale de la table ronde des archives, Robert-Henri Bautier théorise les partages en recourant aux concepts d’archives de souveraineté et d’archives d’administration (terme remplacé par la suite par « archives de gestion »).
À travers l’étude des sources archivistiques et bibliographiques, cette communication se propose de réinterroger ces transferts, singulièrement ceux survenus depuis Madagascar : quel contexte ? quelles archives ? quelles justifications ? quelles conséquences ?
Retour d’expérience sur le cas des archives algériennes
Par Tiphaine GAUMY, Archives nationales d’outre mer
Les Archives nationales d’outre mer, à Aix-en-Provence, ont une grande activité de courriers administratifs, avec cette spécificité qu’il s’agit pour la majorité de répondre à des citoyens non français. Dans le cas des fonds algériens, les principaux thèmes abordés sont la propriété terrienne (suite au senatus consulte de 1863 et aux séquestres), les questions d’Etat civil, d’états de services militaires mais surtout l’époque de la guerre d’Algérie (incarcérations, dossiers de morts pour la France ou de victimes, etc.)
Les demandeurs et les archivistes se heurtent à plusieurs difficultés : la barrière de la langue, l’éloignement géographique, la méconnaissance du monde des archives (un nom ne suffit pas pour retrouver l’individu dans 10 km d’archives), la complexité administrative (les archives militaires au SHD et à Pau et non aux ANOM), les aléas historiques (peu d’archives, et non l’intégralité des archives de souveraineté de ces territoires, nous sont parvenus, certaines ont été restituées), les limites des archivistes français et algériens (taux de classement aux ANOM, pas de numérisation concernant ces archives), les délais de communicabilité, encore fermés pour les affaires juridiques mais consultables pour de nombreuses qui concernent les harkis et moghaznis victimes d’un fort ressentiment en Algérie, une sensibilité différente sur la question des données telles que la religion ou les liens de famille, un flou juridique sur la nécessité administrative des attestations délivrées, une instrumentalisation politique de la question des archives, tant en France qu’en Algérie, une actualité mouvante (annonce relative au cas Audin et à une dérogation générale en France le 13 septembre 2018).
Dans ces conditions, comment rationaliser les demandes et les réponses, en s’appuyant sur le numérique, tout en ménageant les attendus en matière de respect de la vie privée et de transparence, comment communiquer sur nos fonds, leur accessibilité aussi bien juridique que physique, comment dépassionner des archives au fort enjeu mémoriel.
Horaire
(Vendredi) 9h00 - 12h00
Lieu
Auditorium
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
-
Armelle MABON
Armelle MABON
Maître de conférences, Université Bretagne Sud et laboratoire TEMOS CNRS FREE 2015
Historienne, je travaille sur les prisonniers de guerre "indigènes" et j'ai mis au jour un mensonge d’État en 2014 sur les événements de Thiaroye au Sénégal le 1er décembre 1944.
Maître de conférences, Université Bretagne Sud et laboratoire TEMOS CNRS FREE 2015
-
Charly JOLLIVET
Charly JOLLIVET
Chercheur associé, Laboratoire TEMOS (CNRS FRE 2015)
Docteur en archivistique, Charly Jollivet est l’auteur d’une thèse intitulée : Archives, archivistique et logiques d'usage dans les territoires issus de la colonie de Madagascar de 1946 à nos jours. Son parcours le conduit à occuper des postes d'archiviste (archives de Mayotte, SIAF, Archives nationales) et d'enseignant-chercheur en archivistique (université d’Angers).
Chercheur associé, Laboratoire TEMOS (CNRS FRE 2015)
-
Jean-Charles BEDAGUE
Jean-Charles BEDAGUE
Service interministériel des archives de France
Archiviste paléographe, docteur en histoire, Jean-Charles Bédague a été responsable des archives présidentielles aux Archives nationales de 2010 à 2015. Il est désormais chef du bureau des études et des partenariats scientifiques au Service interministériel des Archives de France, chargé notamment des questions d'accès aux archives (communicabilité, diffusion, réutilisation).
Service interministériel des archives de France
-
Michèle AUDIN
Michèle AUDIN
fille de Josette et Maurice AUDIN
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Nathalie FUNES
Nathalie FUNES
journaliste à L’Obs
journaliste à L’Obs
-
Sylvie THENAULT
Sylvie THENAULT
Historienne, CNRS
Sylvie Thénault, historienne, est spécialiste de la colonisation et de la guerre d’indépendance algérienne. Après la soutenance de sa thèse en 1999 et son recrutement au CNRS en 2001, elle a présenté son habilitation à diriger des recherches en 2011 et est devenue directrice de recherche en 2012. Elle est actuellement directrice adjointe du Centre d’histoire sociale du XXe siècle.
Historienne, CNRS
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Tiphaine GAUMY
Tiphaine GAUMY
Archives nationales d\'outre mer
Conservatrice aux Archives nationales d'outre mer, en charge d'une partie des fonds algériens.
Archives nationales d\'outre mer
-
Violaine CHALLEAT-FONCK
Violaine CHALLEAT-FONCK
Archives nationales
Archiviste paléographe, conservateur du patrimoine spécialité archives et docteure en histoire contemporaine de l’Université Paris I. Chargée de mission pour les archives audiovisuelles et photographiques à la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la défense (2004-2005), chef du pôle archives de l’établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (2005-2012). Conservateur au sein du département de la Justice et de l'Intérieur aux Archives nationales, responsable du pôle Intérieur. Membre de l'AAF.
Archives nationales
05avril10h3012h30Salles de lecture et usages de demainSession présidée par Cyril LONGIN10h30 - 12h30
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Mixer les usages en salle de lecture : quand le design s'en mêle Par Marie VIARD, Archives municipales de Saint-Étienne et un designer de l'équipe de maîtrise d'œuvre Dans le
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Mixer les usages en salle de lecture : quand le design s’en mêle
Par Marie VIARD, Archives municipales de Saint-Étienne et un designer de l’équipe de maîtrise d’œuvre
Dans le cadre du projet de nouvel équipement des archives métropolitaines (livraison 2022-2023), les archives municipales de Saint-Étienne sont engagées dans l’écriture du programme technique détaillé. Ce nouvel équipement accueillera également deux associations patrimoniales, la cinémathèque, le service scientifique des musées et un datalab. De nombreux espaces seront ainsi mutualisés (espace d’exposition, accueil pédagogique, salle de projection, etc.). La salle de lecture apparaît alors comme un enjeu central car rassemblant de nombreuses interrogations : quel niveau de mutualisation avec les autres équipements, quelle médiation aujourd’hui et demain, tiers lieu de médiation de la donnée avec le datalab ? Nous devons ainsi imaginer la salle de lecture, telle quelle pourrait être dans 10 ans, 20 ou 30 ans, dont l’objet et les usages sont en partie à réinventer, entre papier et numérique.
Saint-Etienne, ville Unesco design, dispose d’un design manager en interne et bénéficie de la présence de la Cité du design (dont une l’Ecole d’art et design). A ce titre, la démarche design est inscrite dans les processus interne de la Ville et de la Métropole. L’équipe de maîtrise d’œuvre retenue pour ce nouvel équipement bénéficie d’une compétence design dont une partie des missions sera d’apporter une réflexion sur les usages futurs de la salle de lecture, dans sa conception, son organisation et son ergonomie. L’intervention se décomposera en deux parties. En présence du designer, elle présentera dans un premier temps les enjeux et réflexions menées par les archives municipales et le designer. Un second temps sera l’occasion d’une première restitution de l’atelier salle de lecture et usages de demain proposé le 3 avril à 14h30 et animé par les archives municipales et le designer.
Une restitution publique de ces réflexions est envisagée lors de la Biennale du design 2019.
Pré-session de préparation le mercredi 3 avril de 14h30 à 15h30 en salons Le Corbusier 3-4 :
En prévision de la séance du 5 avril consacrée aux nouveaux usages de la salle de lecture, les archives municipales de Saint-Étienne proposent une pré-session de réflexions, sous forme d’atelier/séance de créativité. Avec l’aide du designer qui accompagnera le projet de futur bâtiment des archives municipales et métropolitaines, il s’agira d’imaginer ensemble à quoi ressemblera ou devrait ressembler la salle de lecture de demain tant en termes d’aménagement que d’organisation et de fonctionnalités. Devant le développement des salles de lecture virtuelles et des usages numériques, une fréquentation moindre des lecteurs physiques et parfois la nécessité de mutualiser des espaces, que restera-t-il de la salle de lecture que nous connaissons aujourd’hui ? Priorité à donner aux originaux, lieu de médiation à la donnée, tiers-lieu ? Quel sens et quelle âme donner à cet espace, lieu de rencontre entre les documents et le public ? Comment imaginer et permettre l’évolution et la modularité des usages ?
Venez partager vos réflexions et construire ensemble la salle de lecture du futur. Les premières pistes de réflexions qui émergeront de ces échanges seront présentées lors de la séance consacrée aux nouveaux usages de la salle de lecture, puis pourraient faire l’objet d’un article dans Archivistes !.
Principe : 15 personnes, sur inscription
La salle de lecture de demain : réflexions en cours aux AD 40
Par Marie BALAYER-BRASIER, Archives départementales des Landes
Suite à deux années de réorganisation du service la construction d’un PSCE s’imposait.
C’est dans le cadre des débats d’orientation, menés à la fois auprès des usagers et en interne, qu’un groupe a travaillé sur le sujet de la salle de lecture. L’état des lieux, dressé sur les cinq dernières années d’exercice, pose les constats suivants :
– en 5 ans, la salle de lecture a perdu 38% de son lectorat ;
– le nombre des communications par lecteur a quant à lui augmenté, passant de 14.93 documents par lecteur en 2012 à 20.53 en 2016 ;
– les recherches scientifiques ou administratives ont augmenté au regard des recherches généalogiques.
Les réflexions et discussions ont permis de dégager l’objectif suivant : faire évoluer le service au public en salle de lecture en :
– proposant des espaces de consultation inédits dans le service ;
– s’adaptant à l’évolution des usages et aux besoins des usagers ;
– renforçant le rôle de médiateur de l’archiviste.
Des propositions concrètes ont été formulées dont la mise en œuvre va être étudiée :
□ créer des espaces de consultation différenciés : salle de consultation classique, salle de recherches collectives, espace d’expériences numériques, salon de médiation autour de la valorisation des fonds ;
□ développer les usages numériques grâce à la mise en place d’un espace numérique dédié à des usages collaboratifs et innovants dans le service.
□ renouveler la médiation auprès des publics en salle de lecture. Cette ambition repose sur :
– la conception d’éléments signalétiques nouveaux ;
– des instruments de recherche mieux structurés et mieux conçus pour une utilisation par le public ;
– des agents formés à l’accompagnement individuel des lecteurs ;
– des agents « médiateurs » valorisant des fonds dans le cadre de moments dédiés.
La salle de lecture de demain, c’est peut-être réinventer un espace, des usages et faire évoluer la relation à l’usager.
L’utilisation des archives dans le cadre d’enquêtes journalistiques
Par Stéphanie TROUILLARD, Journaliste – France 24
Depuis plusieurs années, je me suis spécialisée dans l’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. J’ai réalisé deux enquêtes sur le long cours pour mon livre sur mon grand-oncle résistant et pour mon webdocumentaire sur une jeune lycéenne déportée. Dans ce cadre, je me suis rendue dans de très nombreux centres d’archives nationaux, départementaux et locaux. L’idée de cette communication est de faire un retour d’expérience sur les difficultés et les facilités que j’ai rencontrées au cours de mes enquêtes pour avoir accès à certains documents.
Horaire
(Vendredi) 10h30 - 12h30
Lieu
Salon Marengo
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
-
Cyril LONGIN
Cyril LONGIN
Archives municipales de Saint-Etienne
Cyril Longin, conservateur et directeur des archives municipales de Saint-Etienne depuis 2010. 2002-2010 : chef du service des publics archives du Pas-de-Calais Pierre-Régis Dupuy, responsable des fonds et collections aux archives de Saint-Etienne depuis 2016. Avant : archives de l'Assemblée nationale.
Archives municipales de Saint-Etienne
-
Marie BALAYER-BRASIER
Marie BALAYER-BRASIER
Adjointe au directeur des Archives départementales des Landes
Ce sont des études en démographie historique qui ont conduit Marie Balayer-Brasier à s’intéresser aux sources historiques des Archives départementales de la Haute-Garonne et à postuler, dès la fin de ses études, aux Archives départementales des Landes. Depuis, elle a occupé plusieurs postes dans le service toujours en lien avec les publics des Archives et anime aujourd’hui le secteur « Développement des publics ». Ses fonctions l’ont amené à mettre en place un programme d’actions culturelles et à bâtir un service éducatif avec des ambitions nouvelles dès l’ouverture du bâtiment des AD 40.
Adjointe au directeur des Archives départementales des Landes
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Marie VIARD
Marie VIARD
Archives municipales de Saint-Étienne
Archives municipales de Saint-Étienne
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Stéphanie TROUILLARD
Stéphanie TROUILLARD
Journaliste, France 24
Journaliste pour France 24, Stéphanie Trouillard est originaire de Nantes. Depuis plusieurs années, elle s'est spécialisée dans l'histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Elle a publié en septembre 2018 une enquête sur son grand-oncle résistant "Mon oncle de l'ombre". Elle a aussi réalisé en 2017 un webdocumentaire "Si je reviens un jour", les lettres retrouvées de Louise Pikovsky, l'histoire d'une jeune lycéenne parisienne déportée à Auschwitz. Ce travail de mémoire a été récompensé par de nombreux prix en France et en Europe (Prix Europa, Prix Chaffanjon).
Journaliste, France 24
Détails
Peu de services d'archives, hormis les Archives nationales, se sont intéressés aux possibilités de valorisation offertes par les outils de la "galaxie Wiki", notamment Wikipédia et la base Wikimédia Commons. Depuis
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Peu de services d’archives, hormis les Archives nationales, se sont intéressés aux possibilités de valorisation offertes par les outils de la « galaxie Wiki », notamment Wikipédia et la base Wikimédia Commons.
Depuis 2016, les Archives du Rhône ont noué un partenariat avec Wikimédia France et bénéficié de l’appui des contributeurs bénévoles lyonnais pour se former à la rédaction d’articles et au versement d’images numérisées. Cette pratique est apparue comme un bon moyen de faire connaître l’existence de certains fonds, de diffuser plus largement le travail de recherche historique réalisé notamment pour les instruments de recherche, et de valoriser directement les fonds d’archives par le versement d’images numérisées sur la base Wikimédia Commons.
L’objectif de l’atelier sera donc d’expliquer la démarche menée aux ADRML mais aussi d’initier des collègues intéressés à la rédaction et aux possibilités de diffusion et de valorisation des fonds par les outils de la galaxie Wiki.
diffusion|valorisation|numérique|||
Animateurs :
Damien Richard, Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon
Un ou plusieurs membre(s) de la communauté des contributeurs bénévoles à Wikipédia
- Mercredi 3 avril de 16h30 à 17h30, salon Le Corbusier 1
- Vendredi 5 avril de 11h à 12h, salon Jacquard 3
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Vendredi) 11h00 - 12h00
Lieu
Salon Jacquard 3
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42100 Saint Etienne
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La généralisation des outils informatiques et la multiplication des outils de partage et de stockage dans les organisations contribuent à une multiplication des données non structurées, parfois redondantes, dans des
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La généralisation des outils informatiques et la multiplication des outils de partage et de stockage dans les organisations contribuent à une multiplication des données non structurées, parfois redondantes, dans des formats divers dont le contenu ne se retrouve plus forcément sur des supports papier ou dans des applications. La dette de ces documents bureautiques produits, stockés et non triés explose, tant sur les ordinateurs isolés que sur les disques durs externes ou les serveurs dont la capacité de stockage ne fait qu’augmenter (proportionnellement à la diminution du coût). Les archivistes peuvent se sentir démunis face à ce défi que représentent la sélection, la description et la conservation de cette production qu’ils ne peuvent pas ignorer.
ArchiFiltre est un projet mené au sein des ministères sociaux par le bureau des archives. Il a pour objectif d’outiller les archivistes confrontés à cette production particulière que représentent les fichiers bureautiques. L’outil développé permet à toute personne amenée à découvrir une arborescence de fichiers informatiques de mieux en appréhender le contenu de manière globale en un coup d’œil. Il sera ensuite possible d’approfondir la constitution des répertoires à auditer ou à traiter puis de renommer les éléments (documents ou dossiers), de les taguer et de les commenter pour apporter des éléments de description supplémentaires. Enfin, les documents enrichis de leurs nouvelles métadonnées pourront être constitués en SIP afin d’être versés et conservés dans un système d’archivage.
Les ateliers ArchiFiltre proposeront une présentation de l’outil développé par l’équipe ArchiFiltre et un test en réel des fonctionnalités qu’il offre pour réaliser des audits d’arborescences de fichiers ou pour préparer des paquets de documents à verser.
Les participants pourront procéder à des tests à partir d’arborescences de fichiers proposés par les animateurs de l’atelier ou à partir de répertoires de fichiers qu’ils auront apportés sur clé USB.
Bureautique|Audit|Analyse|Données|Fichiers|
Animateurs :
Chloé Moser, Adjointe à la cheffe et Anne Lambert, cheffe de la mission des archives de France auprès des ministères sociaux
- Mercredi 3 avril de 14h30 à 15h30, salon Le Corbusier 1
- Vendredi 5 avril de 11h à 12h, salon Le Corbusier 1
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Vendredi) 11h00 - 12h00
Lieu
Salon Le Corbusier 1
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
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Alors que de plus en plus de systèmes d’archivage électronique sont en production et que des données commencent à entrer dans ces systèmes, la question de l’accès à ces archives
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Alors que de plus en plus de systèmes d’archivage électronique sont en production et que des données commencent à entrer dans ces systèmes, la question de l’accès à ces archives et des modalités de leur communication reste encore largement à défricher, notamment pour ce qui concerne les données structurées.
A l’occasion du forum, nous proposons de mener une démarche expérimentale en élaborant et en testant, dans les prochains mois, un panel d’outils libres et gratuits autour de ces questions d’accès (présentation des données, exploitation, modalités de recherches et d’interrogation…). Sur la base de jeux de de tests simples mais représentatifs ainsi que de critères de tests et d’évaluation systématiques, l’idée est d’amorcer la réflexion, en se basant sur des démonstrations concrètes et tout en mettant en évidence certaines limites le cas échéant.
La forme de l’atelier permettra :
– de présenter cette démarche expérimentale, la méthodologie et les critères retenus, ainsi que les résultats obtenus, quels que soient ces résultats ;
– de faire manipuler aux participants les outils qui auront été jugés les plus pertinents ou prometteurs ;
– de débattre ensemble des pistes les plus intéressantes à creuser à l’avenir.
archivage numérique|accès|communication|données|données structurées|outils
Animateurs :
Baptiste Nichele, Consultant, Mintika
Stéphanie Roussel, Consultante, Mintika
- Mercredi 3 avril de 11h à 12h, salon Jacquard 2
- Vendredi 5 avril de 11h à 12h, salon Jacquard 2
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Vendredi) 11h00 - 12h00
Lieu
Salon Jacquard 2
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
05avril11h3014h00Déjeuner11h30 - 14h00
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VENDREDI 5 AVRIL Salade montbrisonnaise, lardons, croûtons et fourme Saumon frais et fumé, rissotis liés au curry breton Saint Romain de la ferme du Prieuré Entremet 3 chocolats Des plateaux différents sont réservés à ceux
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VENDREDI 5 AVRIL
Salade montbrisonnaise, lardons, croûtons et fourme
Saumon frais et fumé, rissotis liés au curry breton
Saint Romain de la ferme du Prieuré
Entremet 3 chocolats
Des plateaux différents sont réservés à ceux qui ont signalé avoir un autre régime
alimentaire lors de l’inscription, il n’est pas possible de changer pendant l’événement.
Des gobelets produits par une entreprise stéphanoise et à l’effigie d’Archives et transparence vous sont offerts aux déjeuners.
Horaire
(Vendredi) 11h30 - 14h00
Lieu
Grand salon
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Retour sur les questions aux Archivistes 2018 : synthèse de la question « Les archives essentielles : de la collecte généraliste à la macro-évaluation ? » Par Lydiane GUEIT-MONTCHAL,
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Retour sur les questions aux Archivistes 2018 : synthèse de la question « Les archives essentielles : de la collecte généraliste à la macro-évaluation ? »
Par Lydiane GUEIT-MONTCHAL, présidente de la section des archivistes départementaux de l’AAF
*Intervention proposé par la Section des archivistes départementaux*
En 2017, l’AAF a initié un mode de travail associatif, « questions aux Archivistes », destiné à bâtir une large réflexion sur des problématiques liées au métier, à ses missions et à ses valeurs. Une des questions posées était inspirée par une des propositions du « Rapport Nougaret » de mars 2017, autour de la notion d’ « archives essentielles », dont l’AAF s’est emparée bien avant qu’elle surgisse dans le paysage médiatique et avant la consultation « Archives pour demain ».
Concept archivistique développé depuis une trentaine d’année, la notion d’archives essentielles a notamment été reprise par la normalisation sur le Records management (Norme ISO 15489).
Ce qui est nouveau, et qui constitue notamment une des propositions du rapport Nougaret, est l’idée de définir dans la pratique archivistique publique française, très en amont, le ou les périmètres relevant des « archives essentielles » : ils feraient l’objet d’une attention particulière, tandis que les autres ensembles pourraient être traités en procédures allégées.
Cette proposition a ouvert de larges pistes de réflexion dans toutes les instances de l’AAF, sur la méthodologie et les critères d’évaluation des documents, les conséquences sur les méthodes de travail avec les producteurs, la visibilité de l’archiviste, le traitement réservé aux « autres documents », etc.
Cette intervention permettra de faire une synthèse des débats et des conclusions telles qu’elles ont été finalisées ors de l’AG de mai 2018, en remettant en perspective ces éléments de réflexion avec les questions débattues dans la presse et la consultation « Archives pour demain ».
Évaluer et sélectionner les archives sous l’œil du citoyen
Par Catherine JUNGES, sous-directrice de la politique archivistique, Service interministériel des archives de France
De novembre 2017 au premier trimestre 2018, l’évaluation et la sélection des archives publiques sont devenues l’objet d’un débat public : pétition en ligne intitulée « Les archives ne sont pas des stocks à réduire », articles et tribunes dans la presse, prises de position sur les réseaux sociaux se sont succédés. L’inquiétude suscitée par la proposition faite dans le cadre de la réflexion préalable à l’élaboration du rapport Action publique 2022 de « limiter la collecte aux archives essentielles », est venue rencontrer celle engendrée par les opérations de réévaluation menées par les Archives nationales sur deux séries de documents touchant au dépôt légal d’une part, à l’exercice du droit à l’avortement d’autre part.
Porté au départ par des historiens, ce débat a trouvé un large écho auprès de l’ensemble des usagers des services d’archives et témoigne d’une forte attente de transparence de leur part quant aux pratiques d’évaluation et de sélection des archives publiques :
• Quels outils imaginer pour informer des règles et du processus d’évaluation et de sélection, ainsi que pour rendre compte de la façon dont il est appliqué et du résultat de la collecte aux usagers, aux citoyens, mais aussi aux producteurs et aux décideurs ?
• Faut-il aller plus loin et passer de la transparence à la participation en associant le citoyen, l’usager, et/ou l’administré au processus d’évaluation et de sélection des archives ?
Collecter mieux ? Retour sur une expérience prospective de collecte des archives de l’Agriculture
Par Anne MINGOUS, Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon et Nicolas CORTESERO, Voies navigables de France
Les années 2016-2017 ont peut-être marqué le début d’un tournant dans la tradition française de collecte des archives publiques. Jamais le constat n’avait été si franchement posé, que les procédures classiques, suivi de circulaires ou d’instructions de tri, circuits de demandes d’élimination et de versement par les administrations, ne permettaient pas (plus ?) de faire rentrer dans les fonds publics les documents traduisant au mieux les réalités et les problématiques essentielles de la société contemporaine, et permettant également de répondre aux besoins actuels et futurs de matériaux historiques et mémoriels.
Partant de ce constat, les Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon ont souhaité expérimenter, sur plusieurs domaines majeurs de l’évolution sociale et de l’action publique contemporaines, une réflexion visant à identifier les archives majeures et leurs producteurs – publics, parapublics, associatifs, industriels ou individuels – afin d’entreprendre auprès de ceux-ci des démarches de collecte volontaristes. Cette réflexion a été menée en concertation avec des chercheurs spécialistes de chacun des thèmes considérés afin d’identifier leurs attentes d’aujourd’hui mais aussi, avec toute la modestie que cette spéculation suppose, celles de leurs successeurs de demain et d’après-demain.
L’archiviste et le secret du vote. La préservation des bulletins en question(s)
Par Jérémie MOUALEK, Université Paris Saclay
Cette communication traitera de l’archivage de données sensibles à travers l’exemple des bulletins annulés issus des scrutins politiques.
La présentation prendra appui sur des observations et des entretiens effectuées aux archives départementales de l’Oise entre 2012 et 2016, dans le cadre d’une recherche sociologique sur le vote blanc et nul.
Le total de bulletins s’élève à 15 683. Un ensemble de cette ampleur est inédit en France, l’archivage des bulletins annulés n’étant pas courant, surtout dans ces conditions. Cela peut s’expliquer, peut-être, par l’intérêt tardif suscité par la publication, en 1969, d’un article d’Yves-Marie Bercé dans La Gazette des Archives et dans lequel il prône la conservation des bulletins annulés. De même, la pluralité des pratiques d’archivage s’explique, notamment, par la faiblesse du cadre réglementaire qui régit la préservation potentielle des bulletins annulés. De fait, seule une circulaire interministérielle de 2004, relative aux élections politiques postérieures à 1945, stipule qu’à l’issue d’une conservation intégrale de quinze jours en Préfecture, « des échantillonnages peuvent être envisagés (pour certains scrutins ou certains bureaux de vote) selon l’intérêt des mentions portées sur les bulletins ».
Portant souvent des marques de reconnaissance (voire un nom et un prénom), ces bulletins posent question quant à la préservation de l’anonymat du votant et donc la diffusion de leur bulletin de vote au plus grand nombre. Ils nous poussent à nous interroger sur la liberté de l’archiviste : peut-il, en raison de l’intérêt important de ces bulletins pour la recherche sociologique/historique, se permettre de briser le secret du vote ?
Nous tenterons de répondre à cette question en détaillant la façon dont les archivistes de l’Oise ont procédé et en retraçant, notamment, les préoccupations qui ont guidées leurs choix. Certains extraits du film-documentaire réalisé dans le cadre de cette recherche pourront d’ailleurs être diffusés pendant la communication.
Horaire
(Vendredi) 13h30 - 16h00
Lieu
Auditorium
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Anne MINGOUS
Anne MINGOUS
Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon
Archiviste au sein des Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon depuis 2015, je suis en charge de la collecte et du classement des archives des secteurs de l'agriculture, l'environnement, l'équipement et l'économie. J'ai précédemment occupé les fonctions d'archiviste itinérante au Centre de gestion du Rhône, de responsable du service des archives à l’École centrale de Lyon puis de référente collecte aux Archives départementales de l'Ain.
Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon
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Catherine JUNGES
Catherine JUNGES
Sous-directrice de la politique archivistique, Service interministériel des archives de France
Archiviste paléographe, conservatrice générale du patrimoine, Catherine Junges est depuis 2017 cheffe du bureau du contrôle et de la collecte au sein du service interministériel des Archives de France (SIAF). Elle a précédemment occupé plusieurs postes au sein des Archives du ministère de la défense avant de rejoindre les Archives départementales des Yvelines dont elle a été la directrice adjointe. Elle pilote pour le compte du SIAF la concertation actuellement en cours sur la collecte et l’évaluation des archives.
Sous-directrice de la politique archivistique, Service interministériel des archives de France
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Jérémie MOUALEK
Jérémie MOUALEK
Docteur en sociologie, Université Paris Saclay
Docteur en sociologie de l'Université Paris-Saclay. Chercheur au Centre Pierre Naville, associé au CERAPS. Auteur d'une thèse sur le vote blanc et nul, réalisée à partir de plus de 15 000 bulletins nuls issus des Archives départementales de l'Oise (scrutins de 2007 & 2012). Auteur d'un long-métrage documentaire intitulé "A la recherche des voix perdues" (69 minutes) Il prend notamment appui sur le dépouillement d'archives de bulletins annulés pris en photos (et filmés pendant les séances de tris des archivistes) et proposés comme fil conducteur du récit.
Docteur en sociologie, Université Paris Saclay
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Lydiane GUEIT-MONTCHAL
Lydiane GUEIT-MONTCHAL
Archives départementales d\'Indre-et-Loire
Directrice des Archives d'Indre-et-Loire Présidente de la section des archivistes départementaux de l'AAF
Archives départementales d\'Indre-et-Loire
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Nicolas CORTESERO
Nicolas CORTESERO
Voies navigables de France
Voies navigables de France
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Pierre-Frédéric BRAU
Pierre-Frédéric BRAU
Président de l\'Association des archivistes français
Président de l\'Association des archivistes français
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Naviguer dans les archives : panorama des stratégies pour simplifier l’accès aux instruments de recherche Par Isabelle HOMER, vice-présidente de la section des archivistes départementaux *Intervention proposé dans le cadre
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Naviguer dans les archives : panorama des stratégies pour simplifier l’accès aux instruments de recherche
Par Isabelle HOMER, vice-présidente de la section des archivistes départementaux
*Intervention proposé dans le cadre de la Section des archivistes départementaux*
La diffusion des instruments de recherche sur les sites internet et les portails des Archives départementales fait l’objet depuis quelques années de réflexions et d’expérimentation destinées à en faciliter l’accès au moyen de stratégies diversifiées, rendues possible par l’évolution des outils métier et l’appropriation des techniques du web documentaire. Le traditionnel cadre de classement, mal-aimé du public, est complété ou parfois remplacé par des accès thématiques, des formulaires de recherche avancé, des outils de navigation élaborés dans des arborescences complexes. Cette intervention a pour objet de dresser un panorama de ces différentes approches, résultat d’une enquête systématique sur les sites internet existant, et d’entretiens avec des archivistes chargés de leur élaboration. L’occasion de faire le point sur la faisabilité d’une mise à disposition « simple » d’un contenu riche et complexe.
Promouvoir l’accès aux archives sur internet : le rôle des portails agrégateurs
Par Manonmani RESTIF et Camille Monnier, Service interministériel des Archives de France
Ouvert en mars 2017 le portail interministériel FranceArchives a pour objectif de favoriser l’accès aux archives. Agrégateur national, son moteur permet une recherche transverse entre les services d’archives répartis sur l’ensemble du territoire et relie au sein d’un même environnement numérique des fonds géographiquement dispersés. Il donne accès à plus de 7 millions de notices d’éléments d’archives provenant des Archives nationales, des ministères des Armées et de l’Europe et des Affaires étrangères, d’archives départementales et communales, et autres établissements patrimoniaux (APHP, musée du Quai-Branly par exemple).
Le portail participe à la dissémination des métadonnées archivistiques sur le web. Les choix d’implémentations techniques ont été réalisés dans le but d’optimiser le référencement sur les moteurs généralistes, l’utilisation des technologies du web sémantique permet par ailleurs l’identification de concepts univoques pour les humains comme pour les machines. Le portail intègre les standards et référentiels actuellement utilisés dans le réseau des archives (EAD, EAC, Dublin Core) et les métadonnées archivistiques sont par ailleurs exposées en RDF. Aujourd’hui le portail développe des techniques d’alignement et d’enrichissement des données indexées vers des référentiels externes (GeoNames par exemple pour les indexations de lieux) afin de multiplier les portes d’entrée vers la donnée. L’efficacité des technologies employées est cependant conditionnée par les données reçues et exploitées. Ainsi, ce travail doit s’appuyer sur une participation active du réseau, détenteur des sources et rédacteur des instruments de recherche.
Portail fédérateur, FranceArchives doit également assurer la diffusion maximale des données et favoriser leur réutilisation. Il est ainsi moissonné par le portail européen des archives (APE) et diffuse en open data les données qui lui sont confiées par ses partenaires.
Collecte et analyse des données archivistiques : Penser S.I.G. !
Par Christian GRANGER, Association d’Études Historique et de Recherche de la Cavalerie Impériale
La création d’un Système d’information géographique (SIG) est de permettre des recherches plus aisées et plus fines et répondre aussi bien aux besoins des généalogistes qu‘aux collectivités et associations afin d’apporter une meilleure mutualisation des données enregistrées.
L’objectif est d’exploiter dans cet exemple les archives conservées au Service Historique de la Défense à Vincennes et de les faire connaître au plus grand nombre, par la création de relevés informatisés et la diffusion de ces travaux dans un but historique.
Notre ambition est donc de développer un portail afin de proposer une plateforme collaborative d’indexation de fonds d’archives des soldats du Premier Empire.
Le protocole IIIF, ou comment faciliter le partage et l’affichage des archives numérisées
Par Jean-François MOUFFLET et Dominique STUTZMANN, Archives nationales
Les Archives nationales ont participé de 2015 à 2017 au projet HIMANIS, sous l’égide de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes (IRHT), et qui avait pour objet d’étude les registres de la chancellerie royale des XIVe et XVe siècles.
L’enjeu technologique majeur était de procéder à une reconnaissance par ordinateur des écritures médiévales qui soit suffisamment fiable pour offrir à la communauté un moteur de recherche en plein texte dans les registres, dont une partie n’est pas encore couverte par les inventaires ou les index.
Une interface de consultation des données, conjuguant un accès aux images, aux transcriptions et aux analyses archivistiques, a été également développée. Elle repose sur l’utilisation du protocole IIIF (International Image Interoperability Framework) : il s’agit d’un cadre technique international, permettant aux institutions détentrices d’images de partager celles-ci de façon standardisée au sein de sites Web partenaires. Dans le cas d’HIMANIS, les registres de la chancellerie française, qu’ils soient conservés aux Archives nationales ou à la Bibliothèque nationale de France, ont pu ainsi être réunis dans une interface commune.
Le protocole IIIF est en effet assorti d’applicatifs qui non seulement permettent d’appeler des images conservées dans différents silos, mais aussi de les manipuler avec une grande souplesse, avec de nombreuses possibilités d’affichage tant de l’image que de ses métadonnées. On peut par exemple modifier à la volée la taille, la colorimétrie, l’orientation de l’image, superposer des images différentes, les comparer, les annoter, rechercher du contenu océrisé, etc.
Couramment employé dans le monde des bibliothèques numériques, utilisé dans des projets d’envergure européenne, le protocole IIIF est encore méconnu dans la sphère des archives françaises. Son implémentation dans les logiciels d’archives faciliterait pourtant encore davantage le partage d’images et la constitution de portails associant plusieurs services culturels.
L’objectif de la présentation sera d’en présenter les grandes potentialités.
Explorer des données archivées avec des outils de data visualisation
Par Lourdes FUENTES-HASHIMOTO, Total
Les systèmes d’information permettant de gérer des archives, en particulier les systèmes dédiés au records management, ont été conçus pour administrer le cycle de vie des archives. Il n’est pas question ici des systèmes de description (y compris les instruments de recherche) des archives historiques. Les données descriptives disponibles dans un système de records management concernent d’abord le type de document, la durée de conservation et le sort final. A cela s’ajoutent les données d’identification des services versant et/ou propriétaire, les dates ainsi que les données de localisation. Ces systèmes sont axés principalement sur la gestion logistique pour permettre de trouver un dossier dans une boîte sur une tablette dans un magasin et leur équivalent électronique permettant de pointer vers le bon fichier. Cependant, les métadonnées sur le contenu sont souvent pauvres, limitées à un seul champ « description » qui étant généralement un champ libre ne permet pas d’exploiter les données a posteriori car il contient des informations très hétérogènes et qui ne sont pas normalisées. Il arrive qu’on ajoute des éléments d’indexation contrôlée avec des listes ou des thésaurus sans que cela soit systématique. Or, ce modèle de données conditionne l’accès aux archives. Il s’avère efficace pour gérer le cycle de vie (planifier des destructions par exemple) mais il ne permet pas d’exploiter réellement les données archivées à grande échelle. Ce modèle est obsolète en matière d’archives numériques dès lors que les usages ont changé radicalement et que l’on assiste à une forte demande de réutilisation voire d’ouverture des données. L’intérêt des systèmes d’information dédiés aux archives n’est pas seulement la protection juridique, le système doit permettre aussi toutes les recherches possibles en termes de contenu. Le Groupe Total a mené une expérience avec des outils de visualisation des données afin d’explorer les fonds archivés. Deux pilotes ont été réalisés en 2018 : un travail avec les fonds de photographies numériques et un travail d’exploration de métadonnées à des fins de pilotage du système d’archivage électronique. Ces expériences ont permis de tester une nouvelle démarche et de développer une stratégie d’accès aux données. L’accès est à la fois celui de l’usager et celui du service d’archives lui-même car il a besoin de bien connaître ses fonds pour piloter son activité. Comment articule-t-on dans une entreprise multinationale les enjeux juridiques complexes de plusieurs législations et le besoin de renouveler l’accès aux archives ?
Horaire
(Vendredi) 13h30 - 16h00
Lieu
Salon Passementiers
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42000 Saint Etienne
Intervenant pour cet événement
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Camille MONNIER
Camille MONNIER
médiatrice des données sur le portail FranceArchives, Service interministériel des Archives de France
médiatrice des données sur le portail FranceArchives, Service interministériel des Archives de France
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Christian GRANGER
Christian GRANGER
Association d’Études Historique et de Recherche de la Cavalerie Impériale
Président de l'Association, « Cavalerie Impériale » est un projet collaboratif rassemblant une équipe de bénévoles, chercheurs et historiens passionnés par le premier Empire dans le but d'inventorier les cavaliers d’unités militaires de cavalerie française.
Association d’Études Historique et de Recherche de la Cavalerie Impériale
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Dominique STUTZMANN
Dominique STUTZMANN
Archives nationales
Archives nationales
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Isabelle HOMER
Isabelle HOMER
Archives départementales de la Marne
Directrice des Archives de la Marne vice-présidente de la section des archivistes départementaux de l'AAF
Archives départementales de la Marne
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Jean-François MOUFFLET
Jean-François MOUFFLET
Archives nationales
Après avoir travaillé aux Archives de France où il suivait les questions relatives à la numérisation, l'informatisation et l'archivage électronique, puis à l'Institut national du patrimoine en tant que responsable de la formation initiale des conservateurs du patrimoine, Jean-François Moufflet est aujourd'hui responsable de fonds aux Archives nationales, où il s'attache à rapprocher traitement des fonds anciens et innovations technologiques.
Archives nationales
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Lourdes FUENTES-HASHIMOTO
Lourdes FUENTES-HASHIMOTO
Responsable du service Conseil et projets au département Archives et records management, Total
Responsable du service Conseil et projets au département Archives et records management, Total
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Manonmanin RESTIF
Manonmanin RESTIF
Chef de projet FranceArchives, Service interministériel des Archives de France
Archiviste-paléographe et conservatrice du patrimoine, Manonmani Restif a exercé ses fonctions dans des Archives municipales, des Archives départementales et aux Archives diplomatiques, avant de d'être chef de projet pour le portail national FranceArchives.
Chef de projet FranceArchives, Service interministériel des Archives de France
05avril14h0015h00Atelier_Un outil pour traiter les vracs bureautiques : OCTAVE14h00 - 15h00
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Cet atelier a pour objectif de présenter l'outil de préparation des versements OCTAVE développé par le Service interministériel des Archives de France et d'en proposer une rapide prise en main. Bureautique|vracs|archives
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Cet atelier a pour objectif de présenter l’outil de préparation des versements OCTAVE développé par le Service interministériel des Archives de France et d’en proposer une rapide prise en main.
Bureautique|vracs|archives électroniques|OCTAVE.
Animatrices :
Marion Humbert, chargée du développement de l’archivage électronique dans les services publics d’archives territoriaux, Service interministériel des Archives de France.
Dominique Naud, chargée des questions de pérennisation et de description archivistique, Service interministériel des Archives de France
- Mercredi 3 avril de 14h30 à 15h30, salon Jacquard 3
- Vendredi 5 avril de 14h à 15h, salon Le Corbusier 1
Les inscriptions sont closes.
Horaire
(Vendredi) 14h00 - 15h00
Lieu
Salon Le Corbusier 1
Centre de congrès - 23 rue Ponchardier - 42100 Saint-Etienne
05avril14h0016h00Mémoire des conflitsSession présidée par Sylvie THENAULT14h00 - 16h00
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Archivistes, usagers et secret-défense : les principes généraux, et des exemples concrets - table-ronde Animée par François GRANER, usager des archives Avec Marion VEYSSIERE, conservatrice en chef du patrimoine, responsable
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Archivistes, usagers et secret-défense : les principes généraux, et des exemples concrets – table-ronde
Animée par François GRANER, usager des archives
Avec
- Marion VEYSSIERE, conservatrice en chef du patrimoine, responsable du département de la Justice et de l’Intérieur aux Archives nationales,
- Gilles MORIN (sous réserve), historien, président de l’association des usagers des Archives nationales
La législation sur le secret défense est en cours de réécriture. Les archivistes étant directement concernés, il serait utile que la législation prenne en compte de façon équilibrée les principes et la pratique. La table ronde sera l’occasion de soulever les grandes questions et les difficultés, et de devenir force de proposition. Elle s’appuiera sur deux retours d’expérience très concrets sur les relations usagers-archivistes, et le lien avec les aspects juridiques ou politiques de la transparence.
Les archives portant sur la Seconde Guerre mondiale sont un exemple où, après de longs efforts, un accord a pu être obtenu, donnant lieu à une autorisation généralisée de consultation.
Le Forum coïncidera avec les 25èmes commémorations du génocide des Tutsis du Rwanda, le 7 avril 2019. La question des archives françaises sera probablement largement soulevée par la presse. Et de fait, dans les dernières années, peu de sujets ont autant exposé dans les médias les questions liées aux archives, au métier d’archiviste, au secret-défense et à la consultation par dérogation. En 2015, le président François Hollande a annoncé sa volonté d’ouvrir les archives des conseillers de François Mitterrand concernant le Rwanda. L’Élysée, Matignon, les ministères de la Défense et des Affaires Étrangères ont procédé à de nombreuses déclassifications d’archives. Cependant la consultation en est toujours difficile.
Cette table ronde a pour but de stimuler une discussion qui devrait être utile à la communauté des archivistes. Elle pourrait en particulier contribuer à l’amélioration des relations entre archivistes et usagers, à l’évolution éventuelle de la réglementation, et à l’amélioration des conditions pratiques d’exercice de la recherche. Il est important de faire reconnaître les contours du droit d’accès aux archives d’intérêt public et les limites du secret des délibérations de gouvernement.
Transparence et protection : les archives agence du Comité international de la Croix-Rouge
Par Fania KHAN MOHAMMAD, Comité international de la Croix-Rouge
Le Comité international de la Croix-Rouge [ci-après CICR] conserve des archives depuis sa création en 1863. Ces archives, inaliénables et pérennes, constituent la mémoire des activités du CICR, de même que celle des victimes de conflits armés et autres situations de violence, auxquelles le CICR est venu en aide. Depuis 1996, considérant l’intérêt exceptionnel qu’elles représentent et dans un but de transparence, le CICR a décidé d’ouvrir une partie de ses archives à la consultation publique.
Parmi les archives du CICR, nous trouvons les archives agence, contenant les données individuelles collectées depuis 1870 par l’Organisation durant les conflits. Ces archives constituent la mémoire des personnes et attestent de ce qu’elles ont subi. Elles ont encore un réel sens aujourd’hui pour les personnes concernées ou leurs descendants recherchant des traces de leur passé ou désirant prouver un chemin de vie par le biais des documents récoltés par le CICR.
Le partage de ces contenus, parfois sensibles, est basé sur le règlement d’accès des archives adopté en mars 2017 mettant en place des délais de protection permettant de ne porter préjudice ni à l’intégrité de l’action du CICR ni aux individus et communautés concernés.
La structure et le contenu de ce fonds couplés au statut juridique du CICR font que la gestion de ces archives est particulière. Comment répondre efficacement aux besoins variés des bénéficiaires de la protection du CICR, des chercheurs, des généalogistes et des curieux ? 5 millions de données sont accessibles en ligne, mais le défi de la numérisation de 36 millions de fiches demeure. Qu’en est-il des données qui tombent sous le délai de protection et ne sont accessibles qu’aux bénéficiaires eux-mêmes ? Entre les attentes du public et les limites liées au droit, au financement et aux ressources humaines comment l’archiviste accomplit-elle sa mission aux archives agence du CICR ? Telles sont les questions auxquelles j’aimerais offrir des pistes de réponse en partageant notre quotidien et des cas concrets.
Guerres mondiales, guerres coloniales : des archives pour quoi faire ?
Par Eric LECHEVALLIER, Ministère de l’Europe et des affaires étrangères
Cette intervention proposera un retour sur 75 ans d’usage des archives par l’État et la société, dans le cadre des suites de la Seconde guerre mondiale et des conflits coloniaux. Comment juger et réparer les exactions commises par un pouvoir sur sa propre population ? Comment répondre aux attentes des citoyens ? Quelle place pour les victimes dans ce processus ? Comment l’administration qui, malgré l’épuration, est en place avant, pendant et après les guerres traverse-t’elle ces changements de régime ? Quels sont la place et les usages des archives pour les autorités, les citoyens et les historiens ? Finalement, dans le règlement d’un conflit qui divise les populations, qui ou que veut-on protéger ? Le processus d’ouverture des archives de la Seconde guerre mondiale est le plus abouti à ce jour : il permettra d’ouvrir des comparaisons avec la question encore ouverte des guerres coloniales.
Horaire
(Vendredi) 14h00 - 16h00
Lieu
Salon Marengo
Centre de congrès - 23 Rue Ponchardier - 42000 Saint-Étienne
Intervenant pour cet événement
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Eric LECHEVALLIER
Eric LECHEVALLIER
Chef du pôle \"publics\" - Centre des Archives diplomatiques de Nantes, Ministère de l\'Europe et des affaires étrangères
Archiviste depuis 2000, E. Lechevallier a exercé dans plusieurs services d'archives départementales, tant dans le domaine des archives modernes et contemporaines que dans celui des archives privées. Il est responsable de l'action culturelle et éducative et des relations avec les usagers au Centre des Archives diplomatiques de Nantes depuis 2015. Parallèlement, il mène des travaux de recherche sur les relations internationales contemporaines et assure des formations professionnelles en France et à l'étranger.
Chef du pôle \"publics\" - Centre des Archives diplomatiques de Nantes, Ministère de l\'Europe et des affaires étrangères
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Fania KHAN MOHAMMAD
Fania KHAN MOHAMMAD
Comité international de la Croix-Rouge
Après des études en histoire à l’université de Genève et une formation en gestion documentaire Fania Khan Mohammad entre au CICR en 2002. Tout d’abord archiviste dans l’unité de diplomatie humanitaire, elle rejoint la photothèque du CICR en 2005. Spécialiste des photographies de guerre, Fania Khan Mohammad a collaboré à de nombreux projets du CICR dont l’ouvrage et l’exposition « Humanité en Guerre ». Elle a depuis janvier 2018 rejoint l’équipe des archives Agences.
Comité international de la Croix-Rouge
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François GRANER
François GRANER
Usager des archives
Physicien (Directeur de recherches). Membre de l'association Survie, recherches sur la politique française en Afrique. Usager des Archives Nationales, sur les archives présidentielles de François Mitterrand.
Usager des archives
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Gilles MORIN
Gilles MORIN
historien, président de l\'association des usagers des Archives nationales
(sous réserve)
historien, président de l\'association des usagers des Archives nationales
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Marion VEYSSIERE
Marion VEYSSIERE
Conservatrice en chef du patrimoine, responsable du département de la Justice et de l’Intérieur aux Archives nationales
Conservatrice en chef du patrimoine, responsable du département de la Justice et de l’Intérieur aux Archives nationales
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Sylvie THENAULT
Sylvie THENAULT
Historienne, CNRS
Sylvie Thénault, historienne, est spécialiste de la colonisation et de la guerre d’indépendance algérienne. Après la soutenance de sa thèse en 1999 et son recrutement au CNRS en 2001, elle a présenté son habilitation à diriger des recherches en 2011 et est devenue directrice de recherche en 2012. Elle est actuellement directrice adjointe du Centre d’histoire sociale du XXe siècle.
Historienne, CNRS