Questionnaire : conclusion

En définitive, ces trois questionnaires nous ont permis d’avoir l’avis de sondés qui connaissent mal ou au contraire connaissent très bien le monde des archives.
Pour un néophyte, la notion d’archives renvoie très souvent à l’Histoire ; les archivistes sont de fait définis comme des passionnés de la discipline. Il faut souligner qu’un véritable échange peut naître entre un lecteur et un archiviste. Ce dernier insiste sur l’importance de la communication pour mieux éduquer le citoyen à l’accès à l’information.
Sur le volet du numérique, tous s’accordent sur le fait que la consultation d’archives sur internet est un réel progrès. Conséquemment, les sites des services d’archives sont devenus des incontournables. Ils permettent de déposer du contenu numérisé et ainsi les services – municipaux ou départementaux – sont plus visibles. Ce bouleversement a demandé aux archivistes de revoir l’organisation de leur temps de travail.
À propos de la politique de l’open-data, elle reste à ce jour méconnue par la majorité des citoyens interrogés. Elle n’a pas eu de conséquences sur le travail des archivistes.
L’action culturelle dans les services d’archives est devenue essentielle. Les expositions et les conférences rencontrent en effet un franc succès.
Cependant, une relation plus étroite avec les professeurs des établissements scolaires serait souhaitable. Une meilleure collaboration permettrait de mettre en place de nouvelles solutions pédagogiques.
En ce qui concerne la collecte des archives : les actes notariés méritent d’être plus collectés, d’après les lecteurs. Cette typologie s’avère de fait utile à la pratique de la généalogie. Les professionnels indiquent qu’ils préfèrent collecter davantage d’archives privées.
Enfin, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est bien reçu par tous les sondés. On remarque que très souvent le respect de la vie privée des personnes est estimé plus important que la notion de transparence.

 

Retrouvez l’analyse complète du questionnaire